lundi 27 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, la neige reste là… Le mois de novembre tire à sa fin. Je suis un fou dans le bas de la ville. Un fou dans l’hiver qui arrive qui essaye de nommer le temps qui passe. Toujours dans mon senti, on m’a dit qu’être un faiseux c’est pas grave… Pendant que plusieurs souffrent la vie continue et d’autre s’envolent pour les îles du sud… Ça me fait mal de savoir qu’on a pas besoin de moi, pourtant je m’implique j’essais d’aider les amis… J’écoute, j’écoute parfois la schizophrénie me brise… J’ai pas à me placer en avant, faute d’être rien, je suis un poète, on est pas supposé se déclarer poète c’est presque pire que de dire qu’on est gay… Vous voyez j’écris des absurdités c’est loin de la poésie, j’essaye j’essaye de plomber l’ennuis de dire ma vie et parfois merci avec mon senti qui tombe au fond du puits et qui depuis se fait une vie une sorte de bris je prie je prie du matin à minuit et l’envie me dis part d’ici c’est pas permis dans l’hiver qui luit tu rie tu rie de mes jeux interdits que j’essaye poésie pourtant je plie je plie devant les mots maudits à pas savoir quoi faire l’après-midi ce que je dis c’est comme la pluie qui gèle qui luit , Oh baby! Baby! Tu vie et maudit cette folie de souris, gris, gris, on se roule dans la suie du charbon de l’ennemi, tout ça c’est pourris, je me laisse partis sans autre sens qu’ici… Voilà c’est comme ça que j’écris ma poésie, y’a longtemps que j’avais fait ça, je me rappelle à l’hôpital de jour avec l’ergothérapeute j’avais écrit quelques vers aussi mauvais que ceux-ci, l’ergo m’avait dit c’est pas parce que c’est facile que c’est mauvais… Je suis vraiment désolé de cette écriture désemparé où je ne compte pas les pieds comme il sied. Ma nourriture c’est la pourriture dans l’ouverture comme une aventure dans les mots obscurs, la tenure et l’allure des grands poètes c’est pas sûr. L’amanchure! Tout ça c’est comme si je recommençais un autre cycle… Je pense à ces trois jeunes que j’ai vus à la télé hier qui gagnent leurs vies sur les réseaux sociaux… Je sais pas quoi en dire c’est tant mieux pour eux. Moi je suis un petit vieux qui parfois à des mots… Là-dedans c’est toujours la tentative, le risque de l’écriture même quand on sait pas qu’on est ignorant pourtant… Encore aujourd’hui j’y suis allé de ces quelques mots qui je l’espère vous feront plaisir où réfléchir… C’est toujours la même chose, les fenêtres sont fermées à peine si on entends le son sourd de la circulation, c’est presque le soir, une autre journée où je vous aurai donner ça, je fait de mon mieux, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminée et il me manque des mots je suis muet. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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