lundi 5 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore debout cette nuit, je sais pas trop quoi vous écrire. Hier j’étais à une rencontre du groupe d’entraide le matin et dans l’après-midi j’ai eu un atelier théâtre au Théâtre du Nouveau Monde, c’était fort intéressant. Je vais essayer de rédiger quelque chose pour la semaine prochaine. Ce soir j’ai une réunion du conseil d’administration d’Antenne communication, la semaine à commencer en fou. Je sais pas si on peut dire ça, comme toujours j’y vais avec mon senti, j’entends ronfler le voisin… Hier je suis revenus en marchant du théâtre, dans l’après-midi j’ai eu la chance de saluer la directrice. Mon corps n’est pas à vendre, mon cœur non plus et j’ai que le silence pour parler de mon âme. J’essais d’écrire à chaud de dire l’espérance au matin, vous savez et je me traine dans cette écriture du vouloir insomniaque. Je sais que parfois ma prose vous touche plus mais j’arrive pas toujours à cet état… Je suis assis en caleçon devant l’écran de mon ordi et j’essaye de vous dire… Hier j’ai traversé le quartier gay à pied, c’était très vivant, un gars sortais du sauna avec une gentille odeur de savon. Voilà où j’en suis… J’ai de la difficulté à nommer l’émotion, la nuit comme ça tout est bien silencieux, je suis beaucoup moins paranoïaque beaucoup moins peureux, j’essais de dire ce que je veux.  J’espère encore et toujours, je ne pense plus à la mort… Le voisin ne ronfle plus il est surement réveillé, à cette heure ci y’a des oiseaux de nuit encore debout, dans la nuit de lundi à mardi les boîtes sont quand même assez tranquille. Parfois quand je marche c’est comme si j’avais une épée de Damoclès aux dessus de la tête, j’ai peur tout simplement peur de la ville, je sais pas pourquoi, je sens une menace quelqu’un dans mon dos c’est l’angoisse… Dans le goulag occidental, la neige est presque toute fondue. À la campagne les érables coulent ça fait le bonheur des acériculteurs. Dans le frigo j’ai encore un peu de sirop… Lentement je médite sur ce que je veux vous écrire, l’idée c’est pas de faire mon intéressant, juste d’écrire le malaise où le bien-être, bien-être une expression souvent associé à la pauvreté à des prestations d’aide monétaire accordé par le gouvernement pour survivre en dernière instance… Le malaise est souvent là même si à tous les jours j’essais de faire du mieux que je peux. Je fais pas chanter personne, je saurais pas comment faire, le mal je suis pas très bon là-dedans. J’en ai presque terminé pour cette nuit, je suis vidé. Pour la photo qui va illustrer ce texte je veux juste vous dire que je suis pas infographe. Je crois que le voisin lave sa vaisselle pendant ce temps-là le texte achève, j’ai de la misère à terminer mais lentement j’y arrive me reste plus qu’à vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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