vendredi 13 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je me relève, j’ai pas beaucoup dormis, me  suis préparé un café. Je manque d’inspiration, je baille en pensant à ce que je vais vous écrire. J’aime bien voyager ça renouvelle mon senti quotidien. J’ai conseillé un médicament pour le mal de dos à la matriarche, un anti-inflammatoire, je crois qu’elle a peur de le prendre, de se faire donner une ordonnance, c’est l’ancienne mode, acétaminophène, même si ça change rien et souffrir… J’ai pas reçu le courrier que j’attends, me suis brûlé l’œsophage avec une patate chaude, j’ai le nez irrité, ça fait mal… J’ai ouvert la fenêtre un peu d’air frais ça peut pas faire de tort, ce soir y’a beaucoup de circulation étrangement, c’est pas la saison, y’a un parfum de sauce à spaghetti… J’écris à l’heure où avant je sortais, je passais quatre ou cinq heures au bar parfois sans parler à personne d’autre qu’au serveur pour commander une bière, c’était sordide. Une autre odeur, du bois qui brûle dans un foyer. Souvenir du poêle à bois chez le patriarche… Ai ouvert un sac de chips, ça me rappelle mémère qui nous en servait quand on était en visite. Peut-être que les pièces de théâtre de Michel Tremblay on changé des choses. Mais chez le patriarche c’est resté pareille qu’avant, travail, mère à la maison pour élever la trallé… Y’a eu une révolte contre le père mais ça n’a pas été long on a mis le révolté à la porte… Je crois qu’une femme parlerait mieux que moi de cette révolution. Moi ce que j’ai connus c’est l’univers des cabarets, on appelait ça des boîtes à chansons, on essayait de se faire une « culture » avec les filets de pêche et les raquettes sur le mur… Je pense encore à cette avancée de centre culturel d’une ville de la couronne nord… Je cherche encore ce qui nous avancerait depuis plusieurs années ont dirait que tout est figé, les structures sont là, festival de tous les genres… Je suis trop vieux c’est choses-là c’est plus pour moi, Voivoid et Roch Voisine c’est pas le même public. Ce soir on entend les motos et mon texte est très faible. Je cherche à savoir ce qu’aurais été ma vie sans révolution tranquille, sans mai soixante-huit faut savoir que dans mon enfance on disait encore le chapelet en famille. À genoux devant le crucifix, les coudes sur le siège d’une chaise, on se disait que c’était qu’un mauvais moment à passer. La ville a brisé tous les élans de piété… Les fous de mon genre on enfermait plus ça, l’asile était plus nécessaire étrangement l’idée du normal, de la normalité étais toujours présente… Voilà où j’en suis ce soir… Schizophrène oui mais personne aussi. Un peu de spiritualité dans tout ça sans pourtant idolâtrer  les gens d’église. Voilà sur quoi je termine, je fais une petite prière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je serais très heureux de vous revoir à la prochaine j’espère!!!
Bernard

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