mardi 26 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai dormis, je pense toujours au dernier voyage que j’ai fait quoi que le voyage à Trieste étais très intéressant. Le psy italien qui me dis que je vais réussir à faire fermer les hôpitaux psychiatrique, Rotelli qu’il s’appelle… J’ai un collègue qui veux aller étudier en Europe pour devenir médecin, je crois que c’est impossible, ça coûte trop cher et il est trop vieux… Pour la psychiatrie je crois qu’il y a que le nom qui change d’hôpital ça deviens centre universitaire en santé mentale. Je suis fou j’écris toujours la même chose. Je pense au budget en santé mentale un budget initial pour le plan d’action en santé mentale de soixante-dix millions en avril deux milles dix-sept on annonce l’ajout de vingt-six point cinq millions pour des services de proximités. Les patients supplémentaires pour la province seront de cinq milles cinq cent soixante et pour Montréal de huit cent quatre-vingt-douze. J’ai envie de vous parler de pleine citoyenneté de comment c’est important d’être dédommagé pour nos activités… C’est là aussi toujours la même histoire, plutôt que d’emprunter de l’argent pour le transport la bouffe et le café, qu’on nous rémunère ça valide ce qu’on fait. Je pense pas vous avoir jamais parlé de ça. L’argent c’est pas très poétique mais c’est nécessaire au rétablissement. Je pense toujours à cette jeune mère de famille à qui on avait proposé de dessiner et qui disait « Je me suis présenté là pour avoir de l’argent pour le lait du bébé et on m’a proposé de dessiner des bonhommes, c’était pas ça, c’était donc pas ça! » Moi je me rétablis à travers mes implications dans différents comités mais les gestionnaires semblent de moins en moins intéressé à ce qu’on leurs fasse part de notre expérience, de notre savoir expérientiel. C’est un peu pour ça qu’au début je vous écrivais sur le budget santé mentale, le plan d’action… Je reviens sur la pleine citoyenneté, les droits qui sont importants oui mais à mon sens ne vont pas sans les devoirs, pas de grandes choses mais juste de payer les factures du quotidien, ce qui apparait parfois difficile avec un revenu de personne assisté de là l’importance du dédommagement. Je rajoute que je suis maintenant un sénior sans formation spéciale et que je remplie mes devoirs. Je veux plus fréquenter les banques alimentaires et les restaurants populaires voilà encore ce que me permet le dédommagement. Je vais vous dire la vérité le marché du travail régulier ne m’intéresse plus, j’en aurais pour quelques années tout au plus. Le plan d’action, les services de proximité c’est peut-être ça les soupes populaires, les banques alimentaires… Voilà cet après-midi vous allez surement dire que je délirais, mais ça aussi malgré tout ça fait partie de mon senti. Ça vaut ce que ça vaut mais je suis prêt à entendre une autre façon de penser. Je vous quitte là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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