lundi 5 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, hier j’ai discuté maladie mentale avec un ami comment certaines personnes en imputent la réalité aux autres. Je lui disais comment c’était important de prendre la responsabilité de la maladie d’arrêter d’en donner la faute aux autres. Je sais comment ça peut être difficile pour certaines personnes qui ont tellement été touché par la maladie… Moi j’essaye de me prendre en charge même si parfois la maladie me fait beaucoup souffrir, je prends plus pour moi ce que disent les autres ça leurs appartiens. Je sais bien qu’il faut être authentique que souvent la révolte ne mène à rien. Pardonner, c’est important de pardonner…Y’a tellement de choses dans la maladie mentale, la peur, l’angoisse, la paranoïa on s’accroche à qui on peut, à quoi on peut pour survivre avec toujours cette peur maladive de mourir qui nous gâche la vie. Parfois c’est quand même vrai qu’on risque notre vie ça mène à la psychose et on cherche refuge à l’urgence psychiatrique de l’hôpital… Quand j’ai été écoeuré, que la mort cognais vraiment à ma porte j’ai changé de vie. Changé aussi d’ « amis » et ma nuit est devenue le jour. Y’a eu aussi toutes ces tentatives de me rétablir dans et par le travail, je vous dis comment j’étais fébrile comment j’y arrivais pas aussitôt que j’avais vécu une semaine j’allais la boire, comment le propriétaire du Bistro m’insultais, j’y retournais et me laissait faire… La peur, toujours la peur pour demain, pour l’inconnue en essayant d’avoir prise dessus mais c’est impossible. Je pense à ça et la maladie c’est la paranoïa, y’a pas grand-chose d’autre comment parfois pensant faire bien je faisais mal. J’avais tellement peur, j’étais si pressé que je me promenais en taxi j’en avais pas vraiment les moyens… J’amortissais toute cette folie dans la drogue et l’alcool ce qui me ramenait psychotique à la case départ l’hôpital… et j’attendais, j’attendais à l’urgence pour ensuite encore attendre sur une civière dans le corridor et attendre encore qu’on m’amène à l’urgence psychiatrique attendre de voir un psychiatre… J’étais là parce que c’était les policiers qui m’y avaient menés, au milieu d’inconnus tous aussi malade que moi… J’essaye de vous écrire mon senti de cette époque-là comment quand je retournais « chez moi » je restais fou, j’avais pas vraiment de domicile j’étais en concubinage avec une femme, j’étais itinérant… Transi par la peur, je savais pas comment me protéger… Y’a maintenant des années de ça maintenant je me rétablis, un mot qui est maintenant accepté dans le vocabulaire de la psychiatrie. Souvent mon petit logis se remplissais de monde, deux policiers, policières, deux ambulanciers qui après un moment m’amenait à l’hosto. Je sais pas comment je faisais même si j’avais très peur je les suivait… Maintenant, ça a beaucoup changé je me soigne et j’écris comme vous voyez rien pour gagner des prix mais enfin… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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