lundi 16 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est plus fort que moi, je me suis réveillé et je me suis levé pour vous écrire. C’est la nuit de lundi à mardi, il est un peu tôt pour attendre le facteur. Je suis décati avec mon écriture aujourd’hui tout est à la vidéo pourtant écrire c’est mon médium, j’adore ça. Hier j’ai regardé des émissions voyages dont une sur les hôtels de luxe à Paris, tellement riche j’ai pas pu m’empêcher de penser que ça en étais pornographique à en donner mal au cœur. Une bonne façon par exemple de distinguer l’art nouveau de l’art déco. Quand je voyage j’aime bien mes petits hôtels sans histoire, le petit déjeuner en groupe au premier étage, hier un copain m’a demandé si je déclarais mes voyages à la sécurité du revenu. J’ai répondu non comment dire que cette façon de faire pour moi c’est l’équivalent de la prison, assigné à résidence sans droit de voyager elle est où la liberté. On veut que nous soyons des citoyens intégré mais on nous empêche de vivre comme la moyenne des gens je sais pas si vous comprenez quand on trouve une façon y’a déjà de ridicules barêmes. Je trouve ça triste. Comme si la série les Bougons c’était la réalité, je crois qu’elle a contribué à nous stigmatiser on est pas tous des fraudeurs quand tu a le choix entre payer le loyer et manger c’est un non choix, qui vivrais en santé à ne bouffer que des macaronis au fromage. Où à manger dans les restaurants populaires, à l’atmosphère si dépressive… On nous parque tous ensemble dans des lieux de pauvreté. Moi je me remonte en pensant aux quelques personnes avec qui je discute en voyage, le sympathique chauffeur à Madrid et mon collègue de voyage algérien dans le train entre Lille et Charles-de-Gaulle. Je sais bien qu’on nous vois se berçant entre chaque début de mois, pas trop actif mais toujours avec nos semblables prestataires. Je m’enfonce! Je m’enfonce! C’est pas de la fraude c’est de la survie… J’ai besoin de voir autre chose que les refuges du bas de la ville, probablement que je vais finir mendiant mais en attendant j’en profite, quand je voyage et que je raconte mon histoire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Le combat est pas finis, je grandis un peu plus chaque fois… J’en profite pour saluer un ami lecteur du plateau. On s’en sauve jamais de la pression que ce soit celle du patron qui vous menace parce que selon lui vous avez un mauvais rendement, où la coupure de votre prestation de sécurité du revenus parce que selon les fonctionnaires vous y avez pas droit. On peut pas juste vivre tranquillement sans faire de mal à personne… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que j’ai pas à m’inquiéter qu’il y a personne après mes quelques dollars, je sais que ça leur couterais cher de récupérer cent dollars. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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