mercredi 20 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Toujours au même endroit, écrire dans cette journée humide… J’ai trouvé ça l’écriture pourtant j’arrive à rien, le soleil se montre la fraise. Ça fait déjà un bout que je suis revenus d’Espagne… J’ai pas envie d’aller foèrer dans le quartier latin, je m’ennuis un peu. Je sais que je repartirai pas de sitôt… Je pense toujours au jetlag, au décalage horaire. J’aime bien avoir un transport quand j’arrive à l’aéroport jusqu’à l’hôtel. Mes lecteurs d’Aylmer partent bientôt, c’est fou comme le temps passe avec tout ça je vieillis… Je crois que vous avez pas apprécier le texte de la nuit dernière… Je sais que votre temps est précieux que vous avez mieux à faire que me lire, pourtant si j’écris c’est pour vous distraire. C’est que des phrases hachurées que j’arrive pas à faire parler, à faire dire… Je veux vous raconter ces après-midi isolés, seul à m’ennuyer… Y’a des gens qui trouvent ce que j’écris rafraichissant surtout en santé mentale, tant mieux si ça allège le poids de la maladie, si elle devient moins chaude moins torride. Je pense aux front pages des journaux que je veux pas faire, je veux juste être un écrivain ordinaire dans les pages art et spectacle… Quand j’écris comme ça j’en arrive toujours à me dénigrer, ce que je ne ferai pas ici… Je suis pas un moins que rien. Je pense aux Souverains Anonymes, la prison c’est pas trop intéressant avec la fouille à poils c’est toute mon expérience carcérale… Le commis à l’embarquement à coller une étiquette sécurité sur mon passeport, ça a rien changé tout s’est bien passé. C’était pour indiquer que j’avais bien tous les documents nécessaires. Là je mélange tous la fouille carcérale très intrusive et les fouilles aux douanes toutes douces. La vérité c’est que j’ai envie de repartir attendre l’avion à l’aéroport, je le ferai pas tout de suite je vais attendre à l’année prochaine… La prochaine fois j’aimerais beaucoup être accompagné. Le temps file quand même… Les gens honnêtes sont occupés, pour entrer en Espagne on m’a pas demandé ce que je faisais dans la vie contrairement aux states et à Cuba. Je sais pas pourquoi tout à coups j’ai de la peine, je crois que c’est d’écrire et de n’avoir que de mince résultat… Tout ce qui est écrit sur les réseaux sociaux ça compte pas, c’est pas de la littérature, puisqu’on peut écrire n’importe quand, n’importe comment et aussi n’importe quoi ce qui n’est pas la moindre des choses. J’aimerais être édité papier mais je sais pas ce que ça me donnerais… Je suis quand même heureux d’avoir cette tribune de vous avoir comme lecteurs lectrices. Je crois qu’on est des millions si ce n’est des milliards à faire ce que je fais là. Je pense que de vous écrire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Pour tout de suite je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

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