jeudi 28 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à tout le mal qu’ils disent des réseaux sociaux. Eux ils ont la radio qu’ils font sans trop se poser de questions sur le média. Moi je dis qu’il faut avoir du discernement, y’a du bon et du mauvais partout. Je suis incapable d’élaborer sauf si je parle de mon expérience. Les réseaux sociaux pour moi c’est une plateforme dans mon cas pour l’écriture et là je sais pas pourquoi je pense aux massmedia qui nous vendent a peux près n’importe quoi. Y’a la distance critique aussi qu’il faut maintenir partout en fait je dirais qu’il faut pas se prendre pour un autre et regarder tout ça avec humilité, c’est un peu une mise en scène amateur de notre vie. One for the money ! Two for the show ! Three get ready and go ! Elvis était un précurseur et je parle pas des quinze minutes chacun d’Andy Wharhol ! Je sais c’est pas clair, pour l’écriture je me promène entre les cahiers, Word, et le blog. Si j’y arrive en prenant mon temps il devrait y avoir un autre livre… Pour moi écrire ce que vous lisez c’est plus souvent qu’autrement une joie. Aujourd’hui j’ai beaucoup marché demain je vais prendre une pause. Je crois que c’est congé pour plusieurs d’entre vous demain, de vieilles traditions religieuses qui ne s’oublient pas. Je ferai pas de cut-up à la Burroughs du copier-coller avant la lettre. Je vous dirai pas que je radote je veux pas me dénigrer, m’auto-stigmatisé ça avance à rien, j’écris je suis un écrivain qui travaille avec des moyens « moderne » je dis ça comme ça je veux pas parler d’avant-garde. Mais non je suis pas un robot avec ça je sais pas ce que vont devenir les cours de rhétorique si ça existe encore. Je crois qu’aujourd’hui tout ça passe par les cours de communication universitaire contingenté. Les médias c’est souvent beaucoup d’appelé peu d’élu avec ça moi je travaille seul dans mon coin toujours avec l’idée du brut, du crû, du modeste. Tout ça c’est dans ma tête j’essaye de pas bâtir de châteaux en Espagne, juste de m’exprimer, de dire, d’écrire. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

29/03/2024


mercredi 27 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était l’inscription au colloque de l’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale. J’ai aussi réservé une chambre à l’hôtel. J’espère que tout seras O.K. Viens de souper avec les voisins l’intervenante a préparé du poulet Colombo une excellente recette guadeloupéenne. Le ciel s’est dégagé c’est bleu, le temps passe rapidement, ce matin j’ai marché au moins quinze minutes c’est le minimum. J’ai acheté tout ce qu’il me faut a manger, un menu d’excellent restaurant ça donne parfois dans la poésie parfois c’est mieux écris que ce qu’ils servent. Cette semaine dans le temps ils appelaient ça la semaine sainte ça culminais avec le dimanche de Pâques. Dans le goulag tout est fondu, plus de neige. Fin mai ce seras un petit voyage à Lévis. Ce matin en attendant l’autobus un gars est passé et m’a presque craché dessus. Je suis pas un militant professionnel ma cause c’est la stigmatisation en santé mentale, les gens qui supportent pas la différence, parfois je me prend à ce jeu là et c’est rien de bien édifiant. Faut se rapprocher des gens les écouter, souvent le stigma est associé à une sorte de ghetto, les différences, les différents on les concentre… Mon idée reste toujours celle d’une certaine littérature brute qu’on qualifie ainsi faute de mieux. Si j’étais vraiment crû je me soucierait pas de ce que devienne mes écrits pas plus que ce que sont devenus mes peintures mes collages mes accrochages. J’écris pour regarder en avant et aussi parce que j’aime ça. Demain je crois que les gens auront leurs montant mensuel de la sécurité du revenu, ce soir ils sont à bout n’ont plus de moyens et demain, demain… Le stigma il est là aussi on veux pas que les personnes vivent à leurs façons et ça prendrais pas grand-chose pour qu’on ramène les boubous-macoutes. Ce soir les nuages sont très beaux, c’est bon pour ma race de pelleteux de nuages. Encore ce soir je vous aurai amenés dans les mêmes eaux des défuntisés, des mal pris, des cassés. Ils ont pas eu le temps de se forger un univers, sont resté des assistés. Ce soir c’est pas fort et voilà c’est finis. C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

28/03/2024


mardi 26 mars 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai rendu visite au médecin. Je suis rassuré elle m’a dit que j’avais rien de grave, s’agis juste que je recommence a marcher graduellement quinze minutes pour commencer et j’augmente tranquillement. Y’a le souffle aussi on m’a dit que c’est ce qui revenais le plus rapidement. J’irai au supermarché demain une demie heure allé retour ensuite je saute une journée et m’y remet dans la suivante. Ça va demander de la discipline mais je pense que ça vaut la peine. Je sais que je suis capable je marche beaucoup en voyage. Les gens rentrent chez eux, la télé est sur MuseumTV. Regarder deux émissions sur l’architecture en me demandant si écrire c’est un art ? Parfois les mots cachent des choses… Sémiotique ? Sémantique ? J’écrirai pas comme ça j’y comprend rien et ça me paralyse. Pourtant parfois la grande poésie se nourris de ça. On y perd son latin. Ce que je vous écris là c’est pas un très bon prologue pour les poèmes, je ne nomme que les difficultés. Pourtant je vais essayer…

 Écrire un catalogue

Comme un prologue

Au psychologue

Y’a un bogue

Travelogue

Riches où suffisantes

C’est trop

Elles sont pas amusantes.

Voilà, on est pas chez Baudelaire ni Verlaine ni Rimbaud pas même chez Prévert ni Vian ni… Je peut en faire une liste vous les connaissez la langue française est toute de poésie et de grands poètes. Y’a un devoir que je fait mal avec mon blog, je coupe pas, j’élague pas ça se passe dans ma tête en espérant y donner une vertu brute, crû, modeste. Parfois je me dis que je veut pas me faire rare avant de mourir laisser deux mots sur une serviette de table. Là je réussis a être tout de travers, un travers c’est bien de ça qu’il s’agit. Je crois que j’ai pas la naïveté des bruts de Dubuffet, pourtant c’est ce qu’il y a de plus beau. Mais je vous laisse ça c’est pas à moi de juger. Tout ça c’est une question d’émotions qu’on éprouve à la lecture, rire où sanglots quand c’est heureux ça donne la chair de poule. Voilà! Pour aujourd’hui c’est ça. C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

27/03/2024

lundi 25 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un soleil resplendissant, je mange trop vite je me suis étouffé. Demain matin je vais chez la gériatre, j’espère qu’elle va me dire de laisser ma canne. Aujourd’hui on a beaucoup « travaillé » à la répétition. Ce soir je suis vanné… Ce que vous lisez c’est toujours mon journal intime, je peut pas dire que c’est d’avant-garde mais l’écriture pour moi ça reste le plus avancé et le plus difficile des arts. On cherche toujours une forme un style dans sa tête, le mot juste… Y’a tout le désir et j’allais écrire le délire poétique, donner une image du sentis. C’est simplet qui vous écris, il aime parce qu’il est incapable de trouver un synonyme d’amour. Et je m’y perd, je m’y perd… Je trouve pas souvent le mot amour dans la prière bien qu’on puisse aimer de façon religieuse… La foi dans l’amour toujours possible malgré tout. Je vous parle pas de la romance mais d’amour composé d’abnégation de résignation… Y’a toujours un moment où on n’y crois plus mais ça reviens l’amour de l’être humain, l’humanité son pire et son meilleurs, sa laideur comme sa beauté. C’est pas facile d’aimer plusieurs croient que c’est bon pour les romans les chansons. L’amour en chanson y’en a des saudites belles touchantes pour les âmes sensibles, l’amour c’est pas toujours dans les concepts affectifs qu’on le trouve. Et je vous parle pas de l’amour gnan gnan des peace and love. Le concept amoureux chacun crois le connaitre le comprendre mais il est très exigeant comme on dis c’est facile d’aimer l’aimable mais l’autre il mérite pas votre amour? Ce soir c’est de la philosophie facile quand même aimez aimez aimez. Malgré l’époque pas facile, guerrière y’auras jamais assez d’amour. L’être humain perfectible est pas capable d’amour infini. Rien n’empêche d’y tendre. J’aurai essayer d’aimer je crois pas avoir réussis pour moi c’est plus facile d’aimer la  terre entière qu’une unique personne. J’ai plus grand-chose à vous dire, je vous embrasse avec amour j’espère que vous êtes heureux heureuses que l’amour ne vous fait pas faux bond. Voilà! Je termine c’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça prend de l’amour pour lire ça, merci ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

26/03/2024


dimanche 24 mars 2024

 


Bonsoir ! Bonjour ! Encore un week-end qui se termine. Demain c’est la réunion du groupe Reprendre Pouvoir et en après midi une répétition théâtre. Parfois j’arrive à me détendre ça fait du bien, aujourd’hui le soleil est là… La neige fond, j’aimerais être plus introspectif jeté un regard plus profond sur mon âme trouver les mots pour nommer l’émotion, la sensation, j’ai pas une plume de médecin ni même d’étudiant en lettres. Parfois je cherche des mots tordus mais j’en connais pas, je suis une espèce de sauvage qui pratique l’art modeste. Mardi j’ai rendez vous avec la gériatre j’aimerais bien quelle me dise que j’ai rien de grave. Y’a un bro avec sa douce qui est partis dans les îles, ils vont faire bon voyage. Je pense aussi aux délicieuses photos d’automobiles vintage des snowbirds, le collectionneur aime ça j’en suis certain. Je me donne un peu plus de dix huit mois pour repartir en voyage d’ici là j’espère être en santé. Quand la journée se termine je vais mieux. Je pourrais bien commencer à m’auto-stigmatiser mais ça avance à rien c’est comme des poussées inutiles. J’aimerais aussi avoir une écriture plus franche plus brute moins fignolée bien que … J’ai le mot ornières en tête je suis dedans et j’arrive pas à m’en sortir. Je vire dessour, je sais pas comment on écris ça en français, je survire?  Combien de mots pour écrire la tristesse le sanglot c’est pas dans une station-service qu’on apprend à écrire mais au fond ça sert à quoi, la poésie a pas grand place ici bas. Je creuse, je creuse j’écoute pense à ce prof de cégep au passé difficile, il pouvait pas me sentir disait quand même que j’étais un surdoué. Je passe toujours beaucoup de temps le nez dans les livres. Tout ça c’est une question de désir, j’ai qu’un désir c’est de vous faire plaisir et écrire. Viens de manger un Mae West des familles, je pense à un copain je sais pas ce qu’il est devenus, il est partis j’en parle plus. Dans ma tête ça se bouscule des payolas à Joe Dassin. Voilà !!! C’est la chute !!! La conclusion !!! La finale !!! l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!! So long !!!

25/03/2024


samedi 23 mars 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Il neige c’est samedi j’ai lu que c’étais la bordée des corneilles. Avec mon bro on se rappelait les années soixante quand les automobiles puaient. Je me souviens ça puait tellement que j’avais de la difficulté a monter dans la Rambler du patriarche. J’avais des haut-le-cœur c’étais comme la cigarette aujourd’hui on s’aperçois vite que quelqu’un fume. Le fumeur en est pas conscient. Ça ressemble pas vraiment au printemps. J’ai terminé un roman intitulé le Silence de David Lehane. C’est sur le Boston des années soixante dix les troubles raciaux pendant qu’on essais d’installer ce qui s’appelle le busing. Amené des enfants noirs dans des écoles blanches et l’inverse aussi pour une mixité raciale et économique y’avait eu des émeutes à ce propos. Je peux pas vraiment vous parler des villes américaines, j’en ai vu que quelques une je me souviens du centre-ville de Boston, une belle ville. Je me rappelle pas avoir vu beaucoup de noir, j’étais pas dans leur quartier. Lentement le soleil se couche rose, il va faire beau demain. J’ai hâte que ça bourgeonne que ce sois vert et chaud, ça va venir. Le voisin écoute une émission musicale à la télé moi j’ai regardé une vidéo de je sais pas qui, une bonne chanteuse en quatuor. Je suis triste l’ami est malade, trop pour me parler, il manque d’oxygène, autour de moi les êtres chers s’en vont. La nuit est là, solitaire j’écris pour ne pas pâtir, pour ne pas partir. Quand même je connaitrais un grand succès ce sentiment de solitude resterais présent même avec un compagnon, une compagne le grand vide abyssal resterais là. Je parlais de la journaliste la semaine passée on se disait comment il faut aimer les gens pour faire ce métier là, c’est pas facile. Maman n’est plus là qu’elle veille sur moi, il fait froid, la rue est tranquille comme à mon habitude je pense aux itinérants comment c’est difficile. Quand j’étais plus jeune j’ai beaucoup lu sur le retour à la terre mais j’ai raté le mien. Je suis devenus essentiellement urbain a usé mes chaussures sur les trottoirs. Je savais qu’il y avait des communes urbaines mais celles que j’ai rencontré c’était tous des voleurs à la petite semaine. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine je l’espère !

24/03/2024

vendredi 22 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Le monde est fou, comment fait on pour garder sa santé mentale ? On parle de prison à la radio je pense à Michel Foucault et son Panopticon, la folie et le pouvoir psychiatrique… Mais j’irai pas là c’est un discours trop compliqué, la prison vaux mieux s’en tenir loin, je sais pas ce qu’est devenus le poète Léo Lévesque. C’étais loin de la poésie de Saint-Denys-Garneau, je regardais un site de poésie sur les réseaux sociaux étonné de ne voir que des jeunes enfants comme si la poésie pouvait pas venir d’adultes majeurs et vaccinés. Depuis le lancement du film On achève bien les rockers on entend plus parler de Lucien Francoeur… Parfois la poésie peux nous bousculer, nous sortir du confort de la lecture patenté, nous choqué souvent ça provoque une réflexion, une recherche de vie maximale pour donner à voir à vivre. Quand on en sort tout à l’envers c’est bon signe parfois une amorce de réponse, un effet miroir pour une tentative de poésie bien à soi face à l’autre, face aux autres. La poésie ils y mettent leurs vies loin des châteaux en Espagne plus près de la taverne et des mauvaises salles où on s’endort pour se réveiller dans un hangover et chercher les mots de l’apocalypse. Pourtant plusieurs sont bien à l’abri dans leurs recherches universitaire rentrent le soir sacs en main en négligeant la vie optant pour de la littérature périmée. On ne me vois plus dans les cafés, j’ai tout donné, j’ai trop donné j’en suis à l’agonie scripté… Je les entend plus les poètes j’y vais avec un grand manque d’humilité et la peur de disparaitre du vivant, je ne reviendrai pas longtemps. Et on confond pornographie et poésie, pédérastie et littératie. Les enfants on les oublie pour pratiquer des jeux d’adultes tenaillés. Je lirai, j’écrirai seul jusqu’à ce que je meure c’est le prix a payer… J’arracherai encore des mots du levant au couchant avec pour enseigne la ville, la chambre des mourants. Ce soir c’est ce que je vous donne une sorte de désespoir à écrire le voisin qui se saoule et qui se cogne sur les murs. C’est le concret. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

23/03/2024