lundi 13 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me donne la semaine et après j’abandonne. Ce matin j’ai passé proche de me péter la gueule, la chaise sur laquelle j’étais assis s’est brisé. J’ai quand même réussis à garder mon équilibre, je suis pas tombé. C’est comme si quelqu’un avait placé cette chaise là pour que je me fasse mal… J’ai finalement réussis à rétablir ma connection courriel, ça aussi je soupçonne quelqu’un je sais pas qui, c’est aussi mon senti, je me dénigre pas, je fais de mon mieux. Heureusement mon mal de fesse et de dos est disparu. Lentement les choses se replacent au Centre intégré universitaire de santé et de service sociaux de l’est de Montréal. Avec un nom pareil on a pas trop envie de consulter. Je suis même pas certain que c’est le bon nom mais je crois que vous savez de quoi je parle. Y’a quand même de beaux camions qui passent rue Sainte-Catherine… J’attends un courriel important, il est arrivé faut savoir être patient… La matriarche viens de me téléphoner, ils fêtaient les bénévoles, c’est honorable. Sur le trottoir ça parle fort j’entends de chez moi. Demain matin je m’en vais à Laval pour le colloque. Il commence déjà à faire noir… L’an passé je racontais comment c’étais possible de se rétablir « avec une grosse institution » aujourd’hui on a discuté avec la dame belge semble qu’elle n’utilise plus le mot rétablissement parce que selon elle il exclus la notion de cheminement. Les anglais sont passé de recovering à recovery comme si il y avait une finalité, une guérison… L’aspect travail, qui tue et vous sort de votre rétablissement, de votre cheminement pour vous inscrire dans un mode économique qui vous place en situation de rechute, comme toujours on se questionnait sur tous nos groupes de soutiens, tous nos pairs-aidants, qui n’y arrivent pas tellement y’a pas de conclusion heureuse… Chacun veut être l’exemple celui qui a réintégré et cheminé. Je comprends aussi l’aspect bénévole mais en attendant faut mettre du beurre sur notre pain… Moi je suis pas prêt à devenir pair-aidant j’ai pas la scolarité pour ça et semble que les postes de pairs ont aucun support, ils se retrouvent seul devant une rechute. Le temps que je « donne » que je partage avec mon groupe m’éloigne de la psychose, de l’hospitalisation, le gouvernement calcule pas ça… Je pense que comme dans beaucoup d’angle de vue on aime les aspects uniformes mais ce sont pas toujours les meilleurs, faut savoir s’accepter dans sa différence dans la différence, travail ou pas. Hé oui! Y’a toujours une « autorité » qui sais ce qui est bon pour nous, au risque de nous traiter comme des enfants, mais on demande toujours à faire part de notre expérientiel, pour aider qui le veux bien… Moi j’ai soixante et un an je vais donner ce que je peux et prendre aussi ce que je peux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

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