dimanche 20 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, je me suis reposé un peu. Mon désir de partir en voyage s’est calmé rien n’empêche que j’aime bien regarder les émissions voyage à la télé et prendre l’avion… J’essais de trouver de l’inspiration pour mon prochain départ peut-être à l’automne prochain. Je pense encore aux jolies rues de Lille… Son magnifique beffroi qu’on trouve pas dans toutes les villes, souvenir aussi de cette gentille dame qui demandait un taxi pour moi, si c’était pas si loin je serais tombé en amour. Aujourd’hui c’est un lundi férié, on ne travaille pas, ici c’est désigné comme la journée des patriotes… Y’a le voisin anglophone inculte de mon lecteur de Deux-Montagnes qui sait pas ce que sont les patriotes, on devrais le pendre! Je sais que dans le reste de ce pays c’est la fête de la reine, ils en ont eu pour leurs argent avec le mariage du prince, on oublie pas comment on est colonisé, encore des sujets de sa majesté. Souvenir aussi d’une visite chez le gouverneur du Canada où madame la gouverneure m’a fait un gros câlin avant de visiter sa maison de fonction remplie d’œuvre d’art… Elle m’a dis que franchement on devais se considérer comme ses amis… C’est le plus proche que j’ai jamais été de la royauté. Je crois vous avoir déjà écrit là-dessus. Ce lundi c’est celui des campeurs et de ceux qui ouvrent leurs chalets… C’est la journée culminante de ce long week-end. Y’a quand même des gens qui vont travailler en surtemps. C’est rentré dans l’ordre pour la circulation, je crois que la rue Notre-Dame est ouverte. Hé oui! Y’a quelques années de ça au mois d’octobre deux mille treize j’étais le porte-parole de la Mental  Illness Awarness week, la Semaine de Sensibilisation à la Maladie Mentale… C’étais les conservateurs au pouvoir, je suis allé à Toronto j’ai pas tellement bien été reçu. C’est peut-être les voix de la schizophrénie mais à mon départ du studio pour l’aéroport je les ai entendus sacrer après moi. Je radote je vous ai déjà raconté tout ça… Lentement on arrive à lundi, y’a un parfum d’encens… J’aime pas beaucoup me faire dire mon statut de malade, parfois j’arrive presque à être « normal » c’est toujours étonnant d’entendre les gens dire normalement, la recherche de la norme y’a des livres qui ont été écris là-dessus. J’ai ouvert le sac de chips en ai mangé quelques une, je pense à cette dame qui était toute fière de me dire qu’elle mangeait des Lay’s… Cette nuit c’est un bonheur de vous écrire, j’arrive presque à ce normal dont on parlais précédemment… Quand vous me dites que je suis un malade mental ce qui est mon statut j’aime pas ça. J’en prends conscience moi-même j’ai pas besoin de me le faire dire, la schizophrénie est assez lourde à porter… Voilà pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là encore quelques mots pour terminer avec une chute. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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