vendredi 5 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je participe à une recherche en santé mentale. Je vais répondre à des questions. Lentement je bois un café… Il neige beaucoup, je suis heureux de vous écrire cette nuit. Vous avez pas lu ça souvent que je suis heureux… Le bonheur pour un paranoïaque c’est difficile. Je devrais savoir dans deux ou trois semaines si je vais à Lille. Je sais pas pourquoi politiquement je me considère à gauche, ma façon de vivre la révolte? Le monde du paranoïaque c’est un peu mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell. On y est à Big Brother, la machine sais tout sur nous, le seul geste de révolte sensé que je devrais faire c’est de me débrancher pourtant je le fait pas ça sort ma schizophrénie de la solitude avec ça je suis en contact avec mes pairs, mes pareils. Le vent souffle fort, j’espère pouvoir me rendre au centre de recherche… Les tracteurs passent, Montréal sans ses outils serait pas la même, quand on sort dans des temps pareil faut être prudent. Je savais que j’écrirais un jour mais pas dans quelle condition. Je crois que je l’attendais la machine… Elle est pas vraiment approprié pour les textes de révolte surtout qu’avec les années elle s’est un peu en allée la révolte. Je ne manifeste que par écris, je ne vais plus dans la rue… J’y avais croisé des professionnels de la manifestation pour pas dire de la révolution des barbus à la Marx, Karl de son prénom. Depuis ce temps-là je me suis résigné, j’ai décidé d’être honnête et d’arrêter de consommer, ça sonne comme un slogan marxiste mais la seule consommation que j’ai arrêté c’est l’alcool et la drogue deux substances qui engraissent largement les mafias de toute sorte… Voilà j’écris ça et j’ai peur… Je sais pas pourquoi on associe souvent la bière au plaisir du prolétaire pourtant j’ai vu des gens mourir plutôt que d’arrêter de boire. Je sais pas comment vous écrire que le peuple a besoin de foi, mais ça aussi, plusieurs préfèrent aller jusqu’à leurs derniers souffle sans croire. Bon! Je suis quand même pas curé mais un peu de spiritualité ça peut pas faire de tort, plusieurs regrettent de ne plus croire mais pour changer ça prend si peu de foi… Incroyable voilà ce qu’on me dis on n’y crois pas, pourtant ça marche… Je pense aux amis qui sont partis ce sont eux ma force supérieure. Je crois que de là où ils sont-ils veillent sur moi. Je vous offre ce texte bien imparfait vous pouvez vous payer ma tête, moi je fais une petite prière pour vous… Quelques mots encore pour terminer sagement un Pater Noster c’est jamais de trop, je salut ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère que la température les retarde pas trop pour leurs retour. Je termine donc là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu patiemment jusque-là!!! J’en rajoute un peu parce que j’ai pas trouvé de chute originale. À la prochaine!!!
Bernard

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