lundi 10 juillet 2017

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit c’est toujours l’insomnie, je veux comme toujours y aller avec mon senti. Lentement les nuits passent et le départ s’approche. Je crois bien être capable de me débrouiller en Espagne. Je sais pas si il y a de l’art brut, de l’art crû à Barcelone. Je vais regarder ça en me promenant dans la ville sinon ce seras les musées ce qui est pas plus mal. Dans ma tête ce matin c’est comme si j’étais un gros chien. Je me souviens, y’a longtemps de ça, avoir dit au psychiatre que j’entendais des voix et voilà j’étais partis pour un long, très long voyage en schizophrénie… J’ai toujours été conscient que tout ça c’étais dans ma tête, ce babillage, ce cafouillage j’arrive pas à les faire taire. Je suis pas très bon musicien, ni très bon peintre je me rabat donc sur l’écriture. Sans être des chefs d’œuvre c’est ce que je fais bien. Ce matin ce seras une photo d’avion, j’aime beaucoup les aéroports je crois vous l’avoir déjà écrit. J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, celui-là il a trouvé le moyen qu’on se souvienne de lui-même après sa mort, sans parler de son fils qui est premier ministre, le père et le fils je trouve que ça fait république de bananes. Quelques nuits encore et je serai dans l’avion qui pars dans la soirée, insomniaque dans l’avion je serai pas le seul à pas dormir. C’est lundi, une journée d’été, il pleut pas, c’est bien. Je veux pas trop prendre de notes pour les visites pendant le voyage, je veux me laisser de la place pour l’improvisation, la marche et quelques cafés sur La Rambla. Ailleurs pour un moment, loin de la psychiatrie sortir c’est pas interdit, des vacances du goulag occidental, voilà pourquoi. Je sais je suis un pauvre fou j’apprécie vos commentaires sur ce que j’écris. J’entends des gens qui discutent dehors, je veux pas me faire de cinéma, je me rétablis je crois. Sur ma carte de Barcelone j’ai réussis à situer le Musée d’Art Contemporain par rapport à l’hôtel… Cette nuit y’a des gens qui veillent tard dehors, ça me crée de l’angoisse. Là je sors de mon propos initial, j’attends toujours l’argent qu’on me dois, ça aussi ça m’impatiente quand même je suis capable d’attendre… Parfois je pense aux études me trouve trop vieux pour faire ça. Lentement je veux vous écrire une épilogue pour cette nuit, je filtre plus ce que je vous écris, j’ai changé de philosophie littéraire, si vous en voyez une, j’écris pas tout comme le voulait la poétesse. De toute façon c’est pas de la poésie, je sais pas ce que c’est… Les gens semblent être rentré chez eux, j’entends plus parler. À Barcelone je devrai distinguer le nord du sud et tout va bien aller, les villes latines l’orientation est toujours plus difficiles. Je termine donc avant de me perdre dans ce texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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