dimanche 31 décembre 2017

Au présent

Bon réveillon! Plus que deux heures avant le grand moment. Ça sonneras pas à la porte, ça sonne pas souvent à la porte. J’ai juste souvenir d’il y a longtemps quand le neveu avant qu’il soit papa, avant qu’il ait une copine même venait sonner chez nous pour passer la fin de semaine, c’était amusant y’a un bon bout de temps de ça. Plus de vingt ans. J’essais d’écouter l’émission humoristique je suis pas capable… Maintenant je laisse le temps passé, le téléphone sonne chez le voisin. Vous allez probablement me lire après le bye bye. J’ai souvenir de mémère qui jouais de l’harmonica. C’étais des gens d’un autre temps qui préférais plutôt fêter que d’écouter la télévision… Y’a la tante enseignante qui le ratais jamais maintenant je la comprends pour ses élèves et ses collègues ça aurais été impossible pour elle de rater ça. Moi ce que j’écris j’essaye d’y mettre le moins de télévision possible ce serait recycler du recyclage. Ouais! Y’a juste la télévision qui peut synchroniser une affaire comme le réveillon du jour de l’an… Finalement je l’ai écouté le bye bye, je me suis fait ça chic avec des petites saucisses en pâte, des hors d’œuvre… J’ai vieillis c’est plus tellement fort pour moi le bye-bye, je crois que c’est de l’humour pour adolescent avec des bips sur les jurons ai mis la radio sur de vieilles tounes voilà c’est le jour de l’an! J’ai sommeil, un peu passé minuit la table étais mise et on se préparais pour le gueuleton… Encore cette nuit je les vois qui font le décompte de l’année, c’était à l’époque où on croyais que le café rendait plus sobre… Mais non! Je regrette pas toutes mes saouleries, buvez votre champagne à ma santé, j’écoute de la musique ça fait longtemps que j’ai pas fait ça. Fallait voir la maison du patriarche après cette réception, les cendriers pleins, les verres et les bouteilles à moitié plein. Cette année au Bye Bye on a eu droit à une blague pas trop mauvaise sur les schizophrènes, les choses avancent lentement. Je suis debout la nouvelle année feras pas exception… Le temps passe rapidement… Parfois le soir du jour de l’an on allait chez le grand-père d’une cousine, il habitait Montréal-Nord… Quand j’ai vieillis la difficulté a été de m’en créer un nouvel an. Les familles ont changés des ainées sont décédés et d’autre sont venus au monde pour les remplacer. Je pense beaucoup à vous tous, à ce temps partagés ensemble y’a longtemps. Non je suis pas triste ce soir, je suis content de pouvoir vous écrire. Je me souviens j’avais entonné l’air de ce n’est qu’un au revoir c’était très mal placé. Je vais essayer de terminer ça en beauté en vous souhaitant une très bonne année, du succès dans vos entreprises et le paradis à la fin de vos jours comme disaient les vieux dans le temps, de la paix et du bonheur à vous tous cher lecteurs, lectrices.
Bernard

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