mardi 18 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux pas toujours être inspirés. Cette nuit j’ai dormis que quelques heures et je suis déjà réveillé. Je pense au match de football ce soir et à une série sur la deuxième guerre mondiale. Je sais pas si mes lecteurs de l’Outaouais vont regarder le match c’est Montréal versus Ottawa. Cette nuit je veux pas trop vous emmener dans mon intimité… Je pense à de vieux copains que j’ai laissé tomber y’a longtemps, j’étais pas le plus mauvais buveur tout ce que je savais faire c’est me saouler et me vider la vessie comme on dis j’en buvais une j’en pissais dix. Je reviens toujours à ce thème de prédilection faut toujours que je me rappelle. Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens de la fois où il courrais après moi et avais glissé dans les marches de la maison paternelle. Le patriarche m’avais fait peur avec un manche à balai c’est bien la seule fois où il avait voulu me donner une correction. Autre souvenir j’entrais à la brasserie en disant que j’arrêtais de boire, m’assoyais à une table, « callais » un coke pour aussitôt m’apercevoir qu’on pouvait pas passés une soirée à boire du Coca-Cola ça prenais de l’alcool de la bière… J’ai vu assez tôt que j’avais des problèmes de consommation mais j’étais pas près à passer à l’action pour les régler. Je passais mes journées de chômage à boire, je me rendais pas compte que j’étais saoul bien souvent je rentrais pas à la maison pour manger. Je me souviens de la saveur des langues dans le vinaigre et des biscuits soda. Je pense que les waiters appréciaient pas de me voir passés mes longues journées à boire… Parfois la nuit j’allais à la taverne du central discuter guitare avec un excellent musicien. Comment vous dire que je me tenais avec ces gars que ma sœur adoraient, évidemment qu’ils étaient plus vieux que moi. Y’avait aussi ces nuits passés dans des bars miteux, je vous l’écris et j’ai l’émotion malsaine de ces moments. Je voulais pas être seul j’étais en compagnie de n’importe qui… Hier une collègue me demandait si je fêtais quand je recevais ma paye, je lui ai répondu non que ces nuits là étaient derrière moi. Beaucoup plus tôt au souper familial j’agaçais mes petits frères en les dévisageant, ils aimaient pas ça, j’ai toujours eu ce problème avec le regard. Je croyais qu’on pouvais lire dans mes yeux, romantique? Je sais que mon bôf mangeait souvent à la maison moi j’étais pas là toujours partis sur la rumba comme on disait. Reste plus grand-chose de tout ça, je me suis rendu malade et malheureux. J’ai passé le point où l’alcoolisme deviens la schizophrénie, y’a pas de ticket de retour, une fois devenu fou on le reste mais on peux toujours se faire traiter et essayer de se rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

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