lundi 23 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur souffre d’insomnie encore cette nuit. Je suis debout et j’ai sommeil, je me couche et ça me réveille… Je crois qu’une araignée m’a piqué une fesse, j’ai un énorme bouton. Non! Non! C’est pas une punaise de lit la piqure est trop grosse et ça ne me démange pas. On est en pleine nuit… Ai communiqué avec la voyageuse, ils ne voyagent pas en tout nus… Ce matin j’ai une réunion et j’espère que tout est dans l’ordre avec des documents que j’ai envoyé par internet à Québec. Bon! On va encore s’essayer avec le senti, j’écoute le long soliloque, incapable de créer une histoire… Il est presque trois heure, j’écoute le tic-tac de l’horloge… Dehors une fille gueule comme si elle avait un orgasme, c’est le goulag occidental on prend son pied comme on peut. J’arrive pas à écrire de façon classique avec des petits détails foisonnant, en vous situant ça dans un café du quartier latin, je pense au Pèlerin tout près du cégep du vieux Montréal. Je crois que j’ai deux lectrices qui ont étudié là… Je pense au salaire minimum qu’on veut augmenter ça me touche pas je suis un pensionné. J’écoute cet épeurant silence intérieur… Pense à ces jeunes filles qui travaillaient comme secrétaires, je les ai vu une ou deux fois pas étonnant qu’elles ne me reconnaissent pas, dans la salle des étudiants y’a plus de quarante ans on écoutait les Allman brother’s blues band, un très grand groupe américain, c’était en plein dans mon adolescence j’y étais déjà perdu ça a duré longtemps, je me cherchais personne m’a aidé à me retrouver, j’ai pris le chemin de l’ivresse quotidienne… Je me souviens y’a des gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps à réaliser que c’étais pas vrai… Soixante et un ans et encore à écrire sur l’école secondaire, on était les premiers à expérimenter ce système d’éducation, les amis psychologues disent que c’est pas tout le monde qui étais fait pour ça, mais oui on m’a laissé au bord de la route avec ce qu’on appelle le calvaire des jobs, la jeunesse qui savait pas où elle s’en allait, de chômage en jobine de plus en plus le chèque se faisait attendre… Tant que je vivais chez le patriarche ça allait mais quand j’ai dû quitter les poches vides c’était moins drôle… Ces professeurs qui devaient m’éduquer sont je crois tous partis en fait le bonhomme, le vieux c’est maintenant moi, on m’offre son siège dans l’autobus… Je suis revenus à des valeurs qu’on m’a appris, je sais pas si ce sont les bonnes mais elles me conviennent, elles sont plus humaines. Je crois que c’est important d’inculquer des valeurs c’est grâce à ça qu’on survie. J’en aurais long à dire mais ce seras pour une prochaine fois. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour la chute. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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