vendredi 18 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vendredi nuit, la virée de la fin de semaine, y’en a encore qui espèrent rencontrer l’âme sœur dans la faune nocturne, coucou grand-mère! Une voiture au pot d’échappement bruyant passe ça mériterais une contravention… J’étais content d’entendre les gentils mots de ma petite nièce, ai dormis un peu, les oiseaux de nuit sont avinés encore quelques heures pour se saouler. Vous trouvez peut-être que je parle de ça souvent ça été une époque marquante de ma vie. Je suis content d’en être sortis, y’a ce gars qui disait avoir besoin de la ville savoir qu’il pouvait sortir à tout moment. Je sais pas si la nuit on se rencontre encore pour changer le monde, ça m’arrivais souvent de m’accrocher les pieds au bistro, j’y ai connus du monde mais personne n’est devenus mon amis. Je crois que je délirais comme le bon alcoolique que je suis. Mes propos ont dus en insulter quelques un, je jouais au rockeur du bas de la ville, c’était de l’idiotie. Aujourd’hui j’ai pas bu, je vais essayer de rester sobre. J’espère que tout va bien se passer avec le courrier reçu hier. C’est samedi y’a pas de poste… Dehors des fêtards passent, ils parlent fort… J’ai jamais beaucoup dormis dans la nuit de vendredi, souvenir du Grand Salon du Domaine Mascouche, avec tous les bands de l’heure, j’y passait encore de belles nuits après ça s’est gâté dans les bars de la rue Saint-Denis en haut sur le plateau pas en bas dans le quartier latin quoi que j’y suis allé quelques fois. Je me rend compte que j’écris ça et je dis absolument rien même pas l’ivresse quand j’essayais de dormir sur le comptoir où que je me vomissais dessus, Don Juan avait une odeur de vomis ce qui est étrange c’est que je voulais pas rentrer chez moi, je souffrais. Je suis pas fier de ça mais je suis quand même heureux de dire que ce soir ça n’arriveras pas, les bouteilles de bière sont loin. J’ai pas besoin d’assommoir ni de shooter… Dehors une voiture avec la basse très puissante, c’est pas un vrai gars de char la voiture est trop petite, je pense à la Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes… Ça sert à rien que je vous raconte des histoires de bars, il s’y passe jamais rien à part les videurs qui sortent un gars un peu trop saoul et les clients qui applaudissent. Y’a beaucoup de littérature sur la décadence alcoolique, ceux qui lisent ça on pas la moindre idée de cette souffrance au mieux ils trouvent ça rigolo, pour eux ça fait du bon cinéma, justement quand je me défonçais avec un copain j’avais l’impression de jouer dans un film, encore heureux qu’ils soit rien arrivés de grave… Je jouais au dur, mais le premier vrai criminel m’aurait assommé avec une choppe de bière, où un manche de baguette de pool. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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