vendredi 27 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là- dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands nous ramènent à leurs triste réalités.  Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment d’histoire, une nation qui nait.  C’est vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires. Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

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