mardi 10 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai reçu du courrier à propos de mon impôt de Revenu Québec. Tout est o.k. mon lecteur de Deux-Montagnes est un champion c’était un rapport électronique qu’il a fait. J’ai fait une sieste, le téléphone m’a réveillé, la journée passe lentement semble que c’est pas urgent de faire un compte-rendu du voyage au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal… C’est long comme nom ça me coupe l’inspiration, j’ai une difficulté majeure c’est de trouver des nouveaux thèmes, ma vie intérieure ça tiens pas toujours la route. Je veux pas me coller à l’actualité y’en a beaucoup qui le font mieux que moi. Le mois commence à peine y’en a plusieurs qui ont plus un sou, les cigarettes coutent cher…  Ce sont les réalités du goulag occidental, sans parler de ceux qui perdent leurs temps à la taverne, qui empruntent de l’argent au shylock, le mois suivant tout est à recommencer. C’est déprimant tout ça je vais essayer de vous raconter autre chose. Maintenant je préfère beaucoup rester chez moi, je suis pas seul à écrire c’est pas trop difficile c’est le propos qui donne de la difficulté, pourris ce que j’écris en ce moment pourtant j’écoute comme toujours mon discours intérieur… J’y arrive pas je cherche aussi de l’inspiration pour la pièce de théâtre demain y’a une répétition ça va peut-être m’en donner. Je me jette toujours tête première dans un texte mais j’ai pas encore appris à écrire. Je flotte sur les mots me nettoyant les ongles avec mon couteau suisse. Ça a pas de bon sens mais c’est pas important, je veux juste l’émotion, pendant ce temps-là les musiciens rocker répètent pour donner un show régler au quart de tour ce week-end, une gig y’a pas plus important pour un band, les gars vont en profiter pour cruiser les spectatrices, les femmes romantiques aiment bien les artistes… Je sais pas trop comment mettre fin à cette torture d’écriture, l’ami sclérosé croyait que j’évoquais ça dans un texte précédent,  mais non! Je réussis toujours malgré tout à écrire, c’est répétitif mais c’est là… Cet après-midi on est bien, chez moi il fait chaud. Parfois j’ai envie de m’enfoncer une pique dans le cœur je suis trop vieux pour la poésie, je suis qu’une âme en peine, le vieux rocker savait ce que le rock coûtait, la démolition de la musique à papa, quand même aujourd’hui les pères écoutent sans trop savoir pourquoi, y’a pas, y’a plus de révolution rock, on porte plus de coat à queue on porte des coats à clous. Voilà c’est l’anarchie qui s’installe dans mes mots, Plamondon écrivait «  j’aurais voulu être un artiste... pour être un anarchiste et vivre comme un millionnaire » Ça va mal quand le poète pique les mots des autres. Je m’en veux de plus être capable d’originalité. J’arrête ça là de toute façon vous savez… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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