dimanche 14 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de manger une pizza comme le prolétaire que je suis. Demain j’ai deux réunions, une de mon groupe d’entraide l’autre du comité des usagers… Je sais pas si ce seras aussi froid qu’aujourd’hui… Je pense à la passion, au désir de faire quelque chose avec l’écriture. Je pense aussi à cette époque où j’étais très pauvre, on me donnait quelques boîtes de conserve et du baloney j’avais que ça à manger… À la fin de ma dérive je suis allé manger des hot-dogs dans la roulotte du regretté Pop’s. Je sais pas pourquoi le fait de savoir que cette roulotte étais là ça m’a aidé à me rétablir. Pauvre! Je le suis encore mais c’est suffisant pour un homme seul… J’essaye comme souvent de m’arracher l’âme sans faire de mise en scène, juste dire mon malaise. Je sais pas pourquoi après un moment à regarder la télé j’ai des pensées mortifères comme dirais l’ami… Je vous écris et ça m’aide à m’en débarrasser… Vous allez dire que je fais pas assez de sport mais ça m’ennuie quand je suis seul… Je vous écris pas une longue complainte à faire sauter les embâcles émotives pour se perdre dans une débâcle de mots malheureux, d’enfant de malheur. Ouais! C’est loin d’un roman fleuve, j’écoute le malaise… Je colore ma  singuliarité de pourpre, me saigne au frette de ces maudits mots inconnus, j’arrive pas à les repérer pour mieux les écrire pour ensuite les effacer. Parfois je me demande à quoi je peux bien servir, y’a au moins un lecteur qui dis que ça sert à quelques chose… Non! Je n’irai pas à la chasse au phoque, je laisse ça à mes camarades autochtones, je suis loin de la mer… L’hiver c’est la pêche et parfois la chasse… Je suis trop urbain pour ces sports là. Souvenir! J’ai longtemps été sans téléphone, je pensais toujours déménager et voulait pas le faire installer, ça fait un bout que j’habite au même endroit… Le tabouère de cycle anecdotique je l’ai pas… Quand on veux faire trop beau on arrive à rien… Des phrases pas de bouts. Faute d’écrivain je serai un grand bouffon triste, la larme comme une alarme, je serai avertis.  Le temps que je prends pour vous écrire me soulage m’apaise… Je pense que je vais m’en tirer avec un peu de gratitude autrement j’ai déjà connus pire. Voilà! Je regarde mon ombre sur le mur c’est ma seule compagne, l’angoisse est toujours là mais j’arrive à vivre avec… Je suis pas rigolo mais parfois nigaud. Je veux vous garder à bord du texte avant de vous jeter… Ma bouée ce seras d’autre mots auquel j’espère vous allez vous accrocher. Je laisse là la misère ce soir… J’ai débuté avec elle je termine sans… J’ai bien mangé, j’arrive quand même pas à faire de belles métaphores. Ce seras tout pour ce soir comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine vraiment avec une finale, à la prochaine!!!
Bernard

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