samedi 28 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nos amis voyageurs seront bientôt de retour. J’aime mon parfum, ai commencé la lecture du livre de Dan Bigras et j’ai aussi acheté le dernier Dan Brown qui se passe à Barcelone. Beaucoup apprécié la lecture d’Agnès Gruda dans la Presse+… Comme toujours j’essais de traduire en mots mon monde intérieur, ai bu de la limonade en pensant aux amis disparus. Me suis fait un tour de rein, il fait un temps superbe… Je regarde les voitures qui passent dans la rue. Le mois de novembre approche… Je pense aux âmes seules dans Montréal, les feuilles tombent, bientôt l’halloween. Me souviens du quartier où on habitait chez mon père, des maisons unifamiliales et des familles un peu partout, à l’époque on pouvait se promener de maison en maison, on avait un peu peur mais on le faisait pareil on était bien accueillis. Parfois on devait y aller d’une petite chanson comme dans « trick or treat ». Je vous écris ça de mon après-midi solitaire, je suis bien chez moi, j’ai toujours souvenir de cette maison de chambres mal tenus. J’y vivais très mal à cette époque je consommais et là y’avait des gens morts d’avoir trop bu. J’ai finis de survivre, je vie tout simplement… J’ai hâte de voir quel genre d’hiver on va avoir, je pense que dans le grand nord y’a déjà de la neige, en Europe ils ont commencé les compétitions de ski… Je me souviens on se déguisait et on avait chaud sous nos costumes. J’ai de la difficulté à rapporter les livres que les gens m’ont prêtés… Moi, les livres j’aime ça, je sais pas pourquoi par contre j’aime pas beaucoup quand Québec-Loisirs me téléphone, surtout quand ils demandent madame Saulnier, y’en a pas! J’ai lu la chronique voyage, dehors un camion passe et rappelle le bruit des réacteurs de l’avion… Souvenir de la fouille à l’aéroport j’avais rien à cachés, j’étais pas tellement nerveux. Je regarde le ciel bleu les avions qui passent en altitude, la trainée de nuages qu’ils laissent. Je sais je suis pas Saint-Denys-Garneau le disparu, trop belles plumes il ne se pouvait plus je crois. Je devrais pas écrire comme ça sur les grands maitres de la poésie… Quoi que c’était un bon bourgeois, on lisait pas le prolétaire, pas lui en tout cas. Moi, les ouvriers m’appellent Nelligan peut-être à cause de mon rapport avec l’institut mes relations avec les fous. Je marquerai jamais la littérature comme Émile ni ne ferai rêver les adolescents… Je suis bien à l’abri dans mon studio du goulag occidental, on m’a permis de vivre jusqu’ici… J’aurais donc aimé ça être un vrai artiste, créer. Je peux dire que c’est toujours des tentatives de prosodie… Un jour j’essayerai le slam. Voilà! Je pense que je vous ai pas trop écris le mot senti mais c’était encore de cela qu’il s’agissait…Ce seras ça pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

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