vendredi 8 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit, j’ai un malaise des regurgitations acides, ça fait pas mal mais c’est désagréable. Il est toujours questions de mon senti. Je suis un peu débiné le remboursement de ma passe d’autobus est minime mais comme disait l’autre, un tiens vaux mieux que deux tu l’auras… Je crois que j’ai faxé ma demande trop rapidement. Aujourd’hui l’œuvre c’est la Casa Battlo, toute mes excuses pour l’accent une maison de l’architecte Gaudi construite entre mille neuf cent quatre et mille neuf cent six, une façade très originale avec la prédominance de la ligne courbe, l’asymétrie, le dynamisme des formes, l’emploi des motifs végétaux et naturels, le mélange de la fonctionnalité et de l’esthétisme bref une architecture moderniste le logement de la famille Battlo… Je m’évade là-dedans, je réussis pas à vous parler de mon senti… Je sais pas si Gaudi fasciné par les courbes avait la même passion pour celle des femmes… Je l’ai visité cette maison, la jeune caissière m’a demandé de quel pays je venais, c’était juste après les attentats  Y’avait beaucoup de monde, j’aurais aimé la voir meublée avec les meubles d’art moderne de la Catalogne qu’on peut voir au musée du même nom. Je sais pas pourquoi cette nuit je me sens coupable c’est certainement cette histoire de transport ils ont surement tenus compte des vacances. Je vous souhaite le bonheur de la voir cette maison. Je vous écris vraiment de la nuit, Gaudi c’était l’architecture de la prospérité, des lendemains qui chantent pour écrire comme à cette époque… Mais non! C’est pas la caissière que j’aurais voulu voir meublé mais bien la maison! Je pense à cette artiste qui disait sacrifier tout à son art, moi j’y sacrifie mes nuits quoi que c’est pas très difficile je suis insomniaque, une insomnie qui me viens probablement de mon écriture… Je sais pas quelle sorte de pension je vais avoir à soixante-cinq ans, je me souhaite juste le temps d’en profiter. J’essais de vous écrire d’une façon franche. Je crois qu’au début du vingtième siècle les espagnols sont venus se réfugier en Amérique, pour quelques années plus tard, retourner dans leurs pays… Je sais pas si mes deux beaufs me lisent, j’espère c’est étrange cette nuit y’a un mélange d’odeur, mon eau de toilette et l’odeur de la pizza. Question domestique, je sais pas ce que je vais faire avec la moitié de choux qui me reste. C’est pas très très senti cette nuit  quand bien même je m’arracherais l’âme vous ressentiriez rien. J’aimerais écrire à la manière des poètes naïfs, j’y arrive pas, je suis trop simple ça donne du compliqué. Je me souviens de l’époque où je consultais un psychiatre, j’étais finis descendus dans les profondeurs de la schizophrénie, psychose et dépression… Je crois que je me rétablis bien que parfois j’ais des reculs. Ce seras pas le cas cette nuit. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

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