vendredi 25 août 2017

Au présent

Hola! Suis de retour je vous écris de mon chez moi. J’ai fait un maudit beau voyage. Les capitales de l’Espagne c’est à voir. Je veux vous écrire sur mon senti là-bas, la beauté des femmes… Vous parlé aussi de mon chauffeur à Madrid qui étais très sympathique malgré qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’anglais ni au français moi je parle pas espagnol mais on a réussis à avoir une conversation. J’ai aussi pris l’autobus là aussi des chauffeurs très aimable qui ont rapidement compris ou j’allais Puerta de Toledo et tout ça gratuitement, j’ai voulu payer mais on m’a dit que c’était gratuit en me souhaitant un gentil « buenas diasse ». Ça m’a vraiment changé les idées, ce sont des villes avec de l’histoire… J’ai beaucoup marché je suis encore capable je le croyais pas… Plaisir de marcher sur les « calle » et de traverser les différentes places. Tiens! Je reviens chez moi j’entends les motos qui hurlent, c’est vendredi soir vraiment la fin des vacances, l’avion était plein… Je repartirais quand même pas tout de suite, la prochaine fois je vais essayer de partir avec quelqu’un. On m’avait raconté que la Rambla étais le paradis des pick-pockets c’est des vieilles histoires mais avec l’attentat terroriste les gens avaient autre chose à faire. Question senti on dirait que le temps s’est arrêté, je suis revenus dans le goulag occidental avec des gars qui passent devant l’immeuble et qui me traitent de salope, c’est la rue, bientôt ce seras l’automne les itinérants devront se cacher la nuit ça va être froid comme vous voyez je reviens à mes thèmes de prédilection… Ce soir je suis tellement retombé dedans que j’entends des voix plus intensément que d’habitude et aussi une sorte de bruit, une musique innommable… C’est tough mais j’aime ça quand même voyager, les aéroports et tout ce qui va avec vous savez. C’est vraiment la nuit, je vous en raconte pas trop je garde ça pour un texte à finir. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes toujours souriant, quand je le rencontre ça me donne du courage… J’espère que je vous déçois pas trop ce soir, on peut pas rester en voyage éternellement et encore on choisis pas où on vie. Je suis complètement fou… Dans les hôtels où j’étais c’était très tranquille, pas un bruit la nuit… Ici faut que je me raisonne les gens passent dans la rue en parlant ils ne savent pas si je dors ou si je suis là, on voit pas au premier si je suis là. Je suis peut-être trop anxieux, trop angoissé pour voyager, mais j’aime pas tellement me bercer. J’aurai vécu dans l’ivresse mentale, parfois je trouve que ça raisonne comme une psychose. Voilà où j’en suis cette nuit. Je vous termine ça sur ce ton réaliste psychotique. Voilà, je suis pas Deleuze, ni Foucault, ni Lacan y’a longtemps que je vous les ai pas mentionné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

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