mercredi 25 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai changé d’horaire d’écriture, c’est le matin blême… J’essaye de dormir la nuit. J’arrive pas à trouver un propos. Je pense à l’agence de voyage Viau du temps qu’elle était au coin de Frontenac et Ontario… C’est des niaiseries que j’écris là, je suis vide… Parfois je « réussis » un texte mais c’est rare… Je me sens comme un kid en classe qui essais de composer… J’essais d’y mettre du sérieux, vous voyez c’est toujours des tentatives qui me font baver. Mot après mot j’y vais, ma vie est parfois très ennuyeuse, je dois me triturer l’âme. J’ai jamais été un jeune homme qui a aimé, j’ai jamais aimé c’étais plutôt de l’ordre de l’affect, j’étais un grand affecté… Au fond je savais pas vivre, je donnais rien et je voulais tout avoir. C’est très personnel ce que je vous écris là mais je connais pas d’autre façon de faire… Cette nuit j’ai rêvé que j’étais en voyage je sais plus trop où… Je pense aux sargasses sur la plage à Cuba, ça me dérangeais pas trop je suis pas un gars de plage, de soleil et de chaise longue, je préférais m’asseoir sur le patio de la chambre et lire… La semaine prochaine je vais probablement acheter un Dan Brown qui se passe à Barcelone, ce seras mon quatrième roman avec cette ville en arrière-plan. Ce matin  je me suis levé courbaturé, ça s’est passé, je dors avec la bouche sèche c’est désagréable… J’écouterai pas les actualités juridiques, je veux rester calme. J’ai changé d’idée ai ouvert la télé… J’aimerais pas ça être pris dans une enquête. C’est pas égal mon écriture, souvent c’est des navets, j’arrive pas à construire quelque chose de solide à partir de mon senti. Je pense au poulet sur le B.B.Q. à Cuba pas terrible. Je vais être franc y’en avais pas de sargasses à Cuba, la plage était belle… À la télé c’est agression sexuelle mur à mur, je commenterai pas ça… Lentement le soleil se montre, la matinée se termine… J’irai pas manger dehors, j’économise pour un autre départ. Avec tous ces travaux y’a beaucoup de circulation, si j’arrête d’écrire là ce seras encore plus décousu. Mon senti se révèle par une espèce de poids dans l’estomac, un malaise existentiel difficile à traduire en mots. J’ai plus personne à qui faire des adieux, je suis seul et j’aimerais bien que quelqu’un d’aimable entre dans ma vie… Je m’avance peut-être trop quand j’écris ça  c’est aussi de l’ordre du très intime. Les voyageurs seront bientôt de retour, je pense que L’Espagne c’est un beau voyage pour les gens qui aiment la culture, les arts… Voilà je vous laisse avec une photo où je sais pas si c’est un lever où un coucher de soleil de toute façon c’est beau… Me suis réconcilié avec tous ces parfums, ça donne envie de cuisiner. Je termine comme souvent avec quelque chose d’insignifiant. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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