mercredi 8 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La douleur est partie ça a finis par se régler, merci pour vos conseils. Viens d’avoir un téléphone pour aller parler à des étudiants à Saint-Jérôme étrangement ça me fait peur plus peur que de partir en voyage. C’est un défi que je vais relever même avec ma paranoïa… J’essairai de faire ça avec humilité, ce soir la télé est ouverte on entends encore parler des élections municipales. Je préfère comme à mon habitude vous parler de mon senti, je pense que je me suis fait traiter de bas-cul… Ça se peut même pas c’est un attelage pour les chevaux, tout ça c’est toujours dans ma folie, ma schizophrénie. Je vais trouver ce qui dans mon senti peut vous intéresser, comment il faut parler à un type comme moi. Parfois il faut me prendre avec des pincettes, je suis un peu trop sensible je vous le dis souvent… Je vous écris comme un gars harnaché à son clavier, un gars qui tente de dire l’ère de son temps.  Schizophrène mais je me soigne, ça se guéris pas vous le savez je me rétablis un petit peu plus chaque fois que j’affronte un défi. Cette écriture est un de ceux-là… St-Jérôme c’est là que j’ai commencé à me faire soigner, à l’hôpital, ça fait longtemps, plus de trente ans. Presque quarante ans. Ce soir les voix sont celles de la télé, des voix qui nous expliquent la vie… La vie c’est bien la seule chose que je connais avec ses joies ses peurs ses malheurs, ses maladies aussi, malade de la vie c’est un peu ça la schizophrénie… Parfois j’aimerais oublier ce que je suis mais je me raisonne ce serait un oubli mortel. Je suis irrité y’a un courriel avec un fichier attaché qui se rend pas, ça me fait… Mais tout ça c’est pas très grave, ce qui m’arrive c’est pas grave je dois lâcher prise. J’ai quand même de la difficulté à sortir de mes habitudes… Ce soir, puisqu’on y est déjà au soir, ce soir je broie du noir… Quand j’ai un pépin je voudrais en finir avec la vie, c’est idiot de pensé comme ça, ça roule pas toujours comme je veux. J’ai pas besoin d’écrire ça je suis juste un pauvre cave, pis après! Voilà c’est mon senti rien pour bâtir des cathédrales... Un pauvre fou… Je vais continuer à aider qui veux bien, mon expérience ça se partage… En attendant reste à laver la vaisselle. Ça me monte dans la gorge je veux pleurer pourtant je sais pas ce que je fais de mal.  Vous voyez c’est toujours la même chose, je veux vous plaire, merci à ceux qui se préoccupent de ma santé. Voilà où j’en suis, je serais incapable d’écrire de la publicité, je pogne le fix sur ce que je ressent. Y’a que mon senti qui parle. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

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