lundi 15 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une nuit d’insomnie. Je sais pas pourquoi je pense à la Sicile faut dire que j’ai vraiment été marqué par l’œuvre de Mario Puzo, mais dans la vrai vie c’est pas romantique, la mort toujours la mort partout… Je pense à ce poison le fentanyl qui tue, ils vendent ça parce qu’ils veulent faire un coup d’argent sans trop travailler, la dope c’est souvent à cause de la paresse des revendeurs, les consommateurs sont souvent blessés et veulent « soigner » leur blessure… Faut se méfier de ne pas tout perdre à cause d’un craving comme disent les travailleurs sociaux. Voilà sur la photo où me mènerais la consommation. Je passerais tout ce que j’ai là-dedans incapable de payer un loyer ou de coucher dans un refuge. Je suis pas guéris, je consomme pas juste pour aujourd’hui. Je trouve la vie plus intéressante comme ça, ne serait-ce que de prendre une douche quand je veux… Je peux pas toujours vous écrire de la poésie c’est très demandant, faut que je m’en tienne au réel, pas que la poésie soit pas réelle, c’est même selon moi la plus réelle des littératures qui plonge dans le vrai l’authentique. Je pense à ce gars qui a quitté l’hôpital avant d’avoir son congé, il a fuis dans  la nuit avec un drap pour roupiller, ses bagages aussi, c’est maintenant un itinérant sans affiliation, sans institution pour le soigner, lui crois pas être malade… Quand même on le soigneras pas avec de la lecture mais beaucoup plus avec des antipsychotique pour le ramener un peu plus au réel lui permettre de sortir de sa paranoïa et de suivre un traitement… Laissez-moi vous dire que cette nuit je suis très heureux de pas être à l’urgence et attendre pour avoir une civière dans un corridor… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital j’ai rencontré un gars avec le même nom de famille que moi… Voilà, je suis près à coopérer pour recevoir mes soins, quoi que maintenant je suis suivis en première ligne avec un médecin de médecine familiale, je le consulte pas souvent pour la maladie mentale, Bell à commencer ses publicités, on cause pour la cause. Je suis toujours près à en parler de la schizophrénie, juste de montrer qu’avec le bon traitement et les bonnes valeurs on peut se rétablir.  Ça semble simple mais ça l’est pas, y’a des décisions à prendre de l’aide à demander ne serait-ce que pour trouver une activité qui va nous remonter, nous stimuler… En attendant j’écoute ceux qui souffrent, je peux vraiment pas faire grand-chose ils sont soignés par des professionnels. Je serais très prétentieux de croire que je peux mieux faire qu’eux. Voilà, j’ai passé la nuit chez moi sans besoin de téléphoner au neuf un un avec le souvenir de ce gars qui dénigrais ceux qui appelaient l’urgence. Voilà! C’est terminer pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire