jeudi 8 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis prêt à partir. J’ai mon billet d’avion et ma réservation d’hôtel pour la fin du mois. Cette semaine j’étais très nerveux mais tout s’est bien passé. Ce soir je suis calme ça me fait du bien. La semaine prochaine je vais préparer ma communication. J’ose pas trop encore vous imposer mon senti. Je vais voler sur Air France, je crois que c’est bien… L’hiver s’achève encore avec la neige bientôt le printemps je crois… Je pense à nos snowbirds et à leurs Courailleuse à la chaleur en Floride. Dans l’avion je vais avoir la vidéo individuelle, j’ai trois paires d’écouteurs de mes vols précédents. Je suis heureux de partir pour quelques jours et d’aller voir ce qu’ils font en santé mentale, les innovations participatives dans les autres pays. Je crois que je serai un bel exemple de où on est rendus au Québec. Je vais voir si les stigmates sont toujours présents dans les vols d’avions internationaux. J’ai pas l’intention de faire scandale. Je racontais hier à mon lecteur de Deux-Montagnes que j’avais retrouvé mon bon pas de marche je suis très heureux de ça. Aujourd’hui c’est la journée de la femme, pas la fête, mais la commémoration des différentes luttes que les femmes ont menés et mènent encore pour l’égalité dans toute les sphères. Parfois je me plaint mais j’ai pas subis la discrimination et pas vraiment l’ostracisme qu’ont vécues plusieures d’entre elles… Parfois je suis un peu macho mais j’ai pas le tour avec elles. J’ai repris la rédaction des cahiers, ai relu le carnet de notes espagnoles, je crois qu’il y a quelque chose a faire avec ça… Avec l’âge je m’intéresse au monde, la sexualité ne me mène plus ça aussi j’en suis heureux. Vous pouvez dire que je suis un vieux fou je suis très confortable avec ça. C’est du domaine du sentis, je suis un peu fatigué, de dire les mêmes choses avec les mêmes mots, c’est pour ça que j’essais de vivre du nouveau. Je pense à l’hôtel de Lille, c’est quatre étoiles ça doit être pas mal. Ma place dans l’avion est sur le côté de l’allé c’est ce que je préfère… Un paranoïaque comme moi « normalement » ça voyage pas, mais ça fait partie aussi de ma folie de me battre contre ça. Je pense aux cris que j’ai entendus dans le métro hier c’est tout comme si ces gens savaient que j’avais cessé un médicament, comme si ils travaillaient pour une riche compagnie pharmaceutique qui me persécute… J’ai entendus mais j’ai pas vus ce soir je suis très calme là-dessus. C’est pour ça que j’aime plus sortir la nuit. Pendant ce temps-là chez moi, les voisins cognent les portes heureusement ce seras jamais comme la maison de chambres. Je suis solitaire mais je crois qu’il vaux mieux être deux pour se réconforter. Ce soir c’est comme ça que ça se termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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