vendredi 6 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout le monde va bien, la médiatrice culturelle à finalement reçu mon texte, mes excuses à tous ceux que j’ai embarrassé avec mes appels téléphoniques. Je vous écris ça du fond de ma nuit… La semaine passée à cette heure-ci j’étais à Lille c’est étonnant comment le temps passe vite. On m’a dit de respirer par le nez avant un prochain départ. Je déteste quand une femme comprend que je travaillais dans la construction, j’ai juste fait des petits travaux chez des particuliers rien pour bomber le torse et dire de façon virile que je travaillais dans la « construction ». Je peux dire que maintenant je suis content de ma vie parfois j’ai peur que tout s’écroule que je retombe à zéro dans cette folie déprimante et mortelle qui reviendrais. Si j’ai bien compris les musiciens français font pas des jam sessions mais des beaufs où des bœufs je sais pas trop. J’ai pris une douche et comme toujours me suis parfumé, c’est narcisse qui parle pourtant je me suis pas longtemps observé dans le miroir… J’ai l’odeur de gaz intestinaux en tête, c’est comme ça dans les bars on bois et on pète, pour ça on est mieux chez soi. Je vous ai pas parlé d’Air France avec qui j’ai fait un bon voyage, la bouffe étais bonne, pour le train c’était bien aussi pas besoin de composter le billet, le contrôleur à scanné et tout était o.k. pour ce qui est du jet lag j’en ai pas tellement eu… À la création répétition, y’a un type qui nous observe, je sais pas ce qu’il fait là j’ai envie de demander qu’il quitte la salle si il veut pas jouer. J’irai pas jusqu’à vous dire le montant de ma paye, surtout que pour le moment le théâtre que nous créons est pas rémunéré. Je continue quand même ma participation…  À Lille dans la gare on tolère les mendiants, quelques euro des cigarettes pour chasser cette immense solitude que crée la maladie, on mendie pour avoir un contact humain on sait pas trop comment s’y prendre on espère toujours rencontrer la personne qui nous sortirais de cet univers de maladie mentale solitaire. Quelques euro pour un café au bistro… L’armée est présente lourdement armée, ils marchent du même pas lent, ils sont trois aux aguets.  J’ai pris le train pour Nîmes suis descendus à Charles-de-Gaulle et j’ai rejoint l’embarquement pour Montréal. Maintenant je trouve plus, je trouve pas, c’est le week-end y’a pas de courrier, l’anniversaire de l’ami agent de programmation c’est à la fin du mois. J’aime toujours le parfum du matin. Plus tard ce matin j’irai au supermarché acheté de quoi manger, je vais laisser le temps à la nuit de se terminer. J’ai vu que les snowbirds renouaient avec leurs amis de Myrtle Beach. J’aimerais bien qu’ils ramènent le printemps ici il neige. J’ai presque terminé ça m’a fait plaisir de vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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