dimanche 3 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de faire la sieste, j’attendais que quelqu’un me téléphone pour me lever. J’ai eu aucun appel, en attendant de souper je mange des craquelins cuits au four. J’essaye de me rappeler à quoi j’ai rêvé? Je m’en souviens pas… Dehors c’est la flotte, c’est triste. Voilà c’est encore mon senti, je pense au bistro que je fréquentais, je ne bois plus je n’y vais plus… Demain c’est congé tout est fermé, j’entends la voix d’un enfant… Je trouve rien à vous écrire. Je sais pas quelle histoire, on va se reposer une journée de plus, je pense aux campeurs… Je vais faire chauffer un pâté au poulet. Je me souviens que chez le patriarche on mangeait souvent du poulet le dimanche. La secrétaire de l’Outaouais à cette époque aimait bien la peau rôtie du poulet. Anecdote! Pas nécessairement un antidote mais ça coupe l’ennuis… Je pense plus tellement aux avions ma rage est passée, l’ami disait que c’était deux décalage horaire en dix jours, que j’avais pas vraiment eu le temps de me remettre du premier déjà c’était le deuxième… Si je me laisse aller je vais rêver d’un autre voyage, c’est pas bon je vais plutôt essayer de me souvenir. Je vous ai pas parlé de la carte qui ouvre la porte de la chambre et déverrouille l’électricité et l’air climatisé, à Madrid j’étais tellement fatigué j’ai dû me le faire expliquer… Je vous conseille encore la lecture en continu des dix parties de Schizophrénique à Barcelone et à Madrid. C’est sur le blog… Je continu toujours avec mon senti, d’habitude les gens écrivent pour eux ils ne font pas lire mais moi j’aime bien savoir qu’il y a des lectrices lecteurs. J’essais d’endormir le souvenir de l’attentat, j’étais pas loin mais j’y étais pas… Le lendemain au centre de Barcelone y’avait beaucoup de monde avec leurs valises… Je fais encore une prière pour les victimes. Ce soir je suis calme, la routine est revenue… Le voisin prend sa bière elle tombe parfois de ses mains, il est trop saoul… Je sais pas si c’est la schizophrénie mais parfois je sens rien, d’autre fois ça remonte et je deviens hypersensible mon senti c’est souvent l’angoisse pourtant ce soir je me sens bien. Va falloir que je m’arrête le temps de renouveler mes histoires du goulag. Ce mois-ci j’ai pas acheté le journal L’Itinéraire je le lis plus… Je sais pas pourquoi je pense à Val-Jalbert aux fantômes, y’a une chute superbe. Je crois qu’à la campagne les gens sont protégés des attentats… Vous savez pas pourquoi j’écris ça moi non plus mais je crois que c’est pour évacuer le mal du senti. Je crois que je vais terminer avant le souper, j’aurai pas mal à l’estomac, l’angoisse seras pas là… Je sentirai pas le vide dans mon plexus-solaire. Quelques mots encore pour finir comment vous dire que je vais bien et que c’est difficile d’écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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