vendredi 21 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre réponse m’a rassuré je sais que vous me lisez. Aujourd’hui je suis sortis et comme toujours y’avait des policiers. Ils m’ont pas arrêté ils ne faisaient que passer mais je me sens harcelé… De toute façon comme on me dis souvent si ils voulaient quelques chose ils viendraient me chercher chez moi, je crois que c’est ma paranoïa qui fait ça… J’ai pris une longue marche, y’a longtemps que je l’avait pas fait ça m’a fait du bien. Toujours hâte de partir pour Barcelone et Madrid. Ce midi ils ont arrêté quelqu’un devant l’édifice mais c’était pas moi. Souvenir du patriarche qui avait fait paraitre une lettre sur les contraventions que donne les policiers dans le journal local, ils s’en étais mordus les doigts un chef de police lui avait téléphoné pour lui dire de se tenir tranquille, qu’eux ils avaient le gros bout du bâton. C’est ce que je fait je me tiens tranquille, j’ai pas envie de faire une autre visite à la prison de Bordeaux. Ce midi au Dollarama y’avait des toxicomanes, des utilisateurs de drogue injectable, y’en à un qui en descendant les marches à échapper ses seringues, il en avait oublié une je lui ai dit de la ramasser, il l’a fait moi je voulais pas y toucher, j’ai eu peur. Je sais pas ce qui arrive avec les sites supervisés de drogue injectable, je pense que certains aiment pas ça… Je crois que parfois ils se font plusieurs injections dans une journée et qu’ils ne peuvent rester là, mais au fond je sais pas… La culpabilité ça va avec la maladie, ça m’ennuis, ça me dérange, ça fait plus de vingt ans que je crois être dans le bon chemin, pas de drogue, pas d’alcool, le loyer payé, les comptes aussi mais pourtant je m’en veut je sais pas trop pourquoi? Mais non ils m’arrêtent pas, j’ai peur d’eux, peur de la police, peur des toxicomanes je suis bien mal pris. Ce soir je reste chez moi, l’impression que ça me fait c’est tout comme si on voulait me faire faire une rechute, je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui, ce serais mentir que vous dire qu’ils sont toujours là, mais non c’est que parfois… J’ai marché sur la rue Sainte-Catherine dans le quartier gay, je me sentais en sécurité bien que parfois on pouvait apercevoir des prostituées. C’est comme ça l’été, je sais je devrais pas vous écrire ça, c’est la seule raison pourquoi on en aurait après moi. Dans le moment je me calme je reste tranquille, je fais pas de traffic sur des sites illégaux. C’est mon senti d’aujourd’hui, je voie pas pourquoi on m’arrêterais pour ça. La dernière fois que j’ai arrêté une voiture de police on m’a dit de m’en aller à l’hôpital. C’est ce que j’ai fait et on m’a renvoyé chez moi. Je suis chez moi et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

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