lundi 21 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai la très émouvante chanson Yesterday des Beatles dans la tête, « I’m not half the man I use to be… ». Lentement je bois mon café, c’est la nuit, j’ai un peu dormis, dans le catalogue des œuvres immenses y’a l’homme rapaillé du regretté Gaston Miron. J’aimerais bien écrire une œuvre de cette envergure mais c’est de l’orgueil. Je veux laisser s’éteindre l’ego… Toujours chercher à dire le bien, le bon, le mieux c’est ma difficulté, ici on est pas dans le club Optimiste, la littérature fait acte et je reviens toujours au senti au stigmate. Je suis certain qu’il y a pas beaucoup de gens qui reconnaitrait être stigmatisé, mais non j’ai pas été victime, la schizophrénie on l’entends toujours comme un abus peut être, mais je crois que je suis ostracisé. Je suis à part au ban, c’est pour ça que j’écris pour ne pas me tuer parce que devant moi y’a plus rien, la vie s’est éteinte… Je prends pas la pose… Déjà une semaine de passée depuis la représentation, j’en garde un bon souvenir… Je m’attends pas à beaucoup de compréhension… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a bien aimé ces vidéos Quel est l’impact de la stigmatisation?
Quelques petites difficultés de mise en page… Je me calme, les camions bruyants passent dans la rue, pour revenir à mon propos je suis déjà à la retraite, les gens pensent qu’on écris comme on fait du tricot, c’est pas du tout ça mon collègue poète en goguette au théâtre parlais du balafré, je me suis sentis visé, il disait bien le désespoir. La job c’est de donner vie aux mots du commun, leurs donner une charge de poésie qui les sort de la banalité… Selon un spectateur du show de la semaine passée je ferais une excellente Duchesse de Langeais, je pense au grand comédien le regretté Claude Gai… Le temps passe il file, je sais on aimerais bien que je me taise, que je ramasse plutôt des points, que j’aille au bingo où que je colle des timbres comme on le faisait y’a cinquante ans… Je reviens à ces coupures budgétaires, ces dédommagements qu’on veut plus nous donner, je sais pas si c’est pour nous faire taire, nous faire rentrer dans le rang on semble plus avoir besoin de notre parole, selon le ministère l’expérience ça se donne, je suis pas d’accord… Parfois je crois qu’ils ne veulent pas que les choses changent, que tout le monde reste à sa place d’ostracisé et que ce soit « bizzness as usual », ils ont la recette du rétablissement facile, quelques médicaments, un montant de sécurité du revenu et un peu de bénévolat et voilà tu est en selle mais eux quelles valeurs ils ont? Voilà, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire