samedi 20 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai dormis une partie de l’après-midi, les snowbirds nous quittent demain matin… Aujourd’hui je suis resté seul toute la journée. J’écoute mon monde intérieur c’est samedi soir… Me souviens de la pièce de bois travaillé sur laquelle on se posait les coudes au bar de la brasserie. Comme toujours je boirai pas d’alcool aujourd’hui, à l’époque le samedi soir c’était souvent une soirée plate. Je sais pas trop quel angle prendre pour vous écrire ce soir, cet été à la noce on m’a demandé gentiment si je retournais parfois à Terrebonne sur la couronne nord. J’ai répondu non, que j’avais trop de mauvais souvenirs. Me suis préparé à souper des hot-dogs, j’ai aussi le désir de partir. Je vais attendre des nouvelles de mes projets. Le soir j’ai parfois envie de boire mais je le ferai pas, ce serait me tuer avec les médocs que je prends je deviendrais très fou et le lendemain si lendemain il y avait je serais psychotiques et déprimés. C’est pas très bon ce que je vous écris là me semble que je n’écris que ça… Je préfère me concentrer sur mon prochain voyage si c’est pas à Lille ce seras en Asie du sud est… Ce soir j’ai un grand vide à l’intérieur, je sais pas comment le remplir, peut-être avec la prière… Je vous écris aussi pour ça pour nommer cette vacuïtée… Boire ça règle rien je me ferais pas d’amis. C’est juste pour aujourd’hui, je vais rester tranquille cette nuit. Souvenir de ce gars qui avait un dépanneur tout près de chez moi, c’était y’a plus de trente ans, il était aussi pauvre que moi, parfois il me faisait crédit pour de la bouffe. Je passais des soirées chez lui l’hiver il ne chauffait pas, voilà où j’irais si je buvais… Quand-même je comprends la solitude de qui a une maladie mentale, seul, abandonné il veut voir du monde mais n’y arrive pas, après la bière et la boisson forte, la drogue et le lendemain la psychose à l’urgence de l’hôpital, psychotique à vouloir en mourir, je vous l’écris parce que c’est important que je me rappelle. Je voudrais pas retourner vivre dans un mouroir, une maison de chambres. Ce soir je crois que c’est vivable dehors, il est pas question que je boive de l’eau dans un bar, le portier me mettrais vite à la porte. Finalement ce soir je suis malheureux mais c’est juste ce soir, les amis sont là. J’ai qu’a téléphoner, ils vont m’écouter, et peut-être aussi dire une prière et avoir de la gratitude.  C’est encore la même thématique, l’abstinence, la sobriété… Je termine cette écriture et je téléphone à l’ami, la force c’est de demander de l’aide… Parfois j’ai qu’à me souvenir dans quel état, j’étais… Je vais dire une prière et si vous voulez vous pouvez en dire une pour moi. Ce soir je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est finis à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

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