lundi 16 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le verglas a fondu, j’ai reçu du courrier mais pas les choses que j’attendais. Discuté bateau avec l’ami navigateur semble que les marinas dans les antilles c’est très cher sans compter le voyage jusque là-bas. Moi je serais pas un bon marin, ça me prends de l’espace pour marcher, le voilier est pas assez grand et c’est le genre de bateau sur lequel il faut toujours travailler. Un autre ami viens de me téléphoner, il aime pas parler des soins qu’il a reçu à l’institut Louis-Philippe Pinel, émotivement ça vient le chercher, l’ordonnance de soins entre autre… Moi je suis content de pas être passé par là, j’ai toujours gardé ma liberté. J’ai pas eu de difficulté à avoir mon passeport. Me souviens quand même de cette jeune femme de l’hôpital Pinel qui me suivait d’une certaine façon ça me rassurais, depuis que je me rétablis j’ai pas de visite de ce genre. Je m’identifie beaucoup avec les gens qui souffrent où qui ont souffert… Je me souviens plus si je vous l’ais dis dans la prochaine création collective au Théâtre du Nouveau Monde je vais jouer un transgenre, ce seras pas facile… Les snowbirds sont encore au États-Unis ils attendent que la tempête passe, cette semaine j’ai une répétition pour un cabaret littéraire et théâtral, À votre santé! Libraires à domiciles présentés par l’association des libraires du Québec. Le show c’est lundi prochain… Au pavillon Lahaise à l’auditorium de l’institut universitaire en santé mentale de Montréal de midi à treize heure trente. Quand j’écris comme ça c’est pas très littéraire, j’ai hâte que ce soit ensoleillé. Le plus près de l’université que je serai ce seras l’institut ça prend des universitaires pour soigner les moineaux comme moi. Je comprends pas le désir qu’ils ont tous, les gens en rétablissement, de devenir pair-aidant dans le réseau… C’est pas plus facile et selon moi ça peut être dangereux pour son rétablissement, ne serait-ce que pour l’alcool on se vend l’idée que maintenant près du normal on peut se permettre un verre où deux et c’est la chute on se retrouve dans une psychose toxique. Je pense à ce que je vais lire Au cabaret littéraire, je vais en parler avec la médiatrice culturelle. Je devrais laisser aller tout ça, j’ai pas de pouvoir là-dessus. Je vais faire ce qu’on me dis de faire comme lecture. J’ai déjà le trac, je veux pas ruiner le spectacle… Battus, je me sent déjà battus, pourtant quand j’y pense je fais de mon mieux ça semble pas suffisant, la grande écriture demande plus que ça moi je suis qu’un écrivaillon à la petite semaine. Ça brise pas ma solitude… Est-ce bien nécessaire? Je sais pas comment rendre mon écriture utile. Ce soir je tombe pas dans le désespoir. Quelques mots encore de mon écriture de bouffon. Je terminerai pas sur plus d’autodénigrement. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

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