vendredi 10 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Votre humble serviteur perd lentement sa conviction que l’écriture peux changer quelque chose dans sa vie. Aujourd’hui ça va mieux qu’hier, le centre local de service communautaire quand j’attends là ça me rappelle les longues heures d’attente à l’hôpital pendant les psychoses. Heureusement hier j’étais pas psychotique, ce matin je suis allé à la clinique pour les radiographies ça s’est fait vite. Dehors c’est un froid hivernal… Dans l’autobus j’ai croisé une femme à la gueule de serveuse dans un bar du plateau, plutôt jolie mais un peu fripé, la dégaine d’une artiste sur le déclin du genre à s’être tapé quelques dépressions. Je lui aurais pas fait mal… Aujourd’hui j’ai fait ce que j’avais à faire, je me sent mieux, hier j’ai raté une réunion, je me sent mal on retourne pas mes appels, c’était bien involontaire cet oubli… Vous devez être écoeuré de mon délire sur le senti, je vais essayer de pas déprimer… Je pense aux snowbirds je les ai jamais autant vue que lors de leur voyage en Espagne. Je pense aux dix jours que j’ai passé là-bas comment j’ai aimé marcher dans Barcelone et dans Madrid… Cet-après-midi je suis nostalgique… Avec un copain on parle de peut-être partir pour le Viet-Nam, le Cambodge, et le Laos ce serait l’automne prochain… La semaine prochaine je suis très occupé, réunion lundi du groupe Reprendre Pouvoir avec une invitée de Belgique, mardi colloque de l’Association québécoise de réadaptation psychosociale où je parle dans un atelier des cinq enjeux de la participation à une création collective, mercredi livre ouvert dans le cadre d’une bibliothèque humaine, jeudi je parle de mon parcours à des étudiants en travail social. Parfois je crois qu’on apprécie pas que je mentionne mes occupations… Évidemment que je suis sur le gros nerf quand je pense à tout ça, je parle beaucoup sur plusieurs tribunes mais je suis pas très bon pourtant on me demande souvent. C’est toujours mon senti, cet après-midi je me dénigre pas je vaux autant que tous les autres, je fais mon possible… Je suis un peu fatigué, j’écris sans savoir quel résultat il y auras,  je suis pas comédien, je veux que ce soit vrai ce que je vous écris… et je la ramène souvent avec ces épisodes downers à essayer de vous dire que le bonhomme il est encore en devenir, un peu vieux oui mais le rétablissement c’est ça on y arrive jamais c’est un parcours… J’ai pas lu le journal électronique ce matin, je termine la rédaction et je vais le faire. Lentement mon mal de dos disparait… Le défi c’est d’écrire quelque chose qui se « tiens ». Ça semble pas être ça pourtant le fil tenu de la posture c’est moi, c’est mon senti encore une fois… Voilà! J’y arrive, ça prend une conclusion malgré que je laisse tout ça ouvert… Je vais terminer avec toujours les mêmes mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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