samedi 19 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai toute la difficulté du monde à vous écrire. La rue Notre-Dame est fermée la circulation est détournée devant chez moi. J’ai une amie qui a des problèmes j’espère pouvoir l’aider. Moi aussi j’ai hâte de voir toute la famille la semaine prochaine. C’est un samedi tévé avec une bonne discussion entre mon lecteur de Deux-Montagnes et moi. Les gens sont impatients ils klaxonnent… J’écoute ce que dis mon senti, ça passe d’une émotion à l’autre de choses que je n’ose mettre en mots. Je sais pas pourquoi j’étais ému de voir le mariage du prince Harry, c’est des histoires de bonnes femmes… Les pauvres comme moi ça habite toujours des quartiers en rénovation, y’a pas beaucoup de travaux à Ville Mont-Royal où à Westmount. Heureusement c’est pas des inondations… J’écoute ce que ça dis, étrangement j’arrive plus à mettre en mots spontanément, ça se promène dans ma tête passe d’une idée à l’autre et j’en bave littéralement. J’ai souper d’un steak de pommes de terre, carottes et brocoli, c’est pas de grandes recettes ni de la grande cuisine mais y’a l’essentiel de légumes… C’est pas ça qui fait de la grande littérature, j’aimerais donc ça avoir le talent d’un grand écrivain… Je trouve pas ce soir, je pense à l’amie. La question c’est toujours de vous écrire d’une manière décente mon senti, j’y arrive toujours mais je dis pas grand-chose, j’essais de me rappeler ces jours de camping sous la pluie à lire, me souviens d’un ami français du regretté patriarche… J’écoute en essayant de faire le tri de tout ce qui me passe dans la tête. Je deviens vieux, ceci n’est pas un passe-temps, je m’y donne de toutes mes forces… Dehors j’entends du old-school qui viens d’une voiture… Je pense à une connaissance qui travaillait à la Société des Alcools et aussi à ma regretté sœur. Le ciel s’est couvert il pleut, c’est samedi soir je suis seul mais c’est pas mal. J’ai pas envie de me cacher derrière quelqu’un. J’ai mangé un dessert, un gâteau Mae West, je crois qu’ils sont uniques au Québec… Souvenir de mes insomnies quand j’avais des rages de dents, ça faisait tellement mal j’aurais aimé qu’on m’amène à l’hôpital, à la fin j’hésitais plus à la moindre douleur je me rendais chez l’arracheur de dents. Encore et toujours ce désir d’être un littéraire pourtant j’ai arrêté très jeune d’aller en classe, je faisais plus mes travaux scolaires. J’ai payé en faisant mille métiers et j’ai eu mille misères. Mais oui, je suis un assisté, fallait pas s’attendre à grand-chose, j’étais romantique de ceux qui disent y’a pas de sot métier. J’en ai pas appris un. Lentement je vieillis, à soixante-deux ans je me surprends encore à regarder les offres d’emplois, c’est triste ce que je vous raconte là, la fin d’une vie de bum. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vraiment clore. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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