mercredi 21 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En voilà deux rapprochés, ce matin j’ai fait prendre d’autre photos pour une affiche des lectures offertes par les libraires indépendant du Québec. Février tire à sa fin, encore une semaine… J’ai remarqué que lorsqu’il fait moins froid j’ai moins de difficulté à marcher… Je pense à toutes sortes de voyages que je veux faire. J’aimerais beaucoup prendre l’avion pour Outre-mer. J’attends je lis je regarde, ce temps ci de l’année y’a des vols pas cher… Le soleil me manque, je vous écris et quand je fais des fautes de frappe, je pense que quelqu’un à déprogrammé ma machine, paranoïa!!! Je m’arrête et je réfléchis… Soudain un appel téléphonique de l’étranger, je réponds et personne ne parle. Dans le « journal » un cinéaste parle d’une langue québécoise qui disparait, du manque d’héritier, je me sent touché tout ce que j’ai trouvé a faire pour renforcir le français c’est d’offrir des bandes dessinées au petit gars, même la matriarche à de la difficulté à garder cette belle langue d’antan. Quand je vous écris j’espère que ça participe à la survivance d’une langue. Je me souviens de la conversation que j’avais eu avec ce monsieur à Paris, il me comprenait très bien mes autres visites aussi en province de Paris et en département outre-mer les gens me comprenaient aussi très bien. Souvent avec la matriarche on parle du temps qu’il fait comme des marins sur un vaisseau à voile, on parle du vent, du grand vent parfois elle a d’autre expressions maritimes du temps des goélettes, dont je ne me souviens pas… Le patriarche et elle avait beau pêché dans les lacs de la côte-nord la mer étais jamais loin. Souvenir de mot péjoratif, j’essais de trouver, parfois la matriarche à aussi de la nostalgie pour son enfance sur une ferme, elle aime bien les émissions qui traitent du terroir. Je suis pas d’une famille urbaine, je crois que ma génération est la première en ville… J’ai pas fait d’enfant de toute façon ils auraient pas hérité de grand-chose comme dans la chanson Papa was a rolling stone… Je me serai quand même ancré dans ce quartier que j’ai surnommé le goulag occidental. L’ancien faubourg à m’lasse, ça aussi se perd enfin s’est perdus. Y’a des choses perdus je sais pas si c’est à cause de l’éducation où des communications, bien sûr qu’on écriras plus jamais pareil et encore faut avoir pris le temps d’apprendre. Dans mon milieu c’est pas des intellectuels. Je peux quand même pas dire que j’en suis un, juste un fou… Voilà j’ai soixante et un ans, je partirai encore juste pour reprendre les voyages que j’ai pas fait dans ma jeunesse, elle à pas été formé. Je suis très montréalais, cette ville m’a vue dans tous mes états de l’euphorie à la psychose. Je m’ennuie pas de l’hôpital, ce matin je suis allé à l’institut je cherchais le bureau de quelqu’un deux jeunes femmes m’ont répondue dont l’une avec un ton méprisant. Merci!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire