samedi 31 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comme vous l’avez vu ce matin je suis allé marcher dans le centre-ville de Lille. C’est un exemple avec ses rues piétonnières. Ceux qui se demandent comment s’appelle la tour sur les photos c’est un beffroi. Cet après-midi je me suis reposé j’ai regardé la télé, à l’hôtel il faisait des travaux électriques… Je quitte demain dimanche de Pâques, j’ai bien fait de prendre quelques journées de plus. Je suis un peu inquiet je veux pas rater mon train. Enfin! Je peux pas tout prévoir, je vais rester dans le moment présent. Je vais faire mes bagages. C’est étrange en voyage mon discours intérieur est presque absent,ça m’auras fait du bien de partir. C’est pas une très belle phrase, hier aux journées y’avait de très jolies dames… Ici la nuit s’en viens, je vous dirais que je suis pas dans de beaux draps, j’ai remarqué qu’il y avait quelques itinérants, pas beaucoup on m’a demandé de l’argent et une cigarette deux où trois fois. Je pense que c’est une réalité pour toute les villes. J’ai bien aimé voir qu’il y avait une brasserie André, je pensait à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’y ai pas mis les pieds je fréquente plus ce genre d’endroit. Voilà ce seras tout. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 30 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lentement mon voyage s’achève, j’ai bien dormis, ici il est deux heure du matin.. Je serai bientôt de retour si tout va bien. Aujourd’hui je vais peut être aller marcher au centre-ville si il pleut pas trop. J’ai rencontré des gens sympathique aux journées  empowerment . Je pense à un ami directeur d’hôpital et j’ai eu une bonne discussion avec un jeune psychiatre. Parlé aussi avec un gars qui travaille à la mythique hôpital Sainte-Anne à Paris.Une amie belge m’a donné du chocolat pour mon groupe de support. La télé est ouverte sur une chaîne de nouvelles,j’ai réussis à écrire mon « rapport » sur les journées, me suis servis de mes notes. C’est samedi saint et demain Pâques, le chocolat… J’ai deux heures entre le train et l’avion dimanche ça devrais le faire. J’ai beaucoup aimé mon expérience. Y’a un hollandais que j’ai trouvé un peu rough, il disait avoir eu la schizophrénie comme on a un rhume et que si tu a pas de cœur tu devrais pas être là. Tout ces gens ont du cœur de la compassion. Y’a cette femme sympathique qui deux fois en deux jours m’a appelé un taxi, j’ai bien rie avec elle. Je crois avoir atteint mon but j’ai parlé de ce dédommagement monétaire qu’on veux nous enlever. Ça me fait tripper d’être en Europe. Je vais essayer de vous parler de mon senti, c’est pas mauvais je suis pas tellement angoissé, voilà ce que j’avais à écrire cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 29 mars 2018

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Quand je suis en voyage et que je veux me faire plaisir je m’achète une orangeade Fanta. Je la trouve toujours meilleure que chez nous. Je reviens sur la journée d’hier ça c’est bien passé, les gens  ont aimé ma communication. J’en avais tant à leur dire, j’en ai beaucoup oublié. Demain vendredi saint les journées se terminent. J’ai beaucoup parlé d’argent les budgets qui ont diminué, comment pour les patients partenaire le dédommagement monétaire est important. Quelques personnes se sont avancées pour dire qu'elles étaient  d’accord avec moi. Une T.S. A parlé de bénévolat, ça m’irrite d’étre autour d’une table avec des gens grassement payé et moi d’en être qu’au bénévolat. Voilà pour tout de suite je vais essayer de rèdiger un rapport.

Bernard

mercredi 28 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je vais essayer de vous en donner plus à lire. Aujourd’hui il vas y avoir quelques éclaircis. Je suis nerveux je fait ma communication cet après-midi. Le centre ville de Lille est presque tout piètonnier, y’a des boutiques avec des produits dispendieux, hier soir j’ai regardé l’émission des Racines et des Ailes. On y montrais la forteresse de Besançon, une ville où je suis allé lors d’une visite précédente. Je crois que le nom de l’architecte c’est Vauban. Je reviens à mon senti, je suis toujours étonné de vivre de si bon moments. Hier je cherchais mon chemin pour me rendre à l’office de Tourisme, les gens ont répondus très gentiment. Malgré le froid y’a quelques bistros qui installent les chaises et les tables en terrasse. Je crois qu’on veux faire arriver le beau temps. Voilà un signe d’évolution, on envois un « malade » faire une communication q-mer. J’ai quand même hâte d’être aux journées. Les gens sont gentils ils me disent bonsoir… C’est la nuit je suis remis du décalage horaire,ça se promène quand même beaucoup dans ma tête, dans le train entre Paris et Lille en passant on peut voir beaucoup d’éolienne.J’arrête,je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!
Bernard

Au présent

Bonjour!Bonsoir! Aujourd’hui c’était Lille sous la pluie. Je me suis perdu dans les rues piétonnière du centre ville, ai cherché l’office du tourisme où je me suis procuré une carte de la ville. On dirais que le temps s’éclaircit. J’ai dormis cet après-midi, je me remet du décalage horaire. C’est quand même une belle ville Lille. Y’a pas de photos je les ai pris avec mon appareil. Pour ce qui est de mon senti en voyage c’est plus calme. Hier tout s’est bien passé le vol et la correspondance avec le train.Voilà!

Bernard

mardi 27 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis maintenant à l’hôtel, suis allé manger de l’agneau dans un bistro, c’étais bon. J’ai dormis une partie de l’après-midi. Suis passé sur la rue Marguerite Yourcenar. Dèjà mercredi demain, ici il pleut c’est triste à mourir, heureusement qu’il y a les bistros pour mettre de l’ambiance. Je crois que je vais bien dormir cette nuit. Demain j’ai ma journée, je vais essayer d’aller au centre de Lille voir le beffroi. Pour vous c’est le matin je suis tout à l’envers!
Bernard

lundi 26 mars 2018

Au présent

Bonsoir!Bonjour! J’ai passé la fouille, je suis maintenant sur le quai d’embarquement. J’ai voulu manger mais les sandwichs à douze dollars c’est un peu cher… Y’a un gars qui' avait spotté mon sac à dos, il m’a dis qu’il fallait être millionnaire pour avoir un sac pareil. Je sais c’est dispendieux mais c’est de la qualité. Je suis loin de mon senti ce soir, lentement l’horaire d’embarquement approche. J’ai de la lecture, le programme des journées. Je vous laisse là-dessus.
Bernard

dimanche 25 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà dans la nuit, un peu moins de vingt-quatre heures avant le départ. Mes bagages sont presque prêt… Je vais vérifier si le vol est prévu. J’ai un peu dormis comme souvent je suis réveillé dans la nuit. Je serai pas partis longtemps c’est pas la peine de sortir les mouchoirs. Je vais me rendre à l’aéroport assez tôt. J’ai hâte de prendre le train à grande vitesse pour Lille. Mon mal de dos est disparu… C’est lundi y’a des façons plus désagréables de commencer la semaine. Douché parfumé, je vais changer de continent, l’Europe, La France. J’espère qu’il y aura du beau temps… Un copain me demandait combien de fois j’étais allé en France? Quatre ou cinq fois je l’aime bien la France… Je vais me rendre à l’aéroport avec les transports en commun. J’essaye d’y aller avec mon senti, je vous écrirai peut-être quelque chose dans l’avion à moins de changement je vais avoir un terminal vidéo à mon siège… Étrangement j’ai souvenir de ce drink, le stinger, cognac et crème de menthe… Non! J’en boirai pas, j’ai pas envie de me tuer… Viens de manger deux croissants, c’est toujours la tentative de dire comment je me sent mais j’y arrive pas… Toujours le souvenir de la maladie dans son plus intense… Je sais que le bof est un de ceux qui crois que tout a été dit dans l’art, oui mais pas par moi, l’unicité, ce qui fait qu’on est unique personne n’écris comme moi… Mon ami l’agent de programmation devrais me téléphoner avant que je parte. Je vous écris ça et après je retourne dormir. Je pense à mon coin préféré à l’aéroport, je m’installe presque toujours là avant de passer les douanes. J’aime beaucoup m’asseoir sur le quai avant l’embarquement et regarder les avions. J’arrive toujours tôt pour être bien certain d’embarquer. Cette nuit c’est très silencieux, y’a pas beaucoup de circulation automobile. J’ai sommeil. J’ai le nez sec ça me fatigue, un autre petit bobo qui va disparaitre. Je sais pas comment ils vont m’accueillir là-bas. J’espère qu’ils seront pas trop dur. Je vais partir de chez moi vers dix heures et demie, onze heures. Cette nuit c’est pas très intense ce que j’écris, je suis heureux d’avoir le temps de partir. J’ai le siège du côté de l’allée dans l’avion… Je suis anxieux pas angoissé, j’écoute ce que dis ma voix intérieure, pas grand-chose. Je vais essayer de rien oublier comme bagage. Il va pleuvoir à Lille, je me souviens plus qui disait il faut faire les choses pas se laisser arrêter par des gouttes de pluie. De la gare à l’hôtel je vais prendre un taxi… Le frigo viens de s’arrêter, je ne me laisse pas emporter par l’anxiété, ça devrais pas être trop compliqué à l’aéroport c’est fait pour du monde, ils ont dû y penser. Vol direct sur Paris après le train jusqu’à Lille. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Départ demain… Aujourd’hui c’était un beau grand soleil, vraiment le printemps… J’ai regardé un film sur le décollage d’un avion d’Air France… Demain je serai à l’aéroport Trudeau. Je suis un peu nerveux, je m’arrache les poils du nez. L’aéroport et l’avion ça va c’est quand je serai en France pour ma correspondance avec le train vers Lille j’espère que ça va bien se passé. C’est un peu ça l’aventure… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour tous les services qu’il me rend. Je vais essayer de bloguer avec ma tablette électronique en France… Je pense que la nuit va être courte et la journée de demain longue. Je vais vers mon senti, je pars lundi soir j’arrive mardi matin, je vais vérifier si j’ai toute la paperasse qu’il me faut, le billet électronique, le voucher de l’hôtel, l’adresse, et l’adresse des journées. L’ami agent de programmation dois me téléphoner demain pour le moment tous se passe bien… Je me souviens du transfert vers le métro à Heathrow à Londres, ça c’était fait facilement, ça doit être simple aussi pour le train à Charles-de-Gaulle… Au pire je demanderai à un agent de bord comment faire… Demain je vais commencer à prendre des notes dans le cahier… Je pense au snowbirds et à leur Courailleuse, quand ils vont revenir le beau temps va être là. Je vous écris ça lentement ce soir, j’ai rien de spécial à vous raconter, je veux juste vous faire lire pour le plaisir. Je suis pas tellement anxieux, j’essais d’imaginer ce que ce serait si je restais bloqué à Lille avec des hallucinations… Ce sont des journées santé mentale je crois qu’ils comprendraient mais ça me sert à rien de mettre ça au pire… Je m’en vais pas visiter l’hôpital psychiatrique, je vais parler de patient partenaire de rétablissement et de dédommagement toutes des choses que le ministère questionne. Je vais essayer de ramener une couple d’idées et d’être prudent pour un paranoïaque ça va de soi. J’ai hâte de voir la chambre d’hôtel c’est un trois étoiles avec petit déjeuner… Le soleil se couche, ça va me faire un autre voyage. Je dois être à l’aéroport au moins trois heures à l’avance et un jour à la fois je vais essayer de pas consommer. Ma lectrice de Deux-Montagnes va bien je suis heureux pour elle. Tout le monde sait que je pars en voyage, personne va me chercher… Ce sont les journées du Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale. J’imagine que les sommités en santé mentale vont être là… Je vais faire ma communication humblement, c’est comme je racontais à mon ami agent de programmation, je suis un ti-pit… Je pense quand même que c’est important ce que je fais, il y va de mon rétablissement… J’y suis arrivé encore ce soir, j’ai écrit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une bonne note. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

samedi 24 mars 2018

Au présent



Re-bonsoir! Bonjour! Dimanche égaré, toujours les même chevaux de bataille. La stigmatisation et le dédommagement… Le rétablissement aussi… L’argent à un grand rôle dans tout ce qu’on fait. J’ai une petite anecdote pour illustrer ça, à une époque pas si lointaine on nous consultais déjà mais on nous payait avec un ticket d’autobus ce qui fait que si je voulais un café j’étais obliger d’emprunter où de quêter quelques dollars pour me le payer ça contribuais pas à mon rétablissement mais encore aujourd’hui on nous dédommage pour notre savoir expérientiel, ça me permet de me payer un café et le montant d’argent donne de la valeur à ce que je dis, ça rehausse l’estime que j’ai de moi. Y’a encore beaucoup de problème à régler mais je crois qu’on était sur la bonne voie  semble à ce qu’on dis que le ministère veux arrêter ça, faut comprendre que ces activités contribuaient activement à mon rétablissement et selon moi permettais d’éviter des hospitalisations qui si on fait la balance des comptes une activités payer une somme minime versus une hospitalisation des coûts dispendieux, me semble que le choix est pas très difficile. Je parle souvent des devoirs versus les droits quand on est bénéficiaire de la sécurité du revenus on roule pas sur l’or certains doivent parfois faire le choix entre payer le loyer, un devoir où acheter de la bouffe. Le petit montant qu’on nous donne permet de joindre les deux bouts. Hier je disais on est pas un pays du tiers monde on est un pays riche qui devrais permettre à ces citoyens les moins bien nantis d’ajouter à leurs assiettes de revenus, sans pénalité. Je me souviens toujours de l’époque où je ne recevais qu’une centaine de dollars et où je dormais dans le salon des copains, pour en sortir et me permettre de retourner au étude j’ai du faire faire un papier du médecin qui disait que j’étais schizophrène. Je réussissais à payer le loyer et payer de la bouffe, je faisais du stop pour aller à l’école malheureusement j’ai pas terminé, les professeurs étant donné mon âge déjà avancé me conseillait de m’inscrire directement à l’université. Tout ça c’est passé, je vais mieux, je me suis trouvé tardivement une vocation j’essais d’aider mes pairs en propageant le mot que le rétablissement est possible, qu’on peut aller mieux. Je ne suis pas guéris en santé mentale faut s’éloigner de ceux qui se disent guéris, cette semaine mon propos aux journées du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé seras de cette teneur, toujours la même thématique, « Patient Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? » De vous écrire ça, me permet d’y voir plus clair, je sais qu’académiquement ça vaut pas grands choses, je suis pas aux études, je ne participe à aucune recherche, c’est juste le son de cloche d’un patient partenaire qui se rétablis et essais de faire un peu plus que survivre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!


Bernard


 


 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis de retour, de la bibliothèque de Boisbriand et de l’événement Livre Ouvert. C’est quand même demandant de parler de soi et de faire un retour en arrière sur ces maudites années de souffrance. J’espère que je fais une différence, mon idée c’est toujours d’aider, dire que le rétablissement est possible… Aujourd’hui dans le centre-sud la neige à beaucoup fondue. Y’en a qui ont sortis leurs motos. J’ai bien aimé passer ces quelques heures à la bibliothèque. On m’a demandé si j’étais heureux, j’ai répondu oui des événements comme ça permettent de parler sans le brouillage alcoolique, la comorbidité. On rencontre des gens intéressants qui nous font parfois des confidences, je respecte ça. Encore une couple de dodos et je m’envole pour la France, Lille. Dans l’avion je vais essayer de préparer ma communication… Ce soir je suis chez-moi et je vous écris… La nuit tombe, je répète l’intitulé de ma communication « Patient Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? » Y’a des choses de l’ordre du dédommagement monétaire qu’on accepte pas dans le réseau de ce côté-là on peut pas jouer le livre ouvert, uniforme voilà ce qu’on veut avec un emploi détestable qui nous fait suer et la peur de le perdre à tous moments. Je sais vous aller dire que je suis un loser, mais je fais avec ce que j’ai. On me demandait sur quoi j’écrivais? J’ai répondu mon senti avec de l’autofiction bien que ce soit rare que j’invente des choses. Les voix elles étaient dans ma tête, elles sont disparues, il en reste plus qu’une c’est la voix de ma conscience qui s’agite. La question de la littérature, les barjos comme moi devraient se coucher et dormir là-dessus, l’idée c’est pas d’être une rock-star mais juste un écrivain… Je pense à mon nom de famille très français, j’aime ça. À la bibliothèque j’ai vu de magnifiques livres Taschen sur les super-héros Marvel, ils étaient vraiment beau… Demain je crois que je vais aller à la librairie essayer de trouver un roman qui se passe à Lille. J’entends le tic-tac de l’horloge, mon écriture a pas vraiment une belle forme, c’est pour ça que j’écris c’est jamais définitif… J’avais mal dans le dos ça a finis par partir. Je sais! Je sais! Les blogs c’est pas sérieux ce sont les paparazzis de la littérature, c’est pas de la vrai écriture! Mais enfin qu’est-ce que vous voulez? La plume et l’enluminure? Je pense au décalage horaire , c’est pas si mal ce seras pas la première fois… Je baille, j’en ai beaucoup donné aujourd’hui. Je crois toujours que les gens aiment pas ma façon de vivre, mes revenus. Je finis comme j’ai commencé ça m’obsède et ça me fait mal… Je suis pas un raté non! Non! Non! Ce soir je suis calmement chez-moi et je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour dire que j’apprécie. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard  
 

vendredi 23 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà encore que je m’adonne à ma passion, ce matin je vais à Boisbriand pour une séance de Livres Ouvert. Me reste plus que deux nuits avant de partir. Mes bagages sont fait me reste  que quelques articles de dernières minutes. Me suis réveillé avec des brûlements d’estomac, c’est la pizza y’a rien de poétique là- dedans c’est sans artifice ce n’est que la vérité qui on le sait n’est pas poétique. Le mensonge voilà un fil, la poésie qui ment, qui trouve de la beauté dans les actes barbares, le poète savait venir nous toucher avec ces mots. Parfois je cherche au yable au vert et c’est tout près de moi… J’aurais aimé être un homme de lettre sortis de Brébeuf, le seul collège que j’ai fréquenté j’y suis allé qu’une journée et de toute façon je connais personne qui l’a fréquenté qui sois haut placé, une réputation usurpée? Cette nuit j’ai la toune Pleurer des rivières https://www.youtube.com/watch?v=0bR60Y-t0v8      dans la tête. Je pars sur Air France j’espère qu’il y auras pas grève. J’ai dormis à peu près quatre heures, je suis debout pour vous écrire. J’écoute ce que ça me dis, j’ai une douleur dans le dos, j’ai pris un cachet ça devrais soulager. Y’a des moments où je me dis si j’avais mentis je serais pas où je suis… J’ai toujours trouvé que c’était moins compliqué de dire la vérité. C’est pas facile de rester simple et de s’engager dans la poésie, on sort des mots de la canne comme si c’était un stew irlandais et on le mange pour notre salut. Ça ressemble à un prêche tout ça, j’essais de racheter vos âmes comme un faux-prêtre vous ne serez pas sauvé. Voilà! J’écris des bêtises digne des chtis. J’entends des avions qui passent au-dessus de Montréal. Je crois que pour tout ce qu’il y avait de scolaire on était déjà discriminé, les enseignants étaient pas là pour nous aider. J’étais déjà perdu dans les études secondaires. Je m’égare suis trop loin de mon sentis. Je réussis au moins ça écrire… Mais je suis loin des belles images évocatrices, je suis trop terre à terre… Faut surtout pas que j’oublie mon passeport, minuit est passé c’est samedi, y’a pas de château fort pour mes mots, vous pouvez les attaquer je ne sais pas si ils résisteront en tout cas ils seront là à attendre votre lecture critique si il y’en a. Ça tiens du désir tout ça… Je crois que dans l’avion on à la télévision individuelle… J’ai pas connus l’époque où on servait de l’alcool à volonté me souviens quand même d’un voyage où on m’avait servis plusieurs verre de Tia Maria où d’Amaretto… À l’époque je buvais beaucoup d’alcool. J’ai choisis mes sièges pour le voyage, j’espère que l’enregistrement va bien se passer. Pendant le vol je vais essayer de mettre de l’ordre dans mes idées pour la communication. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 22 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens c’est la nuit. J’ai dormis j’ai entendu à quelque part que pour « créer » ça prenais des nuits d’insomnies, c’est pas ça qui manque… J’essaye de me faire une vie en écrivant encore faut-il que je l’écrive cette vie. Toujours la même recherche, une écriture simple voilà ce que je veux atteindre… J’essaye de figurer comment je vais m’habiller pour partir en voyage, je crois que ça va être léger. Aujourd’hui je vais faire ma valise. Encore trois dodos comme on dis au enfant. Je crois que je me réveille la nuit parce que je ne veux pas entrer dans cette petite mort qu’est le sommeil… Cette nuit c’est tranquille je remplis l’écran de phrases et de mots. Je sais que vous cherchez le fil conducteur de mes écritures, y’en à pas c’est surtout d’écrire le moment, l’instant présent, c’est pas toujours simple parfois je dois prendre du recul avant de plonger dans ce qui se passe dans ma tête… Je prends les mots du grand écrivain, je suis un agité du bocal, c’est pas fin fin mais ça me décris bien. Y’a cette pièce de théâtre à écrire collectivement, c’est pas simple de faire parler des personnages, j’ai écrit une scène, pour le reste j’y arrive pas… En voyage je vais essayer de m’y mettre. Je suis ce qu’à une époque on appelait un échappé de l’asile, j’ai toute ma liberté je ne veux pas qu’on m’y ramène, je reste loin de la psychose. Je contrôle rien parfois j’ai peur, pourtant je suis tranquille chez moi à vous écrire… Je pense aux petits gars aux enfants de mes nièces, y’en a un qui à commencer à jouer au hockey, c’est bien, j’espère que celui de Cantley apprécie les bandes dessinées… Je devrais faire un bon voyage tout le monde me le souhaite. Aujourd’hui c’est congé j’ai toute la journée à moi, je le répète j’ai hâte d’être dans l’avion, l’ami sclérosé me disait de me calmer les ovaires comme si j’étais une hystérique, je suis un homme et plutôt neurasthénique… Y’a des gens qui sont disparus de ma vie et c’est tant mieux, hier quand je suis arrivé chez moi en fin de journée j’ai eu un craving, un désir de boire avec les potes mais si je fais ça aussi bien signer un acte de mort. Je reste loin du faux repos que procure l’alcool. Sans parler de son côté déprimant, c’est toujours la thématique de ce senti, comme souvent la nuit je me suis douché et parfumé, j’aime ça. J’aurai encore une fois mis des mots sur la nuit, éclairé mon insomnie… Je pense à d’autre nuits moins agréables, heureusement elle sont finies. J’essaye de vous terminer ça sur une bonne note mais l’optimisme c’est pas mon fort. Quelques mots seulement pour dire une forme de désir, désir de partir, j’irai bientôt. Voilà je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Ne vous découragez pas il en reste un peu!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore quatre dodos et je prends l’avion pour la France. Je suis un peu inquiet à cause de la grève dans les transports français mais j’y vais je verrai sur place. Lentement la neige fond aujourd’hui j’étais à la bibliothèque de Ville Mont-Royal. J’étais en lutte contre la stigmatisation en santé mentale, je voulais faire savoir que le rétablissement est possible. J’ai quand même de la difficulté à me situer dans toute cette mouvance du rétablissement. Ma communication à Lille seras « Patient partenaire, une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? ». Je vais encore me rabattre sur mon senti, aujourd’hui je suis fatigué, je le dis pas souvent mais l’âge fait ses ravages… Demain je fais mes bagages… Je suis tout mêlé entre les mentors de rétablissement, les pairs aidants et toutes les autres appellations du réseau de la santé mentale, quand je parle d’argent aux directeurs on me prend pour un bouffon, mais sans argent y’a pas de rétablissement. J’y met du mien j’y travaille à mon rétablissement ça vaut quelque chose, mais parfois je crois qu’on aimerais mieux me voir dans une chambre de soins psychiatrique. Aujourd’hui une dame m’a dit que j’avais l’air bien, mais de quoi ça à l’air une personne qui souffre de schizophrénie? Ce midi j’ai vu mon ami le marcheur qui parle seul, il a maintenant une grosse barbe et porte des lunettes, il ne se retourne plus à tous les trois pas, je crois qu’il va mieux. La nuit est tombée, c’est un jeudi soir du printemps, y’a des mots que je sais pas utiliser quand je pense à cette sœur perdue. Je continue, je continue malgré tous les malgré, je verrai ce qu’il y a au bout… Je pense au Train à grande vitesse français, j’espère qu’il y aura de la place la semaine prochaine. Je radote et j’en suis conscient, demain c’est congé, samedi je serai un livre ouvert à Boisbriand, y’a un journaliste qui veux me parler. J’ai lu un article où on mentionnait mon nom, parfois je pense à la prison je me rétablis pour pas me retrouver là. Avec le temps ça deviens de plus en plus difficile de dire ma folie. Parfois je réussis à vous en écrire des bribes, y’a des moments où elle me laisse tranquille, on m’a demandé si il y avait déjà eu des femmes dans ma vie, mais oui! J’étais pas un cadeau avec ce désir de mourir pour en finir avec la souffrance. J’ai survécu jusqu’ici je compte bien continuer loin des alcools. Je sais plus quoi vous écrire et comment je vais illustrer ça, lentement j’y arrive… Je vous écris ma vie comme un branle-bas de combat, mais oui je résiste remplis de paradoxes de contradiction. Je sais pas vous, mais moi ça m’a longtemps gâché la vie. J’aurais aimé être tout d’un bloc, sans doute mais semble que la vie c’est pas ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 21 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis là cette nuit, je viens de me réveiller. Hier j’étais à Livres Ouverts, j’ai fait de belles rencontres. Ce midi si tout va bien je serai à la bibliothèque de ville Mont-Royal. Hier encore j’ai croisé l’adjoint à la direction j’en ai profité pour lui glisser quelques mots sur les budgets. Les transports sont perturbé en France. J’espère pouvoir me rendre à Lille sans trop de problèmes. Je trouve des écouteurs partout dans mes poches. Aux informations de TV5 on parle pas de perturbation sur les vols internationaux d’Air France. Je pars lundi qui viens, l’ami agent de communication m’a dit de m’amuser, je vais essayer… J’y vais comme toujours avec mon senti, j’ai pas encore réussis à lire Marcel Proust, je crois qu’il faut le mériter… Dehors je vois que quelqu’un fouille dans les bacs de rebut, on cherche les bouteilles et les cannettes vides… Je pense à Achille Talon le héros de bandes dessinées, il était toujours mal pris à s’engueuler avec son voisin sans parler de son père qui était alcoolique dans une bande dessinée c’est comique dans la vrai vie ça l’est moins. En voyage j’amène un cahier je vais essayer de noter quelques bonnes idées. Je suis toujours heureux de voir que ma tablette électronique à récupérer toute ses fonctions. Je pense à la chanson évidemment par la regretté chanteuse France Gall https://www.youtube.com/watch?v=eXsox2-70VE  Une chanson très touchante de Michel Berger, c’est un peu ridicule d’être ému par une chanson pendant que des enfants meurent en Afrique… Parlant d’Africain j’aime bien celle là https://www.youtube.com/watch?v=WDr3qCcXKXk parce qu’on vient de loin de Corneille. Cette nuit je suis très musique, j’aime bien les balades comme on appelle ces chansons… Si les trains sont en grève pendant mon séjour en France je prendrai l’autobus. C’est un court séjour j’ai pas tellement de temps à perdre. Au retour comme c’est le congé de Pâques j’imagine que les trains vont être bondés. Je confie ça à Dieu, ça vaux mieux pour moi, c’est pas dans mon pouvoir de changer ces choses-là. Je pense à l’habillement des gens, comment y’en a qui portent des habits dispendieux mais qui sont très discret, très sobre… Lentement la semaine passe, dans quelques jours je serai à l’aéroport, j’ai hâte mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dit « tu vas te contenter! ». C’est vrai… Je sais plus trop quoi vous écrire, encore quelques mots en rêvant aux avions, je crois que je vais faire mes bagages demain et peut-être demander au libraire si il connait un roman qui se passe à Lille… Je crois que ça va me faire du bien de passer quelques jours à l’hôtel… Encore ce soir les mots sont apparus dans l’écran, j’en ai fait le tri dans ma caboche, je suis toujours étonné et heureux d’avoir réussis à communiquer… Voilà où j’en suis cette nuit, encore quelques mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! Ma finale ce seras pas l’apothéose. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu à court mais je vais essayer quand même de vous en écrire un. Ce matin c’est À livres ouvert, j’espère qu’on va m’emprunter souvent que je vais être occupé… Je pense à Lille où je serai la semaine prochaine, je crois que ça va discuter pas mal… Ce matin j’ai pas beaucoup d’inspiration c’est juste du travail, quelques mots arrachés à mon senti, j’ai bu mon café. Dans ma tête y’a que quelques mots sans importance. Je voudrais bien que ce soit poétique mais c’est futile, sans valeur, la poésie c’est du domaine de l’émotif je crois, on cherche à faire vivre un sentiment une émotion. J’y arrive jamais mon senti a besoin d’une permission, je là lui donne mais ça semble pas suffisant. Je cherche à nommer une douleur puisque la joie ne se donne pas en spectacle et que souvent il est plus facile d’écrire le malaise. Je vie avec l’espérance de faire œuvre utile et de mon mieux, j’y vais avec un classique les muses m’ont abandonné, je respire par le nez… Quelques nuits encore et c’est le départ, faut pas que je me leurre je m’en vais travailler… Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin, peut-être à cause de son séjour en Suisse dans son roman L’invention de la mort. Je sais pas jusqu’à quel point je commande ce qui me passe par la tête, comment je peux avoir du « contrôle » sur mes pensées. Je me parle me dis parfois de me laisser tranquille, ça fait pas de la belle écriture tout ces moi, tout ces me… Tu me lis et tu te demande où je veux en venir je le sais pas plus que toi, c’est juste l’expression spontanée, ça fait pas de grands textes c’est juste un dérapage contrôlé. Ce matin je pleurerai pas, j’essaye juste de mettre de l’ordre dans ma caboche. Plus tard je serai dans le hall d’entrée d’un hôpital pour partager mon vécu avec la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cet appel hier d’une femme qui travaille à l’association québécoise de réadaptation psycho sociale, elle m’a fait mal en me traitant comme un plouc du haut de sa job de chargé de projet, bein non j’en donnerai pas d’entrevue au journal le devoir et c’est tant mieux, je peux pas m’entendre avec tout le monde. Vous le croyez peut-être pas que je souffre de schizophrénie mais moi je le sais, j’ai beaucoup souffert, ça aussi c’est laid comme phrase, j’ai eu mal très mal mais heureusement ça a diminué. Je crois que c’est bien ce matin s’agit de démarrer… Je sais pas trop où vous amener dans ce monde intérieur, y’en a qui me font suer elles me jugent parce que je travaille pas au sens classique du terme. Le stigmate est aussi à l’intérieur des organisations de santé mentale. Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en ferez ce que vous voudrez. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 20 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à l’affaire Facebook et cette façon de recueillir les données… Moi quand j’écris, je vous partage ma vie privée pourtant c’est toujours comme ça que j’ai vu la littérature, une plongée au plus profond de soi… Mais tout ça permet pas la distance, l’éloignement que permet l’imprimé et je vous en donne des données, comme le matin chez le boulanger c’est tout chaud ça sort du four et on va me manger. Je sais l’écriture c’est difficile à digérer pour certain pourtant dans notre monde de communication tout est écris. Je crois l’avoir déjà dit. Ce soir j’arrive pas à écrire mon plus intime, je sais pas si c’est de la « nouvelle » littérature, les vrais écrivains sont tous à leurs chaires, écrivent de leurs créneaux… Je sais on est plus au moyen-âge pourtant… J’ai pas d’histoire juste je le répète mon monde intérieur. Je sais bien que lire à l’écran c’est très différent que de tourner les pages d’un livre… Pourtant j’aime beaucoup les mots, les phrases qui prennent forme dans l’écran… Je prends mon temps j’ai pas de romance, je sais pas pourquoi je pense aux chevaux. C’était avant le moteur, y’avait aussi les moines et les enluminures, je pense aux ruelles gothiques de Barcelone, ça tiens pas debout ce que j’écris ce soir mais je préfère ça au tricot. Ça prend un peu de sérieux, j’ai jamais vraiment eu le sens de l’humour, parfois j’esquisse un sourire et c’est tout… La nuit est tombée, demain j’ai une activité… Je viens de regarder les snowbirds qui se promènent en bateau en Floride, disons que c’est pas la misère du goulag occidental… Je pense à tous ces jours d’alcooliques actifs que j’ai mené, au prix que coûtait la bière dans les clubs et à la quantité que je buvais, c’était plusieurs voyages en Floride. C’est pas très intéressant ce que j’écris là, la semaine prochaine je serai tout de même en France. Ce que je vous donne quand j’écris c’est un peu ma vie, j’invente rien c’est toujours mon senti. Je suis à la chasse à l’émotion… Je pense à ma lectrice privilégiée qui a surement de la difficulté à s’ajuster à mes horaires de publications. Parfois je change la routine ça m’aide. J’invente rien, je crois que je suis incapable, je reste dans le réel, je peux pas mentir, souvenir de ces moments où sans un sous je faisais du stop de Montréal-Nord à Terrebonne pour aller voir des amis. J’étais fou, maintenant je reste chez moi… Je suis encore fou mais d’une folie moins douloureuse, je passe de meilleurs moments je me suis calmé avec le temps. Demain je serai à Livres ouvert, je vais raconter ma vie dans la maladie à ceux qui veulent bien l’entendre. Je me rétablis un petit peu plus à chaque jour ce seras jamais terminé. Voilà, c’est tout pour tout de suite, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour avec un deuxième blog rapproché, décidément vous saurez tout! J’ai mal à la tête je prends des comprimés d’acétaminophène. Hier aux nouvelles j’ai entendus dire que les personnes âgées prenaient des antipsychotiques de trop, le ministre a même parlé, on voie bien qu’ils n’y connaissent pas grand-chose. Les pharmaciens aussi s’en mêlent… Je sais pas pourquoi les médias pognent le fix sur la médication, ils sont tous de la génération du tout naturel, de la verveine on veut soulager des maladies graves avec des poches de thé. Moi je suis certain que si j’arrête ma médication on va me retrouver à l’urgence de l’hôpital dans pas long, sans parler des gestes que je pourrais pauser avec cette maladie de fou. Un jour le ministre dis qu’il est pas là pour soigner avec des soins ésotériques, l’autre jour il dis qu’on soigne avec trop de médicaments, c’est paradoxal, la maladie mentale ça existe et je veux pas me soigner avec des méthodes expressionnistes. Dans mon mal y’a pas juste la parole, la folie, la schizophrénie c’est compliqué, vous pouvez le constater la paranoïa disparait pas facilement, pour les orthodoxes du tout naturel les médicaments sont interdit. J’ai envie de vous emmener voir au centre-ville de Montréal, ce que ça fait des malades pas soignés, je sais pas si vous me comprenez . Ils essayent de s’en sortir seul loin des autres et de toutes médication vous les voyez parler seul sur la rue, pas lavée ils se disent qu’ils vont s’en sortir sans aide, même avec une ordonnance de cours ils ne suivent pas les soins, les malades c’est les autres pas eux, c’est juste une mauvaise passe qu’ils se disent les voix vont disparaitre j’ai pas besoin de l’hôpital. Les fous c’est eux je sais qu’on m’en veux au prochain chèque je fuis à Vancouver, je me refait une vie ils ne m’y prendront pas… J’essaye de rentrer dans la tête de celui qui est victime d’un complot en attendant je poursuis mon traitement, je vais mieux, je les vois d’ici ceux qui vont tenter d’arrêter la médication, ils vont remplir l’urgence des hôpitaux. Je sais y’a des méthodes de soins durs, la médication est de celle-là et y’a des méthodes douces mais il faut avoir les moyens encore la maladie mentale faut pas mettre ça dans les mains de n’importe qui. J’ai pas de solution facile, faut faire face à nos engagements à nos obligations et parfois accepter des moments délirants, la fuite ça à jamais de bon sens… J’espère que j’irai pas de sitôt dans un centre hospitalier de soins de longues durées, encore là je peux comprendre les vieux qui préfèrent la rue. Bien que parfois y’a des abus du laisser-faire pour les droits des malades, c’est pas simple surtout quand vous êtes pris dans le délire. Heureusement cette nuit je suis chez-moi, j’ai pris ma médication tout va pour le mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 19 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous raconte ma vie en direct, les réseaux sociaux je devrais laisser ça aux enfants. Écrire aujourd’hui ça veut dire ça, facebook et le blog. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, aujourd’hui la journée s’est bien passée, lentement le soleil se couche, me suis abonné au service expert conseil de mon fournisseur de service, pourtant c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui en a fait le plus… J’essaye de rester dans le calme, c’est rare mais j’entends gueuler chez le voisin. J’ai l’âme en paix quand j’écris je pense au regretté poète Gaston Miron et aussi à monsieur Jacques Ferron, des écrivains des années cinquante-soixante mais toujours actuel… J’aimerais avoir autant de beauté qu’eux dans ce que j’écris, de la finesse aussi un pays pour un, de la dérision pour l’autre… Quand même je voudrais pas être à part, je le suis par ma condition, je suis plus prolétaire mais je fais ce que je peux pour rester en contact avec mes semblables…Voilà, on me traite de maudit chien, je crois que c’est les voisins mais j’ai déjà vécu pire, tout à coup j’ai peur, le blog c’est aussi ça l’angoisse. Mes écrits intimes deviennent public et comme on dis chez les français ça me fout les boules. Je regarde dans le ciel espère voir passer un avion, la semaine prochaine ce seras le départ… Quand j’écris j’ai pas la distance qu’apporte le livre, l’imprimé y’a personne qui veux m’éditer… Les bums du bas de la ville ça reste tranquille de toute façon j’arrive jamais à rien. Le gueulage a cessé, je me sens mieux, je pense aux amis européens que j’ai jamais rencontré. Paris est sous la neige, ici lentement ça se réchauffe… Je crois que la machine va me tuer, l’agonie est longue. Je pense à la communication que je vais faire à Lille, tout ça c’est du domaine de l’intime je vous l’écris mais je paye le prix. Pour eux écrire c’est faire des rapports, prendre des notes sur les maladies de leurs semblables, je sais pas où je vais avec ça c’est n’importe quoi… Les snowbirds sont dans le springbreak, méchante phrase. Je les envie quand même de les voir sur la plage. Je pense à cette époque souffrante où je croyais que la télévision parlait de moi! C’est plutôt moi qui ai fait une apparition y’a quelques temps et si on cherche bien on me retrouve sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir la température de la France la semaine prochaine. Je suis loin de mon senti avec tout ça, si je m'écoute je pleure c’est tellement pathétique ce que j’écris. Voilà! J’écris des niaiseries y’a rien d’émouvant dans tout ça. Je me relis et je suis déçu, j’espère qu’au moins ça vous plait un peu. Je me serai encore perdu au fil de cette écriture. J’y suis quand même allé de bon cœur. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une toune du regretté Alain Bashung dans la tête. Je me suis couché tôt, j’étais debout somnambule et je cherchais quelque chose qui n’existe pas. Ce matin j’ai une réunion, c’est un peu surréaliste ce que j’écris là, j’écoutais une interview où quelqu’un disait aimer marcher que c’était le départ d’une aventure, le risque de rencontrer quelqu’un, c’est vrai… C’est le silence dans ma tête, j’arrive pas à trouver quoi vous écrire, dans exactement une semaine c’est le départ vous allez me trouver fatigant mais en ce moment c’est ça qui me préoccupe, je vais avoir quelques journées de libre, je vais en profiter… Encore très très heureux du travail qu’a fait mon lecteur de Deux Montagnes, cette semaine c’est à livre ouvert, Mercredi vous pouvez venir me voir dans le hall d’entrée de l’hôpital Santa Cabrini , jeudi à la bibliothèque de Ville Mont-Royal et samedi à la bibliothèque de Boisbriand c’est un événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je pense aussi à la communication que je vais faire à Lille. Finalement quand je regarde tout ça je suis heureux malgré tout. C’est le petit bonheur du poète, «  Quand t’est né dans le Vercors voleur d’amphores au fond des criques » -Bashung. Je bois de l’eau, j’aime ça… Cette nuit je suis calme j’hésite à écrire que je suis pas angoissé. Je pense à l’ami de Repentigny, j’espère qu’il va mieux. Encore l’avion qui me reviens en tête, pas parce que j’ai peur mais bien parce que j’aime ça. Je sais pas ce que j’attends quand je vous écris, ça vient pas facilement. Je me visualise assis dans l’avion, y’a rien à faire juste à se laisser transporter et regarder la tévé… Me suis pris un bonbon, c’est des saveurs souvenir d’enfance quand on vieillis on oublie souvent ces petits plaisirs. Un mot sur ces fameuses boissons alcoolisées que vendent les dépanneurs, c’est de la scrap! Ça peu juste servir à développer un alcoolisme latent. Ça prend un peu de contrôle même si les adolescents aiment bien la transgression… Même chose pour le cannabis ça aussi c’est de la scrap, on va remplir les urgences des hôpitaux avec des psychoses toxiques. Je poursuis mon rêve, ce désir d’être écrivain, je sais pas si ce que j’écris est suffisant, encore des souvenirs du patriarche qui à chaque matin faisait ses exercices. Me souviens aussi de la matriarche qui passait l’aspirateur tôt le matin, ça me réveillais faut croire que je suis paresseux… Maintenant je ne dors plus tellement, l’aspirateur c’est il y a tellement longtemps… Bon! Je me vois au comptoir d’un bistro à Lille, mais je crois que je vais plutôt essayer de visiter un groupe d’entraide mutuelle. Question de me fabriquer encore de bons souvenirs. Cette nuit ça se termine avec l’angoisse qui reviens… Aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Me reste que quelque mots pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux rien voler aux poètes, j’essaye la mienne de poésie! J’ai marché une bonne demie heure, tout ça pour me faire insulter par la caissière du supermarché. Dans ces moments là je me sent bien seul. Quand on me rabaisse je crois l’avoir mérité. Je crois que je suis trop présent sur les réseaux sociaux quand même j’ai qu’une centaine de visites par jours. Une semaine encore avant de partir, j’espère qu’on va me donner la clé USB avec le montage power point demain. J’ai une réunion de mon groupe, je sais pas trop comment écrire aujourd’hui. Parfois j’ai envie de sortir dehors et de me mettre à crier, ça ferais rien on est en ville les gens passeraient leurs chemins. Tout ça c’est probablement ma paranoïa… Je remercie le bof pour son commentaire, ça me coûte cher de folie ce que j’écris… Je sais plus vraiment où me cacher, je reste chez moi c’est tranquille. La télé est allumée, j’essaye de trouver pourquoi je vie ce sentiment de persécution… Tout à coup j’ai sommeil, la vaisselle est lavée et rangée. J’abandonne pas je continue à écrire même pour ceux qui n’aiment pas ça… Je le répète j’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à des choses aussi futile que comment je vais m’habiller… Je vous raconte ma vie, c’est parfois la poésie. Je me souviens de la vie dans cette maison de chambres, je voulais aller à l’université mais j’étais dans l’enfer de l’alcoolisme et de la toxicomanie. Maintenant je suis bien chez moi. Je viens de regarder le téléjournal Français avec un long reportage sur les jeunes et la pornographie, ça me rappelle la chanson « p’t’être bein que je mélange la vie pis les vues ». J’ai souper ai encore mangé mon mijoté en ai discuté avec l’ami sclérosé, il fait toujours clair c’est l’heure avancé, le soleil entre chez moi, je me souviens encore de ces appartements sombres au sous-sol… La schizophrénie c’est aussi le lieu où vous passé votre vie et les gens aussi. Je cherche comme jamais quoi vous écrire. Mon senti oui! Mais je ronfle presque devant l’écran de l’ordi. Je peux pas toujours avoir des textes forts vous le savez parfois ça m’ennuis. Me suis fait une beurrée, une tartine de Nutella même si c’est pas très bon pour la santé j’en mange pas souvent, je me souviens de leurs publicités dans les revues de bandes dessinées françaises, je crois qu’à cette époque- là y’en avait qu’en importation dans les épiceries fines. Le premier ministre français disait que la France et le Québec marchaient côte à côte. Ça vole bas les français et le Nutella, voilà où j’en suis, c’est pas très inspirée… J’espère que ma semaine à Lille seras pas gâché par les grèves dans les transports. Bon! Je salut tous mes lecteurs, lectrices et comme toujours je les remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, je persévère. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est un retour rapide, j’ai quand même dormis, l’autre appareil fonctionne très bien. Il reste vingt cinq minutes au couche-tard pour étancher leur soif, ça n’arriveras pas on le sait bien, un coup partis on sait jamais quand ça va arrêter. Encore à peu près une semaine avant mon départ. C’est dimanche, le jour du Seigneur, je Lui dédie ma journée… Je vais encore aujourd’hui essayer de passer la journée sans alcool… Je pense toujours aux avions, une salutation toute spéciale à mon ami historien de l’art qui m’a gentiment signalé la nouvelle émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, de toute beauté ce pays, vraiment magnifique. Mais je vais à Lille dans le Pas-de-Calais, je fais erreur c’est le chef-lieu des Hauts-de-France, tout près de la Belgique… J’ai pris une douche je veux sentir bon, je pense au voyage, aux amis qui me permettent d’aller-là… Voilà! C’étais le last-call on a de la misère à tenir debout, l’alcool nous a endormis. La semaine prochaine je quitte l’aéroport enneigé de Montréal pour celle que j’espère moins enneigé de Paris. Ce matin je pense encore au travail qu’à fait le lecteur de Deux- Montagnes c’est fantastique j’en reviens pas. Je vois les gens évachés sur des sofas dans un afterhour, ils s’y passe beaucoup de chose y’en a certains qui se font des injections… Je pense à ce gars qui dis pogner un buzz avec des intramusculaires d’antipsychotique, c’est de la bull shit… Je me tiens tranquille pense à cet ancien voisin qui est déménagé et qu’on a trouvé mort pas longtemps après, qu’est-ce qu’il savait je crois qu’on l’a tué… De toute façon dans ma paranoïa y’a toujours un complot. Je crois que dans le vol pour la France, je vais avoir un écran vidéo pour moi seul, c’est bien. Hier c’était la folie informatique ça valait la peine tout est en marche et fonctionne beaucoup mieux. Je pense que cette semaine je vais faire beaucoup d’insomnie. Je participe à des événements contre la stigmatisation en santé mentale. Ce matin j’ai préparé des muffins, ça aussi c’est bon. Pendant que le four chauffe je vous écris ceci… Les muffins sont au four, la télé diffuse une émission de voyage au Portugal. Je vais revenir à mon senti, ai fermé la télé quand je vous écris c’est un peu mon yoga, je médite… Je trouve pas quoi vous écrire les mots se précipitent dans ma tête sans ordre précis, parfois ça fait même pas une phrase. Je vais en profiter pour saluer les snowbirds et espérer qu’ils vont ramener du beau temps. Demain, lundi je rencontre les amis de mon groupe de patient partenaire… Ça me rend un peu malheureux qu’on ais enlever les lithographies égyptiennes du mur. Encore cinq minutes et les muffins seront prêt. Quelques mots encore au son du voisin qui ronfle à faire tomber les murs. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 17 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’attends un téléphone de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’ai quelques problèmes techniques qu’il va m’aider à régler… Ce soir je suis loin de mon senti, j’ai mangé mon mijoté… Dehors c’est grand soleil, je viens pas à bout de mes problèmes… Je laisse ça là et je vous écris, les faits c’est que je suis pas un génie. Ma tasse de thé c’est la littérature, un bon à rien voilà comment je me sent maintenant, si je m’écoutais… J’ai pas à me dénigrer ce ne sont que des épithètes, ça a quand même pas de maudit bon sens. Y’a rien de grave, faut que je respire par le nez. Je me rends compte que pour le strict « nécessaire » tout fonctionne… Je pense à mon voyage dans un peu plus qu’une semaine que je vais passer à faire le livre ouvert. Je pense aux avions, à la neige sur Paris, le temps est déglingué, j’ai la larme à l’œil, envie de pleurer… J’écoute ce que ça me dis, j’ai beau dire que la force c’est demander de l’aide j’étais gêné de le faire. Va bientôt falloir que je fasse mes bagages, j’ai regardé où est la gare à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Je crois que j’aurai pas trop de difficultés, lentement le soleil se couche dans une belle couleur orange. Pâques à la fin du mois c’est le dimanche de mon retour, y’a ce vieux dicton qui dis « patience et longueur de temps font plus que force et rage ». Bientôt je serai dans l’avion en espérant qu’il y ais pas grève, un ami m’a dis tu à qu’a rester là… Pendant que je parlerai dix minutes à Lille un conférencier très connus seras à l’institut… Syndrome de persécution, les lampadaires qui clignotent, un ami m’a dis que lui aussi croyait ça on est donc deux… J’ai fermé les rideaux , je crois qu’en France il seras trop tôt pour s’asseoir à la terrasse des bistros. Je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes à réparé le bug, moi je pense que c’est un génie… Voilà une autre soirée de passée avant le voyage… Je reviens à mon senti ça faisait des semaines que je pensais à ce bug, j’arrivais pas à trouver qui pourrais le réparer, je vais pouvoir partir avec un appareil qui fonctionne bien. Si mon lecteur de Deux-Montagnes me lis je veux qu’il sache que c’est très apprécié… C’est la nuit, ici c’est très tranquille… J’entends les voitures qui passent, je vous écris quelques minutes avant d’aller au lit, je vais peut-être revenir cette nuit, d’habitude je dors pas d’une traite. Ça me rassure d’avoir des gens comme mon lecteur autour de moi. Parfois je crois que dans l’administration y’a un autre langage, je sais pas pourquoi je vous écris ça… Aux journées du CCOMS de Lille je vais prendre des notes en français, beaucoup si possible comme conseillé. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis contant d’être réveillé, je faisais un cauchemar parfois quand je vois sur facebook qui s’implique en politique c’est un cauchemar éveillé… Mais la démocratie veux ça… Une autre nuit qui passe le voyage approche, c’est samedi, le week-end, je « travaille » encore à mon blog pour moi y’a pas de jour férié. Je sais qu’il y en a qui se paient ma gueule parce-que j’écris. Je vous laisse derrière, vous avez jamais rêvé toujours terre à terre y allant pour l’argent. Cette nuit je ferai pas d’éditorial, je pense à cette douleur dans laquelle j’ai longtemps été plongé, je suis du un pour cent de ceux qui ont souffert et qui souffrent encore. Ça me fait moins mal, j’ai déragé, envoyez moi pas de texte que vous trouvez beau où bon, je les lis pas et si vous aimez pas les miens passez votre tour et allez voir ailleurs. Je reste polis c’est mon sentis de cette nuit, bein non! Je suis pas Saint-Exupéry… Il est quatre heure du matin, hier soir j’ai regardé l’émission de plongée sous-marine en pensant à l’ex-directrice de l’institut que j’ai-je crois l’honneur d’avoir comme lectrice. Ce mois-ci je continue la tradition voyage et santé mentale initiez par cette même personne. Je réfléchis à tout ça, à ce que je vais raconter sur la pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois, ce voyage c’est un peu de la résistance… Je veux aussi dire au chargé de projet de L’association québécoise de réadaptation psychosociale que j’appuie son dévoilement à cent pour cent et le remercie pour son honnêteté. Ce blog ça me tiens en vie… La nuit est calme, je pense à l’événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je veux parler à ceux qui croient que la schizophrénie ce n’est que de la monstruosité criminelle, mais non! Je me rétablis toujours et ça va mieux. J’ai souvenir de tout ce parcours que j’ai fait pour demander de l’aide et qui s’est terminé dans les corridors de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Je suis pas guéris mais ça va mieux, la schizophrénie c’est pas de vivre sans émotion mais de les vivres avec difficulté… Écrire! Écrire! Voilà mon désir essayez de traduire cette plongée affreuse et douloureuse dans la folie, quelques un d’entre vous croient pas que je suis schizophrène, mais moi je vie toujours des choses pour me le rappeler, même moi je me laisse prendre je souffre de schizophrénie paranoïde avec comorbidité ce qui est différent  de dire je suis schizophrène. C’est pas un état c’est une maladie qui se traite et dont on peu se rétablir. Je sais y’en a d’entre vous qui préfèrent les textes vaporeux, désincarné, mais moi je veux écrire bien vivant bien en chair… Quand je termine je suis bien heureux, j’ai traduit ce que je vie en mots, un exercice difficile. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 16 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La journée est avancée. J’ai fait un peu de popote à la manière du chef Berny. Je pense que ça va être bon ça mijote. Encore quelques jours et je prends l’avion… Je vais me préparer pour ma communication, j’arrive quelques jours avant les journées santé mentale j’ai le temps. Ce que je cuisine ça sent bon, cet après-midi je me sent bien, je vous l’écris et je sais que ça dureras pas. Il fait froid c’est encore l’hiver… Tiens je vous donne ma recette, saucisses chorizo découpées on fait revenir avec des oignons, bouillon de bœuf, rutabaga en cube, carottes en rondelles et choux, on rajoute un litre et demi d’eau et on laisse mijoter lentement. On touille de temps en temps. Je vous le dis encore ça sent bon. Ça va bien et quand je le réalise ça dure pas comme si ça devais toujours aller mal… Je sais pas si ça se dis mais je crois être francophile, un grand pays dont je partage la langue… Ici, on a souvent affaire à des espèces d’Elvis en admiration devant les États-Unis d’Amérique… C’est bien aussi, je me souviens de mon voyage à Washington, une magnifique ville et une grande capitale. La neige dans la rue à fondue, encore sur les U.S.A. et leurs stupides lois sur les armes à feu. Ici c’est interdit de se balader avec une arme, et c’est tant mieux. Je vous écris ça et je pense à nos snowbirds en Floride… Ma cuisine c’est pas ce qu’il y a de plus raffinée, c’est un peu rough mais c’est bon… Avec la journée qui se termine je sens l’angoisse m’envahir pourtant y’a pas de raison, je suis tranquille chez moi… J’ai éteint le rond de la cuisinière, ça a assez mijoter… Cet après-midi j’ai regardé la magnifique émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, que de belles images! Quel beau pays! Ça m’a sortis de mon ennuis. Je vous écris lentement en essayant de revenir à mon senti, je vais beaucoup mieux j’ai retrouvé mon rythme de marche. J’ai coupé le sel. J’ai compté mes médicaments je vais en avoir assez pour partir en voyage, je vais renouveler l’ordonnance en revenant de voyage. Viens de recevoir un appel, ça parlais pas, j’ai rappelé et la personne qui a répondu m’a dit que c’était un faux numéro où qu’on s’était trompé de numéro. Je vous l’avais dit que ça durerais pas que l’angoisse arriverais… Viens de manger, c’est un bon repas c’est très gouteux, piquant aussi. Je sais pas comment on écrit, ouvert? Allumé? La télévision mais enfin elle diffuse la chaîne info, on y donne la météo. Quand j’écris comme ça c’est comme si je voulais pas vous écrire ce que je sens, ce malaise angoissant. C’est ensoleillé ça devrais soulager mon mal. Aujourd’hui je suis pas sortis. Quelques mots encore, toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est j’y suis, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 15 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout j’en profite pour  vous rédiger le blog, la musique que j’entends et qui m’accompagne c’est les quatre saisons de Vivaldi, l’hiver, c’est vraiment génial…  https://www.youtube.com/watch?v=lmdQYavtUMI  même si bientôt ce seras le printemps. Lentement je bois mon café, j’entends de la machinerie qui roule dehors… J’essais de me préparer pour mon départ dans quelques jours, un peu plus d’une semaine… Là-bas je vais essayer de noter des choses qui m’apparaissent importantes. J’espère que le jet lag seras pas trop fort, mes insomnies servent un peu de répétition pour ça… Fin mars un grand chantre du rétablissement donneras des conférences à l’institut pendant que je serai à Lille. Je crois que je vais m’en tirer sans trop de dommage pour les grèves dans les transport ce seras après mon passage, je me croise les doigts, je touche du bois… Hier y’avait la diffusion de l’émission Des Racines et des Ailes, je l’ai pas toute regardé j’avais trop sommeil. Pas de reprise à la télé, ni d’émission sur les aéroports et les avions finalement j’y serai réellement… Devant chez-moi y’a des camions qui attendent d’être chargé de neige, ça mène un de ces boucan. À mon époque de paranoïa intense j’aurais cru qu’ils étaient là pour moi… J’ai comme une vibration d’Europe une sorte de senti , neuf jours encore. Je vais leur parler de mon vécu, de l’institut, des patients partenaire et du rétablissement comment le dédommagement monétaire participe à ça. J’aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, mon senti et l’angoisse sont pas omniprésent, y’en a plusieurs malheureux qui rentreront pas à l’ouvrage, une nuit de jeudi trop arrosée. Les camions sont partis, le silence est revenus… Je sais pas pourquoi j’ai un peu peur d’être mal accueillis à Lille, pourtant on va parler de stigmatisation, je crois qu’il en rajouterons pas… Je vais placer une photo de gare.  Cette nuit je suis pas trop triste, les journées passent vite. Je le croirai pas et je serai dans l’avion, à l’aéroport je vais me prendre un carosse pour trainer mes bagages… En France j’espère que le transfert avion train va bien se faire… J’aime beaucoup être assis dans l’espace d’embarquement après être passé à la fouille ça rend le départ imminent… Je me cherchais un départ, j’en ai un, ça devrais bien se passé. C’est la nuit, il est une heure vingt-cinq, toujours en malaise de poésie, une phrase vaporeuse comme ça de temps à autre. Cette nuit je laisse pas faire j’écris… Quelques lignes encore, toujours ravis de voir les mots s’aligné pour donner à lire à qui veux bien. Y’a longtemps déjà quand le copain me quittais à cette heure-ci je devenais psychotique, c’est terminé tout ça, je reste chez moi loin des folies nocturnes, des blindpigs aux odeurs de sueur et d’alcool… Là-bas je vais faire la job du mieux que je peux, j’aime pas beaucoup les gens qui boivent de la bière et qui parlent de rétablissement. Merci! À la prochaine!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un échec tout ça. J’ai de la difficulté à être positif. Encore onze jours et je prends l’avion. J’ai hâte j’arrête pas de le répéter. Je crois que ma communication à Lille va être une réussite pour tout le monde. J’ai quand même le trac. Aujourd’hui c’est ensoleillé mais il fait froid… J’oublie jamais que les paranoïaques comme moi on quand même des ennemis. J’espère que les snowbirds étaient loin de la passerelle qui s’est effondrée en Floride… Quand je sais pas trop quoi écrire de vieilles chansons me trottent dans la tête. Y’a plein d’événements culturel à Montréal. Je suis resté chez moi pour ne pas briser la paix dans laquelle je suis. La neige dans la rue à fondue. Je sais toute la poésie du monde est écris, y’a rien de nouveau sous le soleil, les grands poètes sont disparus et je renouvellerai pas le genre. C’est des postures tout ça, des amanchures de mots, il faut lire… Les skieurs sont heureux, un ignorant se vantaient de ne prendre aucun médicament, le ski selon lui le gardaient en santé. Moi j’en ai fait beaucoup de sports, marche, ski, et cyclisme ça m’a pas empêché de tomber malade, tant mieux pour lui si il a jamais été malade mais qu’il parle pas trop vite. Y’a pas de façon facile de se rétablir, pour aujourd’hui je réussis, la paranoïa est légère, l’angoisse aussi. J’ai essayé beaucoup de choses je crois qu’écrire est un bon moyen de me rétablir… Comment vous dire? Y’a pas de recette facile, un peu d’exercice une saine alimentation et ça devrais faire, pourtant j’ai connus des gens qui menaient des vies tout ce qu’il y a de plus équilibrés et qui sont décédés dans la cinquantaine!!! Aujourd’hui je remercie le Bon Dieu pour toutes les journées qu’il me donne. Jeudi, après-midi souvenir des jours de paye. Je suis heureux j’ai plus de « hangover », je tiens debout à chaque jours, je sais que ça plait pas à d’anciens copains que j’écrive… C’est pas une belle phrase comme souvent, mais j’écris pas de la littérature de fonctionnaire. Je me souviens j’avais une voiture et je savais pas trop quoi faire avec, je travaillais pas et je roulais jusqu’au bout du chemin, désespéré. Je passais sur les chemins de campagne… Maintenant la banlieue de la couronne nord où j’habitais est développée, Centre d’achats et maison de banlieue… Tout ça pour écrire que maintenant même si y’a des transports en commun les voitures sont omniprésentes, plus on s’éloigne du centre plus on attend l’autobus et je veux pas critiquer le travail de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Avec le temps les jours sont devenus moins lourd, j’ai enlevé mes habits noirs, je sais le monde va mal mais moi j’essais d’aller mieux. J’ai survécu jusqu’ici avec moins d’ennuis. Voilà pour le moment! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà, j’espère qu’il y en a pas trop qui m’attendais. Hier je suis allé préparer ma communication au colloque de Lille. Y’a un chercheur de l’institut qui seras là. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, j’ai un peu le trac. J’espère que la Société Nationale de Chemin de Fer seras pas en grève où plutôt qu’ils vont donner le service Paris-Lille. Je pense que je vais aller sur la place. Je sais pas si ils ont bien mon nom pour la présentation… Je serai partis qu’une semaine c’est déjà bien, dans l’avion y’a un téléviseur individuel… Hier à l’institut j’ai rencontré des gens qui ont travaillé pour moi pour que je me rende à Lille. Semble que ça va être long avant d’avoir le remboursement des frais, je vais faire la job et après je verrai. La semaine prochaine je serai un livre dans le cadre d’un événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je serai à trois endroits trois jours différents. Je termine le mois avec ça et après je m’envole pour Lille.  J’ai situé l’endroit de ma première intervention à Livre ouvert… Cette semaine y’a pas d’émission sur les avions mais y’a là splendide Des racines et des ailes… Je suis pas mal éloigné de mon senti, je me rappelle plus qui a dit que l’écriture c’est pas viril! Je voudrais le voir mettre deux mots à la suite de l’autre, être en contact avec sa très vivante voix intérieure qui parfois parasite tout et m’empêche d’être au plus près de l’émotion. Deux semaines, dont l’une à Lille, sans répétition création théâtrale. J’ai écrit un petit quelque chose, je sais pas si ça va être utile. Je pense à l’illustration qui va accompagner ce texte… Je pense que ça va être une sculpture espagnole, désolé pour l’ami historien de l’art je peux pas en dire plus… Ça se bouscule aux portes de l’écriture, les mots arrivent et c’est n’importe quoi, je pense au dictateur Franco… C’est intéressant les émissions voyage à la télé mais j’arriverai jamais à voir ce qu’ils voient faut pas oublier que c’est une équipe de tournage télévision… Je dois toujours essayer d’être positif, de voir le bon dans toutes les situations… Il neige encore, nous sommes jeudi, la semaine est presque finie. Pour Lille je me prépare à prendre beaucoup de notes… C’est vrai que pour trouver deux ou trois bonne idées faut être attentif. Ce soir je remarque que mon écriture change déjà, ma thématique est différente. Aujourd’hui je reste chez moi bien que j’ai hâte d’être à l’hôtel… D’habitude les petits déjeuners y sont sympathiques… Parfois j’ai la cervelle et la pensée couper en deux, deux discours, c’est un peu ça la schizé bien qu’on se tue à dire que la schizophrénie c’est pas un dédoublement, une séparation. Voilà je crois que je vais terminer avec ça je deviens confus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 13 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà un blog de nuit, je ne sors plus à cette heure. La dernière fois que je suis sortis je me suis fait voler ma tablette électronique et les policiers étaient pas très sympathique, on m’a conseillé de laisser tomber et de collecter les assurances sauf qu’à l’époque j’en avais pas où le déductible étaient de cinq cent dollars. Ce matin je me rends à l’institut pour mettre au point la communication que je ferai à Lille. Je salut mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui est de retour. Il neige beaucoup je crois que ce sont les derniers sursauts de l’hiver. Je pense à la générosité des gens avec qui je fais du théâtre… Je commence à voir où ça s’en va tout ça. On a deux semaines de break pendant ce temps-là j’en profiterai pour me rendre en France. C’est vrai que l’écran lumineux ça réveille, je suis totalement réveillé. J’aime voir apparaitre les mots sur l’écran. Hier j’ai rédigé le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Je veux pas être plus catholique que le pape, y’a aussi du bon chez les gens en rétablissement… Me souviens de ces nuits d’insomnie maladive où j’écoutais la regretté et grande animatrice Mira Cree et son embarquement, c’est une des émissions radio les plus trippantes que j’ai jamais écouté. Je sais pas si y’a des archives de cette émission… Mira Cree c’était la classe incarnée. J’ai regardé à quelle heure on diffuse les émissions voyage que j’aime bien. Je trouve pas quand ils vont diffuser les émissions sur les aéroports et les avions. Dehors la charrue passe et mène un bruit d’enfer. Y’a une cité dans le ciel qui est diffusée jeudi. Par contre je vais regarder les émissions voyage ce soir. La télé prends beaucoup de place tout-à-coup. Bon! Revenons au côté senti, parfois faut être laconique c’est comme ça, moi j’étire parfois comme de la tire de la sainte-Catherine. La Matriarche sainte femme en faisait à la maison, y’a pas eu de vieilles filles mais y’a un vieux garçon. Je vous aurai tout raconté plus de secret, ce matin je me rends à l’institut, il neige encore, le sol est devenus plus froid la neige s’accumule. On peut tout dire même si parfois ça fait mal. Je dirais que mes compatriotes sont des hommes de peu de mots surtout ceux qui sont pas scolarisés, on souffre en silence. L’idiot souffrais et croyais que la vie n’était faite que de douleurs, il est mort avant qu’on ais pu le soigner. Voilà! Je vous aurai montré à quoi ressemble mes nuits, ça se passe en deux parties, je dors un peu avant minuit, je vous écris et me recouche vers deux heure et demie trois heures. Je vais devenir plus fou à tout vous raconter comme ça, pourtant quand je termine je suis content, je fais de mon mieux. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà, mardi fin d’après-midi, il neige, les journées passent lentement. Je pense à mon départ bientôt. J’ai hâte d’assister aux journées internationales du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé à Lille… Souvenir de la bande de l’époque du bistro, le propriétaire nous avait emmené chez lui et avait enfilé une djellaba c’est tout ce que je me souviens je crois qu’il avait essayé de m’impressionner de toute façon comme d’habitude j’étais trop saoul pour comprendre quoi que ce soit. Y’a longtemps déjà, pendant toutes ces années j’ai pas trouvé moyens d’épouser quelqu’un. Je suis resté vieux garçon comme on disait. L’autobus passe, vous l’ais-je dis? Je pars avec Air France, ce qui est bien c’est que je raterai pas une répétition pour le théâtre, la salle est pas disponible pour deux semaines dont une où je serai partis. J’ai commencé à rédiger des scènes, c’est pas facile. Hier j’ai donné une interview à propos de la bibliothèque vivante que je ferai avec des collègues à Ville Mont-Royal, c’était pour le journal de la municipalité… Je crois que je vais m’en tenir à mon classique senti, comme je dis souvent si vous voulez me parler je me cache pas, vous avez qu’à m’écrire où me téléphoner je suis sans danger. Je crois qu’il y a des gens qui me haïssent pour ma vie passée, j’ai changé de toute façon j’ai déjà écrit là-dessus, je suis moins dégueu que j’étais… J’aurais de quoi à dire sur le respect des valeurs et la psychose. Parfois j’ai de la peine d’avoir mis tout ce temps à comprendre ça. Je regrette, je regrette vraiment c’est pas la faute des autres mais la mienne, maintenant je suis sobre et crois faire les bonnes choses. Je suis pas parfait et le serai jamais, mais j’ai moins mal, la solitude me pèse moins… Je fais tout pour pas me faire ramasser par l’ambulance où la police. J’aime pas attendre à l’urgence de l’hôpital pour consulter un psychiatre, je préfère mener une bonne vie et rester chez moi, la schizophrénie est moins virulente. Je ferai pas de réclame en me posant comme pire que je suis, parfois la maladie m’ennuie… La folie aussi, j’écris, j’écris j’en ai jamais finis, je me rétablis c’est une façon de faire, une presque manie. Je raconte toujours la même histoire avec ce court voyage j’aurai peut-être autre chose à écrire. Je pense au lourd silence du psychotique, cette façon de croire qu’en se tenant muet on va s’occuper de lui. Que malade ambulant on peut lire dans sa tête, c’est difficile très difficile à l’urgence avec tous ces malades, des vieux qui souffrent silencieux aux bébés qui pleurent dans la douleur. Y’a longtemps que j’ai vécu de crise, c’est mieux comme ça… La neige tombe toujours, la journée se termine dans la lumière. J’essais moi aussi de terminer éclairé. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots d’usage et ce seras tout, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 12 mars 2018

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Je suis debout, j’ai fait un cauchemar je croyais avoir brisé le clavier de mon ordi, c’est pas grave,j’ai pas le don de Glen Gould pour jouer sur un clavier. Aujourd’hui j’ai rien au programme quand je vous rencontre et que vous m’avez lu, j’ai rien à vous raconter.  C’est ça, le vide sidéral, je pense à ce vieux copains qui sur un post parlait de La rubrique-à-brac de Gotlib. Moi aussi j’ai lu ça avec plaisir, j’ai même vue une exposition Gotlib au Musée de la culture juïve de Paris, c’était vraiment étonnant juste ça valait le voyage. Dans un peu moins de deux semaines je pars pour Lille, ce départ c’est comme si j’allais mourir, je suis angoissé mais je vais le faire le voyage. Tout serait parfais si y'avait pas cette paranoïa… Je comprends que je vais être l’ambassadeur de l’institut auprès de l’organisation mondiale de la santé. Cette semaine je prépare la communication avec mon ami l’agent de programmation, il est vraiment généreux de son temps. J’aimais les mêmes choses que les amis de mon âge qu’est-ce qui à mal tourné et où? Je suis devenus alcoolique mais maintenant je ne bois plus, heureusement. Hier soir un journaliste du journal de Ville Mont-Royal m’a posé des questions sur la maladie et sur la bibliothèque vivante. J’ai répondus du mieux que je pouvais. Je vais essayer d’écrire un dialogue pour la pièce c’est pas facile écrire une scène de théâtre. Je veux pas faire de mauvaise métaphore. Hier on y est allé de courtes improvisations, c’était bien… Parfois je me pose la question «  mais qu’est-ce que je fait là ? » C’est comme si je retournais refaire des choses que j’ai raté dans ma vingtaine. Les filles semblent savoir où elles vont, moi je vais rédiger quelques choses, j’efface quelques mots parfois quand je vous écris je me répète… J’ai très hâte d’être dans l’avion de partir pour cette autre aventure. Je crois que les snowbirds déménagent la Courailleuse aujourd’hui. Mais oui! Je vais écrire en voyage, juste le fait d’être quelques jours à l’hôtel c’est comme des vacances, c’est mieux pour ma santé mentale qu’un séjour à l’hôpital. J’entends les gens qui parlent en passant… Hier au guichet banquaire à côté de moi y’avait un policier, ça n’en prend pas plus pour démarrer ma paranoïa. Mon lecteur de Deux-Montagnes dis qu’il y a des gars qui leurs adressent la parole, moi je prends pas de chance ils me font peur. C’est toujours la nuit, y’a pas beaucoup de monde qui lisent mes mots de blogger… Je me vois déjà dans ma chambre d’hôtel, j’espère me faire quelques amis. J’ai presque terminé pour ce soir… Quelques mots encore, je suis un peu étourdis pardonnez-moi j’ai pas  l’inspiration pour en écrire plus. Je sais pas trop sur quoi vous laisser en guise de conclusion. Ça y est! Ça s’en viens! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 11 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois, c’est la nuit j’ai pris un café cet après-midi j’ai un atelier théâtre. Je vais jouer et essayer d’écrire, ça va être très difficile, je ferai de mon mieux et si j’y arrive pas tant pis. La dernière chose que j’ai écrit à ces ateliers avait une connotation très sexuelle.  Je trouve que c’est pas correct pourtant j’écris pas pour les enfants. Dans exactement deux semaines je pars pour la France, aux journées internationales ils ont bien pris les modifications que mon ami agent de planification, programmation et recherche a demandé. C’est toujours mon senti que je tente de mettre en mots, la nuit comme ça c’est le silence… Je suis pas un taré contrairement à ce que vous pensez, je poursuis mon écriture… Souvenir du psychiatre qui m’a beaucoup aidé et toujours de ces années de rechute alcoolique dans lesquelles je tombait. De thérapie en thérapie j’y arrivais jamais maintenant ça fait presque vingt-cinq ans et un jour à la fois j’y arrive… J’ai un peu de difficulté avec les gens qui boivent de l’alcool et parlent de rétablissement. Mon immense sentiment de solitude m’a quitté… Ils boivent deviennent dépressif et se demandent pourquoi… Je crois qu’ils savent très bien pourquoi mais se cachent derrière des bouteilles d’alcool… Je trouve étrange que tous ces gens deviennent thérapeutes, travailleurs sociaux, intervenants, pairs-aidants, je crois que je suis jaloux. Malheureusement j’ai pas l’instruction et l’âge pour faire une de ces professions. Je vous parle d’ici avec mon écriture, j’ai pas de recettes à donner, j’écris et tout ce que je peux faire c’est écouter… Je veux pas dénigrer personne chacun fait ses choix mais me semble que se lever le matin avec la gueule de bois c’est pas reposant surtout quand ça se répète plusieurs fois. Souvenir de ce vieux soldat à la retraite très gentil quand il était à jeun et terriblement violent quand il buvait, il m’a presque tué. J’aime ça vous écrire quand je suis debout la nuit. J’espère que ça seras pas trop long avant qu’on me rembourse mes frais de voyage… Tout à coup je sais pas pourquoi j’ai peur, je fais pas confiance. Je veux juste dire et écrire, la semaine prochaine je vais parler de mon vécu schizophrénique dans ce qu’on appelle des bibliothèques humaines je serai un livre. Dehors tout est calme comment vous dire que je trouve ça straight d’être saoul, j’ai eu tellement de difficulté à arrêter, aujourd’hui je vais essayer de pas consommer. Je comprends que dans les gens que j’ai fréquentés ils étaient pas tous alcooliques, j’étais d’un si sale caractère que je pouvais pas me faire d’amis enfin l’alcoolisme c’est ça… Y’a des femmes qui je crois voulaient me sauver mais elles étaient pas assez puissantes, elles voulaient me garder même si je retournais à l’alcool… Voilà pour cette nuit, j’en suis à la chute, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard