jeudi 10 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je comprends que plusieurs d’entre vous ont pas de temps pour la lecture préoccupés que vous êtes par la noce. Moi je me prépare lentement à mon départ pour l’Espagne, juste quelques jours encore. Il est presque une heure du matin et mon post d’hier à aucun lecteur. J’ai souvent l’impression que quelqu’un embarque sur mon compte Facebook… Je vous place une photo de bateau en pensant à mon grand chum, les bateaux c’est sa passion. Souvenirs d’un hiver glacial où le patriarche m’avait trouvé une job au port de Montréal. Je me gelais les mains sur la tuyauterie d’un tanker amarré au quai encore là j’ai pas toffé longtemps, je vous écris pas non plus quand je descendais dans la cale pour la nettoyer avec une brosse et une pelle, je me souviens plus de ce qu’il y avait dans ce réservoir, c’était assez épeurant de descendre au fond par cette ouverture. Bon! Je reviens sur mon senti, c’est étrange comme si je réalisais pas mon départ mercredi,  j’ai commencé mes bagages… J’ai aussi hâte à la noce samedi, comme si c’était moi qui se mariais, toute la gang va être là. Chose étrange j’ai pas sommeil. Je sais pas si je vais amener de la crème solaire… Départ pour l’Outaouais samedi, pour Barcelone Mercredi. Je suis étonné de voir comment je réussis à vivre tranquillement, quand le patriarche m’a indiqué la sortie j’ai eu peur, la première fois que je visitais un appart j’y ai trouvé une douille de vingt-deux ça m’a foutu la trouille, j’ai reçu ça comme un message de menace… Cette année là si je me souviens bien c’était un été torride, sans climatiseur, l’air entrait pas dans l’appartement et je respirais les gaz d’échappement des camions dans la circulation automobile. C’est toujours la même tentative, je répète la même histoire… Hier un voisin est passé, il trouvait ça beau chez moi, beau c’est un peu exagéré mais coloré oui. Souvenirs aussi de ces éternel aller-retour à l’urgence de l’hôpital, des différentes hospitalisations. Je suis heureux j’en ai plus besoin, je me rétablis en m’en tenant à de vrai valeurs sans m’intoxiquer. J’essais de me rappeler du discours que je tenais quand je consommais, c’était tout simplement un discours de fou, assez fou en tout cas pour vivre dans un mouroir, une maison de chambres où on crevait. Plus le départ approche plus ça m’excite, tellement excité que j’ai pas sommeil. C’est le silence dans ma caboche des bribes de phrases surgissent… Mon passeport c’est la preuve que je suis pas criminel, on me laisse sortir du pays comme je veux. Ça me rassure, j’ai aussi changé et arrêté des habitudes malsaines qui me donnaient des complexes. Un vieux de la vieille pour les lectrices, Robert DeMontigny dans Pense un peu à moi https://www.youtube.com/watch?v=aAw9PPCznT4 . Je pense que cette nuit je termine en beauté, je vous embrasse toutes et je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

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