samedi 6 janvier 2018

Au présent




Bonsoir! Bonjour! C’est le crépuscule lentement la journée se termine, ai mangé des rouleaux impériaux avec de la sauce au prune, le temps passe trop vite. J’ai peur de tomber malade et de mourir pourtant à la télévision y’a un coach au football de quatre-vingt ans… Je suis pas tellement perdus, le ciel semble se dégagé… Je pense à patiner dans le vieux Montréal, louer des patins mais je crois avoir perdus mon cadenas. La période des fêtes se termine… C’est le vrai hiver, aujourd’hui j’ai jasé avec la matriarche elle m’a dit de pas sortir qu’il faisait trop froid. D’un côté on nous dis de sortir jouer dehors de l’autre de rester à l’abri, je pense toujours aux itinérants, comment les refuges sont déprimants. Je me rappelle avoir visité la maison du père, je sais pas ce que l’ami voulait me passer comme message… Je suis gêné de vous parler de ça… Ce soir il est pas question que je prenne un coup. Toujours le même thème, j’ai pas grand-chose à vous dire sur la serpillière où le punch-press sur lequel je travaillais, c’est assez monotone, une pièce, un coup de pédale un trou et on passe à l’autre pendant des centaines de fois. Quand à la moppe on remplis la chaudière d’eau avec du détergent on trempe et tord la moppe pour la passer sur le plancher. Je pense que mon écriture est un peu comme ça triste par sa répétition… Le nouveau est par essence rare, on y arrive rarement. Je fais pas de mise en scène mon seul personnage qui parle c’est moi… L’ami viens de me téléphoner, je connais ce besoin qu’on a de parler, souvenir des samedi au bar du bistro, à l’époque je téléphonais à l’appareil public, je rejoignais jamais personne, je prenais ma bière et devenais triste, parfois je descendais dans le bas de la ville mais je restais toujours seul… À l’époque j’avais pas d’ambition quoi qu’en y pensant bien j’en ai pas plus aujourd’hui juste de vous écrire comme ça c’est suffisant… Souvenir de cette façon dénigrante qu’on avait de se parler, moi je me tenais avec ces gars-là parce que ma sœur semblait les admirer. J’étais complètement dans le champ… Toute cette vie là c’est derrière, j’ai lu sur les réseaux sociaux que tous les endroits pour la relève musicale ferment, disons qu’il y a de moins en moins de bourgeois bohème. Je suis désolé j’arrive pas à vous écrire de la nouveauté, bien que ce soit mon premier mot. Aujourd’hui le seul désir que j’ai c’est de voyager, ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes de retour du Mexique, il étais très heureux de son voyage, la lectrice est heureuse aussi elle continue son cheminement. Je remplis la machine de mots pour quelques lecteurs toujours de la difficulté avec le nouveau la dernière heure. J’y suis, je termine j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard

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