samedi 22 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis réveillé. Dodo après dodo le voyage en Espagne approche. J’ai un goût de pastis dans la bouche. Je suis content que mon blog ais un peu repris vie. Comme toujours j’y vais avec mon senti. Je regardais les photos de l’anniversaire de deux lecteurs, c’est bien, ça m’a rappelé que dans notre enfance, la matriarche soulignait toujours notre anniversaire avec un gâteau et un cadeau. Je crois que souvent elle me donnait un livre. Six enfants et toujours un anniversaire souligné faut le faire, on était gâté. Je pense toujours à l’avion, me suis acheté des chaussettes, ai bien hâte de voir la Sagrada Familia, quelqu’un m’a dit elle est pas finie cette cathédrale, je crois que c’est ce qui fait sa beauté après tant d’année on va la terminer. Comme les grandes cathédrales qu’on bâtissais sur des siècles. « À cause tu fait simp de même » une bonne vieille expression de ma mère patrie le Lac-Saint-Jean, je me souviens encore de Normandin, de Dolbeau et de Roberval, les balades en auto avec le patriarche et la radio à tue-tête qui gueulait Piékouagami en amérindien. Souvenir aussi de ce chapeau de paille que l’oncle nous avait acheté pour aller à la pèche, on y pêchait la truite… J’en profite pour souhaiter une bonne pêche à mon lecteur de la Rolls-Royce. C’est dimanche je suis réveillé, me souviens de ces messes dans l’auditorium de l’école secondaire, ça a pas duré le vicaire a défroqué.  Cette nuit je vais essayer de vous écrire ça plus léger, mais oui j’ai habité Terrebonne mais à un moment je détestais ça j’ai donc déménagé dans la grande ville, dans Rosemont plus précisément, me souviens de ce petit logement bourré de vermines, de cet autre dont je me suis fait évincé pour aller habiter avec une femme que j’aimais pas, quatre ans d’enfer… La nuit comme maintenant j’aime être seul, je suis debout j’écris et je dérange personne. Ce soir je vous illustre ça avec notre animal emblème national, l’harfang des neiges, c’est le poster du vingt-quatre juin. Ça j’ai pas pu faire autrement que m’en souvenir et vous l’écrire, un grand moment du septième art, un film qu’on diffusait toujours l’été pendant la canicule, la vie du clarinettiste Benny Goodman et le moment inoubliable c’est à la fin, le film se termine quand il se marie après on sait pas. J’ai arrêté de courir après le bonheur je vie le moment présent même si des fois j’ai des déjà vu, je sais on parle pas de ces choses-là mais pourquoi pas?  Je sais pas avec tous ces jeux électroniques si les enfants aiment encore les livres d’images, souvenir des martines de ma sœur de l’émotion que ça me faisait c’étais de bons moments, un boulimique de la lecture… J’espère que ça disparaitras jamais ce plaisir de la lecture, ce refuge que je me faisait dans les livres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire