dimanche 20 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de samedi à dimanche. J’ai un petit kit’chose, j’ai fait des muffins, ils sont pas très bons… J’ai vue une photo avec un ancien confrère de classe. Je me demande ce que je faisais dans cette école polyvalente, c’était y’a très longtemps. Je savais pas ce que ça voulait dire étudier. J’ai pas beaucoup de copains qui sont allés au collège et ceux qui y sont allés ne travaillaient pas dans le domaine où ils ont étudié, plusieurs ont fréquenté les arts graphiques du cégep Ahuntsic… Me semble que j’aurais aimé ça faire des livres. Je vous raconte ça et je pense à mon bof maintenant à la retraite d’une carrière de prof de design au Cégep de l’Outaouais… Pendant tout ce temps-là je faisais que des conneries à la brasserie… Hier j’ai eu un peu mal mon lecteur de Deux-Montagnes à un peu appuyé sur mon statut d’invalide. J’aime pas beaucoup quand c’est un autre qui me le dis ça confirme mon état d’épave, de drifter, un échec à me faire une vie décente. Peut-être que je me fait encore croire des choses qui ne sont que des illusions tant qu’à vivre comme ça pourquoi pas en finir? Une chose est sure, j’aurai écris faute d’avoir été capable de me faire une vie. C’est je le répète des illusions tout ça, des croyances de vieux bonhommes, de vieilles épaves, parfois j’y crois pas, j’y crois plus à ce rétablissement, l’institut me garde dans une voie de garage, on veux plus me dédommager pour l’aide que je peux apporter pourtant je me sentais utile à faire ça… Qu’est-ce que cinquante dollars pour un après-midi, versus les milliers de dollars que coûtent une hospitalisation. J’en reviens au début de la maladie où je voulais qu’on m’abatte, je commençais à peine à donner un sens à ma vie. Je suis incapable d’écrire une lettre aux journaux, j’ai pas la patte éditoriale on s’en sort jamais de la maladie mentale, j’étais si bien après la pièce lundi, je m’accroche à ça, à ces brefs moments de bonheur… Y’en auras d’autre je sais en attendant je suis au désespoir, toutes ces belles paroles ces beaux discours est-ce qu’a quelque part on m’a instrumentalisé, je crois que oui maintenant on veut en utiliser d’autre gratis pour dire la même chose. Un vaux rien voilà ce qu’on m’amène à croire.  Je sais ça sonne un peu comme une malédiction y’a de ça dans la maladie mentale, le mal et ces idées de « gauche ». Je vais essayer de me rendre utile plutôt que de trépigner sur mon statut. On aurais bien aimé que je fasse métro-boulot-dodo mais j’ai jamais su, j’ai jamais pu… Voilà! On m’a fait des promesses, on m’a fait croire que l’institut était plus avancé sur le plan du rétablissement, semble que c’est faux… J’en suis à ça cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous aurai dit encore une fois. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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