mardi 17 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai une pensée pour mes bonnes vieilles amies les coquerelles. J’ai longtemps vécu avec elles et un copain qui voulait pas s’en débarrasser, il trainait tout ses meubles infestées comme on traine la misère à en pleurer c’est le cas de le dire il avait le cafard dans les murs et dans la peau et tout le monde se demandait pourquoi il était malade, les bestioles aidait pas, la misère et les cockroachs ça va toujours bien ensemble. Dans cet appartement là y’avait que de la vermine et de la poudre pour essayer de la faire disparaitre… On ouvrait la lumière et ces sales insectes grimpaient partout, de quoi être dépressif où dans mon cas schizophrène. Je pense qu’on mangeait les œufs qu’elles pondaient sur la nourriture, moi je suis partis de là j’ai tout laissé derrière, j’ai aussi fait ça avec les meubles du co-loc qu’une espèce de cerbère féminin protégeait. Triste réalité du pauvre qui de chambres en logement traine sa misère et les cucarachas comme des compagnes affectionnées. Et il en sortait de partout de derrière les plinthes au fond de tiroir, sur mon futon posé par terre, je suis partis j’ai tout laissé derrière, le co-loc lui tenait à son mobilier infesté. C’était les années du malheur on se renvoyait la balle pour savoir qui avait infesté. Pauvres fous et les salopes dans les boîtes de céréales… Hier je me disait que ça allait de soi que la folie soit tombées sur ma génération ça aurait été trop « normal » notre famille, et c’est tombé sur moi, comment vous écrire que je souhaite que ça en reste là on a assez donné dans la parenté. Dans le bas-fond c’est toujours infesté de toutes les bêtes grandes où petites, et comme on dis à Rome on fait comme les romains, on vie dans la débauche en espérant que ça se termine un jour. Je pense que le co-loc faisait exprès il achetait dans les épiceries les plus susceptibles d’infectés. Voilà! C’est pas des bons souvenirs, ça fait plus de vingt ans tout ça, j’avais la peau dure et je me suis débarrassé de tout ça… La vermine c’est suffisant pour vouloir en finir, je me suis toujours dis que si je me retrouvais là-dedans à nouveau, j’en finirais pour de bon. Y’a toute la légende qui dis que t’est propre si t’est infecté, faite moi rire, elles mangent tout et sortent d’entre les lattes du plancher. Vous en faites pas y’en a pas chez-moi, à mort le cancrelat! Cette semaine y’a une inspection pour la propreté de mon logement, au moins ils trouveront pas ça… Mais c’est toujours de la pauvreté qu’il s’agit quand on est pauvre on couche et on mange n’importe-où, quand l’automne et le froid arrive on veut pas rester dehors, ça prend de la chaleur. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous disant inquiétez vous pas!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire