lundi 18 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige toujours, à la radio ce sont les chants de Noël. J’attends la livraison d’un colis. Comme toujours j’y vais avec mon senti… Lentement le soleil se couche bientôt ce seras la nuit. Le vingt et un décembre c’est le solstice et le jour le plus court de l’année. Je sais pas trop ce que ça vient faire avec mon senti, je crois que quand il n’y a pas de lumière ça me déprime… Je reçois des courriels de formation à l’écriture, une bonne femme et son entreprise L’Esprit Livre elle semble pas comprendre que ça m’intéresse pas. J’ai pas d’argent pour payer ça et je veux pas écrire comme tout le monde, si elle aime pas ma façon d’écrire qu’elle en lise d’autre. Ce matin je suis allé au supermarché et suis revenus justement en marchant, c’était très difficile, les trottoirs sont enneigés et glacés… Pour ce qui est de mon écriture j’essais de la garder crû et brute… Ceux qui veulent de la « pornographie » peuvent aller sur http://editions-hache.com/  où lire Philip Roth, Portnoy et son complexe. Lundi, une semaine encore pour la fête des enfants. Dites, vous y comprenez quelque chose vous à ce que j’écris? C’est pas tout de publier un livre, je pourrais très bien y aller à compte d’auteur mais encore faut-il le vendre. Je la trouve harcelante la madame, qu’elle me foutte la paix… Ici on est pas en France, y’a très peu d’hommes qui lisent, plusieurs ne savent même pas comment… Je sais on va me dire coupe ici, coupe là, enlève ça et j’aurai travaillé quatre heures pour une phrase, j’ai pas envie de faire ça… C’est l’expression qui compte pour moi pas là façon. Je sais vous préféré les écrivains bien saoul bien rond, je vous laisse corriger.  Ce soir mon senti est dans la solitude, la matriarche m’a conseillé de mettre des crampons. Quand je reçois ce courriel de « formation » c’est tout comme si je savais rien faire, rien écrire, juste du galimatias… Ce soir c’est difficile, je sais je l’ai déjà écrit… Toujours le mythe de l’écrivain génial qui calle sa bouteille de whisky, il finiras par mettre fin à ses jours… Moi je préfère écrire un peu plus mal mais à jeun, l’écriture ça m’aide à survivre j’écris pas pour mourir. Voilà c’est le crépuscule, dehors on entends les sirènes… C’est souvent comme ça à cette heure-ci. C’est pas une très belle phrase j’en suis conscient mais enfin je veux pas couper dans le gras. Je ferai pas de grandes trouvailles, tout a été écris. J’essais quand même d’y aller vous savez… Je reprends, mon crépuscule je veux pas l’avoir dans un vestibule, voilà pour la niaiserie d’aujourd’hui. C’est toujours moi qui écris, j’ai pas inventé de personnage c’est toujours à propos de mon senti. Voilà pour ce soir, j’y ai mis ce que j’ai pu, ça aussi c’est pas très jolie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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