lundi 31 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux pas faire des phrases de con ce matin, je suis encore là. Les journées passent et je vais bientôt partir. Ces nuits d’insomnie c’est comme une répétition pour le vol vers Barcelone. Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin et à ses voyages en Europe. Moi c’est tout ce que je sais faire de mes insomnies écrire. Cette nuit y’a les bistros, les cafés qui sont encore ouvert à cette heure-ci. Je dors et ne sors plus la nuit, j’ai de la difficulté à écrire des choses vaporeuses, de la « poésie », ça m’ennuie. Quinze jours encore et ça y est, à cette heure-ci je vais être assis dans l’avion. Je crois que je vais faire un beau et bon voyage, l’an passé j’étais allé à Washington un peu à la même époque c’était magnifique. Pour Barcelone je sais que mon beauf aime bien l’art moderne moi aussi. Je me souviens plus si Salvador Dali c’est du surréalisme où de l’hyperréalisme. Je vais aller voir ses toiles au musée de la Reine Sofie à Madrid. Dali, un génie qui relève de la paranoïa et qui s’est dit guéris quand il a rencontré Gala, on peut dire qu’elle l’a organisé comme une femme d’affaire. Moi je suis paranoïaque mais j’ai pas son génie, dans toutes ses activités on se demande où il trouvait le temps pour peindre. Il devait faire comme moi rogner sur ses nuits…Il y  à ce que je vais écrire, j’aime bien l’automatisme mais ça demande beaucoup. J’ai démarré le climatiseur,  l’été auras été Barcelone, ça aussi c’est une phrase ratée. Je crois que ça va me faire du bien de sortir de mon univers santé mentale. Faut dire que comme fou y’a pas mieux que Dali. Je vais illustrer ça cette nuit avec une photo prise sur le grand mall à Washington, c’est le mémorial Abraham Lincoln. Je pense pas que Trump va réussir à « Make América great again » la belle époque des U.S.A. est je crois terminée. Pourtant les gens sont toujours militants, manifestent encore pour des avancées civiques. Encore, le Femen se manifeste là où on l’attend le moins, des poitrines féminines nues qui détournent les messages. Je me voulais progressiste mais à un endroit y’a quelques choses que j’ai raté, j’ai pas pu monter du bas de l’échelle je suis resté prolétaire… Ce matin je vais aller au supermarché me ravitailler pour quelques jours, peut-être que je suis dupe que je me prends au jeux de me croire écrivain, mais j’ai pas trouvé de meilleure posture que d’écrire. Y’a rien de nouveau autre que la machine que ce qu’on appelle les médias sociaux… Je cherche à y faire ma marque peut-être que je me goure. Souvent l’art se nourrie de scandale, j’ai trop peur et comme disait les filles c’est seulement des mots. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Voilà maintenant c’est l’orage. Je voulais vous parler des ti-jo connaissant comment ça m’énerve. J’irai pas plus loin, je vais plutôt regarder comment je me sens et pensés à mon senti comme toujours. Étrangement je trouve pas sur quoi vous entretenir, ai mis la télé sur les actualités. « Ayoye tu me fait mal, à mon cœur d’animal, émigré de l’intérieur » une bonne chanson du groupe Offenbach. J’écoute mon cœur, j’écoute mon corps. Ça parle mais mal de cette journée. Il tonne mais la pluie est passée. Pourquoi écrire quand on a rien à dire? Je me cherche un propos, comment vous dire que parfois je me sens aussi connus que Barack Obama, c’est la maladie, la paranoïa… J’ai souper d’une pizza, elle était bonne. Je veux pas me rendre au supermarché, je pars au milieu du mois. Je vais essayer de bouffer ce qui reste dans le frigo et dans l’armoire. Le ti-jo connaissant c’est un vrai schizophrène qui parle des choses qu’il ne connait pas il était trop jeune. C’est pas une belle phrase mais dans les années soixante- dix, la musique dont il parle, il était pas au monde. Mais il s’entête à dire que oui, grosse culture générale mais anachronique. À l’écouter il se tenais dans les bars quand il avait dix ans. Je pense qu’on appelle ça un mythomane. Mais j’arrête là j’ai déjà trop parler de lui. Je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je lui ai pas parlé j’en ai pas besoin. Ma facture de télécommunication est payée, mais non je connais pas d’artistes vedettes. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. C’est difficile ce soir je veux pas être de ceux qui se revalorisent sur la célébrité des autres… Parfois dans ma paranoïa je crois être très connus mais c’est pas ça que je cherche. Je veux juste qu’on me lise et encore si on me lis on va me connaitre. Le mythomane il a peut-être essayé de m’évincer y’a quelques années, ils passait ses soirées chez moi parfois je pensais à lui laisser le logement mais j’ai appris avec le temps. Voilà ce soir je délire, tout ce que j’écris n’a aucune importance c’est pas bon de dénigrer, c’est mieux d’aider et c’est ce que j’essaye de faire. C’est pas réussis ici ce que j’écris… Je pars dans deux semaines, j’ai hâte. Je me suis fait un petit programme de visite. J’arrive pas à terminer, à la télé ascenseur pour l’échafaud avec la regrettée Jeanne Moreau, y’a pas beaucoup de comédienne qui peuvent dire avoir joué dans un film avec la musique géniale de Miles Davis. Ce soir j’ai trop mangé j’ai mal au ventre, et on s’en fout, on s’en fout de ce que j’écris. Je pense aux amies qui me lisent et qui trouvent ça bon, moi je trouve pas nécessairement mais quand je termine je suis content. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 30 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je démarre en souhaitant joyeux anniversaire à mon lecteur de Repentigny. C’est quelqu’un de très généreux et qui m’a beaucoup aidé. Je lui en souhaite plusieurs autre. Il reste encore quelques jours avant mon départ à peu près deux semaines. Je remercie mon lecteur de la Rolls-Royce qui dans sa tournée de guide a mentionné ma contribution à la construction des sculptures sur l’île des Moulins à Terrebonne. À Madrid je vais essayer d’aller entendre du flamenco, un autre immanquable… Mon senti cherche quoi vous écrire, la sculpture de l’illustration en est une de André Geoffroy en acier corten fabriqué dans le cadre du Symposium de sculpture de Terrebonne en mille neuf cent soixante-dix-huit. Tout à coup y’a une bonne odeur… On est déjà lundi, première chose que je vais savoir je vais être assis dans l’avion. À tous les étés j’ai toujours le souvenir de ce travail créatif après je suis tombé malade la schizophrénie a fait ses ravages, ça fait trente-neuf ans mais je me rétablis de cette dure rencontre avec la folie. J’ai dormis un peu, je suis pas de ceux qui prennent un langage particulier propre aux associations de douze étapes. Je veux qu’on me comprenne partout. Mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures m’a rassuré hier, y’a des journées qui sont pas bonnes. Je suis fébrile, je sais pas quel type d’avion je vais prendre, ma première visite si c’est possible ce seras la Sagrada Familia et ensuite le parc Güell pour finir avec le musée Picasso. La nuit va passé, je vous aurai écris encore une fois. L’idée c’est pas d’étaler sa « culture » c’est de faire connaitre ce que des artistes ont fait, je crois que l’ami historien de l’art serait d’accord, l’art s’est fait par des gens pour des gens. Ce que j’écris là c’est peut-être des bêtises mais ça me fait du bien… Ce que je remarque c’est qu’on cherche souvent ce qui n’a jamais été fait, c’est rare… Cette nuit j’ai chassé le délire, la folie me laisse tranquille mon nom c’est pas Camille Claudel. J’ai jamais été sculpteur juste un ouvrier qui voulait aider des artistes, je me souviens d’avoir trop grinder une soudure, ça a laissé une belle marque, quelques sculpteurs voulaient pas de nous, ils engageaient leurs helpers mais à un moment ils ont vu qu’on étais capable de travailler, tout ça c’est de la vieille histoire. Je sais mon écriture c’est de la folie, j’ai jamais eu d’autorité pour m’apprendre, toujours été incapable de suivre une consigne. Je suis un peu comme un vieux vinyle égratigné, je saute et me répète, là encore y’a pas de DJ… Souvenir aussi des dimanche soir de musique québécoise au Café Campus à l’époque de la rue Descelles. Le lendemain je rentrais au travail je faisais ce qu’on appelle du présentéisme, juste là et je travaillais pas fort fort. Voilà! C’est tout pour le moment, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’illustre ça avec une statue hommage au poète roumain Mihai Eminescu de Vasile Gorduz né à Bucarest en mille neuf cent trente et un et décédé au même endroit en deux mille huit. On peut la voir sur le plateau au parc Devonshire, Place de la Roumanie angle Sewell et Roy ouest, c’est une statue de cuivre bronze inauguré le dix-huit septembre deux mille quatre. Le poète Roumain qui a vécu de dix-huit cent cinquante à dix-huit cent quatre-vingt-neuf y est cité. « Si éternellement jeune enveloppé dans ma cape… ». Je vais être franc avec vous, je vois un côté féminin dans l’œuvre. Je devrais peut-être m’intéresser plus à ce poète, le féminin je le vois dans la statue… La citation pour moi évoque la mort, l’éternité de la jeunesse… C’est pas une bonne idée d’essayer de faire de la poésie après d’immense poète. Je crois que les Roumains sont très francophile. Je vais revenir à mon senti, j’hésitais à écrire encore… Hier j’ai eu peur des gens avec qui je veux plus avoir de contact se sont signalé, j’ai pas répondu. Le temps que j’ai passé avec eux ça jamais été une bonne idée, maintenant je préfère la solitude que des mauvaises relations. Aidez-moé! Aidez-moé! Je reste chez moi, j’ai de la difficulté à sortir même par ce beau temps. Je vais en profiter quand je serai à Barcelone et à Madrid. La statue du poète y’a longtemps que je voulais l’utiliser, je la trouve très belle et paradoxalement avec ce que j’écrivais plus tôt très vivante. Je recommencerai pas ma vie de « trimpe », de voyou, je pense à l’Amérique des années soixante-dix, j’étais adolescent et déboussolé d’avoir trop lu, trop vu. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, je pense à la réunion de la semaine passée, essais d’y voir quelques chose de thérapeutique.  La peur est toujours là, j’aime pas ces gars ils nourrissent ma paranoïa… Je pense aux dictatures, Roumaine et les autres, au Québec on voudrait avoir une république. Je sais pas pourquoi j’écris ça. J’ai oublié de vous dire la statue elle est à Montréal. Là je me fais un café c’est une façon de mettre un peu d’humour là-dedans… Vous le savez j’ai pas de talent pour le comique, le burlesque.  Bon! Parfois c’est difficile d’écrire et semble que c’est interdit de s’attaquer aux bons écrivains, je leurs fait mes excuses pour les insultes, les écrivains matures s’en prennent pas aux écrivains de génie. Je veux juste évoquer, c’est-ce qui est difficile, évoquer dans une tentative prosaïque et bavarde l’autre qui est toujours dans le délire, l’autre c’est mon double à la façon littéraire pas schizophrénique comme on le crois souvent. Ce matin, un écrivain de l’académie disait que lire ça aidait pour écrire je crois que c’est vrai. Et voilà, je termine, quelques mots encore j’espère que ça vous fait plaisir de me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

samedi 29 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le feu d’artifice a eu lieu j’ai rien entendus. Je crois que je vais avoir un rhume, me souviens d’avoir marché avec la femme du moment du boulevard Henri-Bourassa à la neuvième avenue coin Dandurand, on avait pas un sou pour prendre l’autobus, ça fait longtemps plus de vingt-cinq ans… Mais il est passé où tout ce temps? Les amis ne souffrent plus, ils sont décédés. Je crois qu’ils sont montés au ciel, ils s’étaient amendés… Me souviens de la lourdeur avec laquelle on prenait internet, on croyait que ce n’étais qu’un jouet pour les enfants, que c’était pas sérieux, maintenant je crois qu’il n’y a pas une ligne d’information qui ne passe pas par là. Je vous écris lentement et calmement dans la nuit de dimanche. Je pense à l’avion, j’ai hâte d’être à l’aéroport, je me répète, j’ai aussi hâte à la noce de ma nièce. Je sais que plusieurs écrivains trouvent qu’écrire sur internet c’est facile, que c’est pas de la vrai littérature. Je peux pas m’empêcher de pensés à ces critiques littéraire qui nommaient paralittérature la bande dessinée et aujourd’hui on parle de neuvième art. La machine est là je serais bien bête de pas m’en servir… Étrangement sans savoir pourquoi je pense à la mort, à ce peu de temps qu’il me reste… Hier sur Facebook j’ai aperçu un visage que je ne veux plus voir, quelqu’un qui s’estimais pas beaucoup et par là même estimait pas les autres. Je pense à ce type qui avait lancé une balle de neige à mon père et l’avait atteint au visage, il trouvait ça très drôle, il est un peu tôt pour parler de neige, ces jours ci c’est vraiment l’été… L’an passé j’étais à Washington, un beau voyage là aussi, le Smithsonian faut voir ça, je me rappelle avoir passé l’avant midi à l’aéroport, c’était bien. Il me reste pas beaucoup plus de deux semaines avant de partir pour Barcelone. Mes lecteurs d’Aylmer vont aussi en Espagne mais un peu plus tard. Les critiques avaient peut-être raison l’écriture informatique, les blogs ç’est du niaisage pourtant je prends ça à cœur faute d’éditeur. Je crois que les gens butinent sur internet, ils cherchent sans trop savoir quoi. Je continus sur ma lancée, j’ai sommeil… Je pense que d’ici au vol je vais avoir pris une sorte de beat de nuit, le décalage vas être moins pire. Je pense à tous ces gars avec lesquels j’ai bu, je crois qu’ils ont arrêté avec les quantités qu’ils buvaient ils seraient maintenant mort, c’était peut-être pas des alcooliques juste des gros buveurs. Dehors une voiture avec une jolie musique en espagnol. Je crois pas perdre mon temps je vous donne à lire. Vendredi soir j’ai vu le regretté Norman Mailer à la télévision, un grand écrivain qui siégeait sur un comité américain. L’ERA… Le progressisme… Bon je vous en dis pas plus je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
 
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Notre lecteur de la Rolls-Royce est revenus de la pêche. Ils ont fait de belles prises, brochets et dorés. C’est une magnifique journée, ai nettoyé le climatiseur, comme toujours je cherche quoi vous écrire, je me sens coupable de pas être sortis plus longtemps dehors. Je veux pas dépenser j’économise pour mon voyage en Espagne. Un peu plus que deux semaines et je pars… Je me souviens plus si je vous l’ai déjà écris, j’ai un sentiment déjà d’être ailleurs pourtant je suis chez moi, je regarde mon guide de Barcelone, les maisons, que je vais aller voir, à l’architecture de Gaudi, art moderne? Nouveau? Me suis ouvert une Sanpellegrino, c’est délicieux… Vague souvenir de chez mon parrain à la campagne où parfois on faisait des feux de camps. J’étais tout jeune, je veillais pas tard, j’allais dormir dans la tente-roulotte, étrangement on y a pas séjourné longtemps mais c’est comme si on y avait passé des étés. Je me souviens avec le cousin d’être allé au ciné-parc à Drummondville. J’espère que j’ai pas brisé le climatiseur, mais il semble fonctionner… Je vais essayer de décrire mon senti, je suis chez moi j’ai pas à me sentir coupable de pas sortir, y’a longtemps déjà je passais mes journées dehors pour pas rencontré mes créanciers, c’est difficile de trainer et de n’avoir nulle part où aller, je ne fréquente plus les terrasses je ne bois plus et quand je suis seul je peux me faire prendre au jeu. Souvenir aussi avec le beauf, ma sœur, et les copains de baignade au lac Meach dans l’Outaouais, c’était amusant à l’époque je leurs rendais visite souvent. Me souviens de la nièce qui répondait au téléphone et je lui braillais ça dans les oreilles, pauvre enfant. Tout à coup, encore une impression de voyage j’ai hâte. À l’époque je prenais le train jusqu’à Ottawa… Le journaliste parle de ouèture… Je vous écris sur ma jeunesse, j’ai eu du plaisir avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie, heureusement aujourd’hui ça va mieux mais le temps a passé… Quelques jours encore et c’est la noce, j’espère que tout va bien se passer… Non! Je m’auto-dénigrerai pas je suis pas pire que les autres, juste un peu plus fou. Je sais pas pourquoi, tout à coup je suis en larmes, mais oui j’ai déjà été un enfant et j’ai quelques bons souvenirs. Le patriarche pouvait pas vraiment lancer des balles il lui manquait des doigts. Je sais pas si à Cantley on va pouvoir se faire un feu de camp, je pense à la revue Salut les copains qu’on avait parfois, de la lecture sur nos idoles, Johnny, Sylvie, Françoise, Claude c’était bien les journées fraîches des vacances dans la tente. Finalement on étais heureux, une belle enfance et tout ça à grandis dans des journées parfois triste de l’adolescence. Je crois que la nostalgie a parfois du bon. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 28 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins m’ont réveillé, ils faisaient tout un brou-ha-ha dans l’escalier. Je comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient. Je me suis donc levé et voilà je vous écris… Je pense à mon voyage, ça vous le savez! Je suis pas obligé de me quereller avec les voisins sous prétexte de nouveautés. Me souviens de ces vendredis soir bien arrosé avec la gang du bistro, on essayait de changer le monde mais au fond fallait toujours trouver l’argent pour payer la bière, souvent la patronne me montrait la porte j’étais trop détestable. Je sais pas ce que je faisait là, j’ai jamais réussis à m’y faire une copine. Parfois le patron remplissait sa camionnette et toute la gang partais pour une virée. Je me souviens d’une fois où on avait remplis l’hôtel à Hudson pour écouter le band du frère du boss, parfois il fermait pas trop tard et on allait écouter du jazz au vingt-quatre vingt rue Clark. Le vendredi étais plein de promesses mais le samedi nous laissait triste et seul… Me souviens aussi d’être allé goûter une bière au Quai des Brumes, elle était pas bonne je l’avais vomis en sortant, j’avais empoigné deux passants qui riaient de moi, je suis pas trop fier de ça. Tout ça c’est disparus je ne bois plus et j’ai soixante ans il est un peu tard pour changer le monde. Eux ils étaient de petit bourgeois de Ville d’Anjou moi j’étais qu’un petit fermier bouseux du nord de Montréal. Ils avaient tout fait avant moi à les écouter j’étais en retard d’une décennie mais j’étais pas prêt à déposer le bilan. J’étais pas un bon client j’ai collé là trop longtemps, la femme avec qui j’étais étais beaucoup plus vieille que moi elle avait tout vécu ça ces trips là. Je me souviens qu’elle avait invité un psychiatre à nous visiter, à part moi qui suis fou y’avait rien d’anormal à la maison, l’alcoolisme ça détruit tout, je pense à des jeudis soir à la taverne du Cheval Blanc. Hé oui! Ça finis par finir cette histoire là, aujourd’hui ils sont loin et c’est tant mieux, j’aurais tant aimé m’amuser sérieusement. À l’époque je savais pas vivre, ça fait à peu près quarante ans, j’étais incapable de changer ma paye pour payer le loyer acheter un peu de bouffe et me ranger. Je sais pas après quoi je courrais… C’est encore mon sujet de prédilection à travers mon sentis, y’auras toujours quelqu’un pour faire les choses avant moi. L’ampoule de la cuisinette s’éteins, j’ai jamais été une lumière, je crois que ce soir c’est suffisant pour l’autodénigrement. Même si il fait beau j’ai plus envie d’aller faire mon smart à la terrasse d’un café. Je préfère les bancs de parc tranquillement, discrètement… Voilà où j’en suis rendus, je vais essayer de ne pas boire encore aujourd’hui. Je termine lentement et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis resté tranquillement chez moi après avoir pris un café dans le parc avec l’ami, il vie d’intense émotions ces temps-ci, j’essais de l’écouter, c’est pas simple j’ai déjà de la difficulté avec les miennes d’émotions… Mardi à la réunion sans même le savoir j’ai mentionné le nom d’un auteur, psychologue enseignant et chercheur qu’une dame présente à la réunion avait avec elle, c’étais très bizarre pour moi… Je viens de regarder une vidéo d’un autre chercheur en santé mentale qui parle de droit et de devoirs,  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier/  de stigmatisation aussi c’est aussi ce dont j’essais de parler dans mes interventions. L’auteur enseignant psychologue et chercheur étais pas présent c’est juste un de ses livres qu’elle avait. Mes prochaines interventions devraient tourner autour de mon implication dans la création collective Le banquet de la mémoire et aussi dans la bibliothèque humaine. Je vous écris ça maintenant parce-que les bienfaits s’estompent avec le temps. J’ai vécu un certain bonheur à la lecture de la création collective, beaucoup apprécié ce qu’a fait de mon texte le comédien professionnel http://www.antenne.qc.ca/index.php/le-banquet-de-la-memoire-en-video/  vous pouvez regarder la création ici. Je dirais que la lecture me « confirme » dans cette entreprise qu’est mon écriture et que vous pouvez lire ici. Peut-être que c’est bête mais écrire ça contribue à mon rétablissement. Si on prend ça dans le sens de la pleine citoyenneté, j’aurai avec un groupe participé à remonter une certaine estime de moi et j’espère qu’eux aussi se sont senti revalorisé. La bibliothèque humaine est aussi de l’ordre du dire, de combattre le stigmate qui surviens avec la maladie mentale, le dire que je ne suis pas une maladie mentale et partager en essayant d’aider, ce que c’est que de souffrir de schizophrénie, là aussi ça donne de la valeur à qui je suis, à ce que je fait, à ce que je dis en allant toujours dans le sens de la pleine citoyenneté, le droit de vivre mais aussi de remplir ses devoirs les plus simples. J’ai pas trouvé la page vidéo où le chercheur parle de droits et de devoirs  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier2/  Voilà je l’ai retrouvé! Les droits quand t’est paranoïaque tu peux parfois avoir un certain délire qui les crois bafoué mais je crois que parfois faut savoir avouer son impuissance. Je vous conseille d’écouter le chercheur c’est très instructif… Voilà de quoi j’avais envie de traiter cet après-midi. Je viens de me lever pour un verre d’eau et j’ai respiré un doux parfum d’after-shave, ça fait du bien, j’ai changé de champ d’écriture, j’essaye de vous ramener à ma folie. Je pense à mon voyage bientôt, je serai vraiment en vacances je vais voir du nouveau en attendant je vous donne ça à lire et vous pouvez commenter c’est toujours bienvenue. Je cherche une façon pas trop boiteuse de terminer. Quelques mots encore en espérant que ça vous a plus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous êtes très patient!!! Vous reviendrez, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je m’étais dit que j’allais dormir pourtant je suis debout. J’en vois plusieurs qui fêtent la fin des vacances. Moi je le répète j’ai très hâte de prendre l’avion. L’an passé au retour de Washington j’avais du attendre un bon moment à Toronto à l’aéroport Billy Bishop. Pour Barcelone c’est un vol direct, quelques «dodos » encore, je mets ça entre parenthèse je dors pas beaucoup. Je regarde mon guide de Barcelone, reviens sur mon senti, pense au film Taxi Driver https://www.youtube.com/watch?v=sLpMx8_TYOo  à l’époque la nuit était heavy. Va falloir que j’apprenne à dire « parler plus lentement » en Espagnol. Je me rappelle ce chauffeur de taxi qui étais monté chez moi et avait accepté d’être payé avec mes bolos, ces espèces de cravates faites d’un cordon et d’une boucle en métal. J’étais toujours dans la chute lentement je coulais. J’avais hâte de toucher le fond, je voulais pousser et remonter au plus vite… Ça fait plus de vingt ans que je suis sortis de ça mais le souvenir est encore brûlant, brillant… J’ai pas oublié. Je pense au Petit Bar à comment la chanteuse m’avait dit de revenir plus tard, que je risquais la rechute, j’ai joué avec le feu en me tenant là. J’ai ouvert la télé sur la station latino, je veux me mettre dans l’ambiance espagnole. On parle du Venezuela… Je pense à l’embargo américain sur Cuba, ça semble plus être une priorité… Je sais l’Amérique du sud a toujours été dans les problèmes dramatiques mais je m’en vais pas là, je vais en Europe en Espagne. L’émission s’appelle La Tarde, la soirée, ils diffusent des images des émeutes au Venezuela. J’ai fermé la télé, je prends ça à petite dose. Je sais pas pourquoi en ce moment mon beauf me reviens dans la tête… Je termine ceci et je vais dans le cahier. Quelques jours encore avant le départ, le mois d’août arrive, faut pas que j’oublie la noce de ma lectrice de Cantley, j’ai hâte de voir tout ce monde… Cette nuit c’est le silence… Je me vois déjà à l’aéroport en attendant l’avion dans la zone des boutiques hors-taxes. Je vais prendre un café et peut-être manger un sandwich avant de partir. En Espagne les nouvelles parlent d’un référendum en Catalogne. J’arrête pas de penser au voyage, l’ami me demandait si j’étais fébrile, mais oui! Je pars quand même pas tout de suite. Je suis toujours étonné de réussir à vous écrire dans mes insomnies… Tout est dans les détails, je rechuterais pas pour un gros drame mais pour une niaiserie, je vais quand même essayer de ne pas boire aujourd’hui. Je vous ai pas dit maintenant j’ai peur la nuit, si y’en a qui sont à moitié fou comme je l’étais c’est dangereux. Voilà, tranquillement je finalise cette « chronique » j’ai la drôle d’impression d’être à l’étranger. Je termine et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 27 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis pas très inspiré, viens de finir le souper. Je crois que l’intervenante aimait pas que je parle du climatiseur, comme si je me vantais d’en avoir un mais mon intention était pas là. Je suis plus un enfant je me revalorise pas avec ces choses-là. Ça fait partis de mon senti pour ce soir. Les policiers contrôlent la circulation sur la rue Frontenac, c’est remarquable les voitures vont beaucoup moins vite… Je sais pas quoi vous écrire, je pense aux feux de forêt en Colombie-Britannique et en France. Je suis pas inspiré à tous les jours, je veux pas me faire mal pour vous donner de la matière. Je pense que les deux semaines de vacances de la construction se terminent bientôt, moi je pars en Espagne dans un peu plus de deux-semaines. Je devrais pas écrire ça je risque de me faire cambrioler mais vous avez pas mon adresse. C’est difficile d’écrire comme ça à tous les jours… Il se passe rien, mais je veux pas que quelque chose de tout croche arrive. C’est la soirée qui commence, je répète que j’ai hâte de partir, aujourd’hui je suis pas sortis. Je pense qu’en Espagne ça va être les vacances, je serai pas seul… J’ai mis la télé sur l’émission à propos des Douanes, j’aime voir les avions. Je suis tous perdus je trouve pas le moyen de vous raconter, mon senti est pas douloureux je suis quand même dans ma tête, c’est monstrueux. Un ami me disait d’aller au bout de mon délire, mais j’y arriverai jamais ça va se terminer quand je serai mort. Je suis content que ça vous plaise ce que j’ai écrit hier… Déjà vendredi demain, hier j’ai posté ma demande de remboursement du transport en commun. Ça roule toujours dans ma tête, j’essais d’écrire pour que ça se calme, quand je m’auto-dénigre pas c’est pas mal. J’y arrive… Vous avez raison, y’a rien de poétique là-dedans c’est juste du délire verbomoteur. Je pense à ceux qui me lisent à comment leur faire plaisir, j’ai plus beaucoup de souvenirs. J’essais de me rappeler des choses positives… Je pense au ton autoritaire du secrétaire du groupe de médecine familiale, c’étais comme si je le dérangeais, mais il m’a bien orienté, je suis allé au bon comptoir. Je me promène entre la télé et le clavier, je cherche j’arrête pas de chercher. J’aimerais écrire quelque chose d’intéressant, une fois passés les lumières contrôlées, les voitures prennent de la vitesse sur le viaduc… Bon j’y vais-je vous écris ça même si les policiers sont devant, ils ont pas l’air d’arrêté beaucoup de monde. Je me répète, je reviens au goulag occidental, l’exil… C’est quand même pas si mal malgré le nom. J’espère encore une fois que je vous en demande pas trop. Je me rend compte que j’ai rien dis dans ce post. Je vais arrêter en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore debout dans la nuit, bon! J’illustre ça avec une sculpture intitulé Manana faites de câble coaxial de béton et d’acier elle est de Daniel Vincent Bernard et terminé en deux milles neuf, une œuvre créé dans le cadre du cinquantième anniversaire des Habitations Jeanne Mance. Une main toute puissante qui donne envie de s’y asseoir où peut-être une main ouverte qui laisse s’envoler quelques choses. Une main peut-être à son sens de « main » tout près de l’ancien red light. Une main de cinquante ans qui demande ce quelle seras demain, une main qui attend qu’on y dépose quelques chose… Ouais! J’essais d’être poétique, la main on peut la voir rue Ontario. Je vous l’ai peut-être déjà présenté, les étudiants du CEGEP du Vieux l’ont surement déjà vue.  Bon! Je reviens à mon senti, ça ressemble à du radotage ce que j’écris… J’ai hâte d’être en voyage pour voir et écrire d’autre chose, ce seras pas comme ce désagréable voyage de paranoïaque sur la côte nord, où j’avais même peur de coucher à l’hôtel. Y’a de nouvelles mesures de fouille aléatoire à l’aéroport on veut vérifier les tablettes électronique dans nos sacs de bagages qui seront avec nous dans l’avion. Cette nuit je suis réveillé hier j’ai posté le certificat médical qui rembourse une partie de mon transport. Je parle pas du transport de voyage mais plutôt celui de mes implications sociale. Je suis encore aux menthes Life Saver… Quelques dodos encore et je part. J’écoute ce que ça me dis, je pense à ces copains qui plus jeunes n’avaient pas les moyens de se payer une Harley-Davidson maintenant qu’ils sont bien installé en ont une… Moi, j’aime pas les motos, je trouve que c’est des belles machines mais pas pour moi. Ça fait trop criminel. Hier j’ai marché aller-retour jusqu’au Centre Local de services communautaire. Si je me souviens bien ma lectrice d’Aylmer en Outaouais avait commencé là sa vie active, je crois qu’elles avait eu des problèmes. Cette semaine j’étais assis dans un local du CLSC Côte-des-Neiges, c’était silencieux et je pensais à toute ces jobs d’ateliers bruyantes qui fabriquaient le matériel de construction, sans parler de la construction elle-même qui fait bien du bruit.  Je pense aux énormes punchs press qui rendent sourd dans les ateliers. Pour la construction à part les scies, je connais pas beaucoup d’outils mais les marteaux donnent pas leurs place. Voilà! J’ai mangé, je vais essayer de marcher encore aujourd’hui, j’ai pas envie de rester engourdis, j’ai remarqué sur la carte, que l’hôtel à Madrid est vraiment pas loin du Prado et du musée de la reine Sofie. Cette nuit c’est tranquille y’a presque pas de circulation les gens sont en vacances. J’ai hâte! J’ai hâte! J’ai hâte! Ça fait cabotin cette répétition mais j’ai plus de mots. Je devrais vous terminer ça sans remords, j’ai maintenant terminé et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Votre humble serviteur vous attend pour une prochaine fois j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 26 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop où je vais avec cette écriture cet après-midi. Comme dirais l’autre, je suis en faiblesse, j’ai de la misère à marcher. Je marche mais plus lentement. J’y arrive vraiment pas… Ce matin dans le village j’ai croisé une amie qui a le VIH, ses plaquettes sont basses faut qu’elle passe des tests. On a discuté un peu elle était contente de me croiser, rencontré un camelot du journal l’Itinéraire le gars à toute les fois veux me vendre quelques choses moi j’ai de la difficulté avec sa façon de s’exprimer. Il marmonne les mots. Je passe mon temps à me chausser et à me déchausser… Ça sent le petit pieds. Je réchauffe du chou-fleur et du brocoli que je vais manger avec de la saucisse. Je vais vous avouer que j’ai de la difficulté à me faire à manger. C’est mon petit quotidien plate. En voyage je crois que je vais souper souvent au restaurant, je vais m’informer au concierge pour l’horaire des bons restaurants. Tout à coups ça sent bon, c’est bien… Ai mangé mon souper, la télé est allumé mais moi je veux vous parler de mon senti, je sais écrire comme je le fait ça parais égoïste mais je veux vous partager mon dire profond, même si ça fait des phrases absurdes. La bouffe à Barcelone et à Madrid est surement meilleure qu’à La Havane à Cuba. Viens d’entendre à la télé une scientifique employer le mot écrapoutir. Pas fort… Pas fort… Tout-à-coup j’ai des souvenirs de la Guadeloupe et de ses magnifiques plages. J’ai pas eu la chance, il n’étais pas encore ouvert, de voir le Mémorial ACTe sur la traite et l’esclavage en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre. C’est un très beau bâtiments. Je reviens à mon voyage en Espagne pense à Vélasquez à Goya… Vous voyez je délire, j’écris ce que je sens, ai posté ma demande de remboursement du transport en commun, j’espère que tout seras o.k. Je crois que je tiens quelques choses avec cette écriture, je le lâcherai pas, vous allez rire mais ça donne un sens à mes journées. Encore un schizophrène violent aux nouvelles… Lentement les journées passent… Je pense à l’ami directeur-adjoint au programme personne agées du CIUSSS de l’est  de l’île de Montréal. Je suis pas très très sensible dans ce que j’écris aujourd’hui… On me conseillerais d’écrire le bottin téléphonique, Roméo Pérusse racontais que c’était un bon roman mais qu’il y avait beaucoup de noms d’auteurs. Quand je mange ça calme mon angoisse, souvenir des accras au restaurant sur une petite plage pas loin de Basse Terre. J’ai hâte, j’ai hâte de partir, les souvenirs de voyages remontent. J’aime ça partir, je devrais pas écrire ça de peur qu’il se passe quelque chose de pas bien. Semble que les contrôles de portables ont changé à l’aéroport, je sais pas si ça touche les tablettes électroniques. Voilà, je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit avec mon insomnie. J’ai démarré le climatiseur, pense à mon lecteur historien de l’art, je vais essayer de trouver une photo qui va lui plaire. Comme cette semaine c’était le cinquantième anniversaire du passage du Général De Gaulle. J’ai décidé de vous illustré ça avec une sculpture d’Olivier Debré qui évoque un Obélisque en hommage au Général De Gaulle, une œuvre de mille neuf cent quatre-vingt-douze faites de granit, d’époxy, de ciment et de peinture  de sept segments superposés elle cherche à souligner l’idée de liberté à laquelle Charles de Gaulle aura contribué. Une faille peinte en bleu cobalt traverse la sculpture sur toute sa hauteur, ses dimensions sont de 17,80mx 2,40 mx 2,70m on peut la voir au parc Lafontaine. Je vous mentirai pas je pense à l’ami historien de l’art qui m’a envoyé sa « badge » rhinocéros, je crois qu’il en était plus près que je ne l’ai jamais été mais j’ai toujours eu une admiration sans borne pour le docteur Ferron. De Gaulle selon moi c’étais l’envers des rhinocéros c’est ce qui donnais du sens à la quête d’un pays, j’étais trop jeune pour être du RIN mais je percevais bien quand même qu’il se passait quelques choses. Cette liberté tant chérie, je l’aurai pas vu et maintenant j’aime pas les faces qui veulent nous y mener, Parizeau, Lévesque c’était des hommes d’état ceux qui sont là maintenant font bien piètre figure, on auras manqué notre rendez-vous avec l’histoire. Bon! Trève de vieille histoire! Je suis qu’un quidam, un type qui avalait des brèves de comptoir. Je pense à cette gentille serveuse qui un jour m’a dis que le bar était pas fait pour parler, du moins à jeun, j’y suis jamais retourné, je ne bois plus et c’est tant mieux… Je suis un peu vieux pour chercher la figure du père. Le patriarche est décédé, c’était un homme de peu de mots, ce qu’ils aimait faire c’est chanter. Une autre nuit qui passe le départ s’en viens lentement, je pense que je suis prêt je vais essayer de visiter l’essentiel. J’aime beaucoup vous écrire de mes insomnies. Après je vais réviser mes guides je pense à voir les œuvres des grands peintres, j’espère que je vais y arriver. J’ai encore une fois hâte de m’asseoir dans l’avion et tout autant être à l’aéroport et attendre le départ, m’enregistrer moi et mes bagages. Il s’agis toujours de mon senti, de mes espoirs décati, la musique est triste et nostalgique, j’espère qu’il y auras un bon film dans l’avion. J’ai de la lecture pour le voyage, et ça va j’espère me donner un peu d’inspiration. Tout à coup j’ai envie de tout briser, de tout arrêter, on dirais un manque de maturité pourtant j’ai plus douze ans. Comme toujours je m’y prends un peu tôt pour terminer. J’espère qu’aujourd’hui il va faire beau. Je termine là-dessus en comme toujours vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 25 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis une bonne partie de l’après-midi. Ce matin je suis allé parler de mon groupe d’implication à la pleine citoyenneté. Je vais me faire un café. J’ai rêvé d’un ancien copain avec qui je travaillais, il étais le patron d’une entreprise qui installait des fenêtres¸ des portes et des portes patios comme toujours j’avais une petite job, j’aidais à charger et décharger le camion, et je ramassais la scrap des vieilles fenêtres. J’y arrivait tout juste parfois je dormais debout, il était bien généreux de me donner ce boulot. Je sais pas ce qu’il deviens, il est probablement à la retraite. Comme toujours mon senti est pesant. Cette semaine c’est les vacances de la construction. Je les ai déjà eu mais je vous dirai pas comment je les passait. Ce matin j’ai rencontré l’amie ex-gestionnaire de l’institut, ça m’a fait plaisir de la revoir. J’ai expliqué que malgré tout les beaux noms, les beaux principes, les soins restaient à l’hôpital et c’est ce dont les gens ont peur je crois. Reprendre Pouvoir se tiens maintenant dans un lieu « neutre » un endroit dédié à la santé mentale loin de l’hôpital, c’est possible… Parfois je dois me rendre à l’institut c’est pas plus mal si ça aide. Les gens du CIUSSS centre ouest voulait savoir comment avait démarré le groupe Reprendre Pouvoir, je leurs ai donné quelques exemples des difficultés rencontrée, de toute façon ils étaient au courant et connaissaient leurs dossiers. Les nouvelles politiques de la santé entre autre qui sont venus tout chambouler. Mais non la santé mentale c’est pas différent, c’est des maladies chroniques qu’on dis… J’ai aussi rencontré un pair-aidant qui comme il dis rejoins les plus mal pris, il travaille avec une équipe et c’est pas n’importe qui il a une formation en béton. J’aimerais faire ce qu’il fait mais je suis pas assez instruit. Je crois que j’ai bien fait de dormir cet après-midi ça me permet de vous écrire à tête reposée… Je pense encore à mon voyage, j’ai pas mal figuré ce que je ferais. Je regarde un peu mes bagages, ce matin j’ai attendus l’autobus sur un banc métro Papineau, y’avait beaucoup de monde, des mendiants… J’ai expliqué aux gens que toute cette réorganisation des soins de santé mentale allait faire mal aux itinérants, allait en créer plus. Ce que je comprends c’est qu’on a besoin de plus de soins mais on a pas d’argent. C’est difficile soigner quelqu’un comme moi atteins de schizophrénie paranoïde avec comorbidité, on sait pas par quel bout me prendre. Moi je crois profondément que si je consomme pas je me rétablis, j’arrive à vivre décemment et j’exerce ma pleine citoyenneté. Le voyage c’est un peu pour sortir un moment de tout ça, être ailleurs et autrement, ce matin métro Snowdon y’avait un parfum d’ailleurs ça sentais bon à en faire plaisir. Voilà pour ce soir. J’espère que ça vous a intéressé. Merci d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 24 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu. J’essais d’y aller avec mon senti du début de la nuit. Je pense à mes lecteurs d’Aylmer qui eux aussi vont en Espagne dans quelques mois. Je commence à être redondant avec mes sujets. Je pense à la Simca qu’avait le patriarche, une voiture économique. Il est pas tout à fait minuit, j’ai regardé une vidéo de chirurgie qui enlevait le pu d’une espèce de gros boutons dans le cou d’une madame, dégueulasse et en même temps sublime… Quelqu’un se promène dans le corridor probablement le concierge qui fait une tournée de surveillance… Parfois j’ai le sentiment qu’il veut entrer chez moi. Je suis vide, j’entends les voiture qui passent sur l’asphalte mouillée. Je suis toujours étonné de voir comment les autres ont vécu et comment je ne me suis permis que l’alcool et comment j’en ai arraché. J’avais des « idées écologistes de gauche » ça m’a mené à rien d’autre qu’à des postes d’entretien ménager, est venus un moment où pour discuter j’étais pas rapport. Je pense à la toune l’Agriculture de Pierre Harel https://www.youtube.com/watch?v=tCP-k7WDUZc  un rock de danseuse nue. Parlant de danseuses nues j’étais tellement bum que je me rendais là à onze heure du matin, je suis pas fier de ça. Parfois la psychose débutais là, bière et pot je devenait fou, je savais plus où me cacher. Ça fait des années que je suis pas entré dans un bar de danseuses, c’est tant mieux… Maintenant je fréquente des endroits où y’a plus d’humilité… Je sais pas pourquoi je pense à ma lectrice photographe et puéricultrice de la couronne nord, du courage qu’elle a eu pour se faire réparer les dents avec des broches. Vous voyez cette nuit je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je me suis pas auto-dénigré, je vais en rester là… J’ai toujours ces pensées mortifères, je vais plutôt me concentrer sur mon voyage en Espagne… Je vais essayer de pas tous rater dans ce qui me reste de vie. Non! Non! Je suis pas à l’article de la mort… Je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce présentement en vacance à la pêche sur le réservoir Gouin, une maison ponton qui se promène de spot de pêche en spot de pêche. Les nuits passent et lentement mon voyage arrive, j’espère pouvoir voir Guernica de Picasso, je vais essayer de réfléchir et de me remplir les yeux. Cette nuit je suis pas tellement anxieux , je pense à la correctrice de texte et formatrice de la CSPI, la commission scolaire de la pointe de l’île. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’aurai bientôt soixante et un ans, il est pas question que je me recycle, je vais toujours rester un vieux radoteux. La vie à passer tellement vite depuis que je me rétablis… Je vous aurai encore écris autre chose cette nuit, je vais terminer et j’aurai le temps de dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je regarde mes différents guides de l’Espagne, j’ai comme réaliser ce que je pouvais voir en si peu de temps. À Barcelone la Sagrada Familia, le parc Guëll et le musée Picasso, le musée d’art contemporain aussi à Madrid le musée du Prado et le Centro de Arte Reina Sofia. Je vous l’écris pour que ça m’entre dans la tête, je vais surement prendre un peu de temps pour marcher sur La Rambla… C’est des endroits avec des collections importantes on peut pas tout voir… Aujourd’hui il pleut, je vais en profiter pour souhaiter encore un joyeux anniversaire à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux Montagnes. J’ai hâte de partir… Je reviens toujours à l’importance de mon senti, je suis toujours bouleversé on dirait que mes émotions sont pas à la bonne place, pourtant j’arrive à les vivres sans me faire trop de mal. J’arrive à rien, j’ai le cœur à l’envers, parfois je crois que j’ai pas le droit de voyager pourtant j’ai un passeport et je suis retraité en vacance. Demain je vais parler des enjeux des patients partenaire dans la gestion, je vais au CLSC Côte-des-Neiges. Je trouve ça important pour la santé mentale d’être impliqué dans le programme de soins. Faire valoir que mon expérience elle  vaut quelque chose. Je vous en parle ici ça me calme, ça travaille moins mon senti. J’ai peur d’être incapable de répondre à leurs demande, mais je vais avoir recours à mon expérientiel, ça devrais faire la job. Je pense au besoin que j’ai de travailler sur moi avant de demander de l’aide, comment écrire que ce mal disparait à l’écoute de l’autre… Non! Je me dénigrerai pas, je vaux la peine que je me donne pour me rétablir, un jour à la fois j’y arrive, la schizophrénie disparait pas mais elle me fait moins mal. Comme souvent la thématique reviens, je suis pas un fou furieux, j’essais de m’apaiser de rester calme. Je suis dans une espèce de paix, avant le voyage comme ça c’est bien. La nature me manque un peu, le canot, le camping et le feu, toujours de bons souvenirs avec la douce mais ça fait déjà longtemps qu'on s'est quitté. Je vais faire un voyage culturel très urbain. Je vais essayer de prendre un peu de temps pour siroter un café sur une terrasse de Barcelone et de Madrid. Aujourd’hui je suis pas si malheureux que ça, je chasse les voix pour qu’elles me laissent en paix. J’ai écouté la télé en espagnol, j’y comprends rien j’en saisis que des bribes mais ça me met un peu dans l’ambiance de l’Espagne. Qué tal? Les amis voilà tout ce que je comprends les premiers mots que j’ai appris au cégep, ça va? Je suis un peu mêlé, Qué tal? Ça veux dire ça va? Je crois. Bon! J’essaye de terminer, je souhaite de bonnes vacances à tout ceux qui me lisent et qui le sont. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 23 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais essayer de pas trop m’en faire je pars pas demain. J’écoute ce que mon âme raconte, avant la révolution tranquille mon père étais qu’un simple commis dans un camp de bûcherons plus tard il est devenus contrôleur dans une usine qu’il a aidé à démarrer avec ses frères. Je sais pas comment ça s’est passé mais un des frères à réussis à racheter toutes les actions de la compagnie, elles avaient pris pas mal de valeur. À ma connaissance cette compagnie là à plus rien à voir avec notre famille, je crois qu’elle appartiens maintenant à des français. J’ai travaillé là, j’en ai beaucoup pleurer, je me vois encore sur le banc de déburreur, je pleurais tellement j’étais malheureux, on à jamais voulu me montrer autre chose que ça, ça et le balai je sais pas si ils croyaient que j’allais faire ça toute ma vie, je peux dire que ma schizophrénie faisait en sorte que j’ai toujours voulus avoir la job de mon frère, chauffeur, mais c’était pour lui pas pour moi j’étais trop fou et cette usine c’était pas ma place. Je regarde en arrière je suis très heureux d’être sortie de ça, le bonheur, je croyais que la nuit était plus avancé. J’ai plus à angoissé parce-que chaque matin faut que je me rende à cette usine. Même sur son lit de mort mon père parlait encore de ça cette « ostie » de shoppe. Moi je les détestais je crois qu’ils me prenaient pour un idiot, ils m’ont brisé complètement brisé, mon père disait avec raison une business ça a pas de cœur et c’est vrai. Je me tuais à travailler en sachant très bien qu’il y en avait cents autre pour prendre ma place… Je vous raconte ça et ça me fait mal cette idée de travailler absolument. Ce soir dans ma tête ça parle espagnol… J’étais pas capable, un grand veau qui attire le trouble partout où il passe. Aucun support de leur part pour m’aider à avoir des soins. J’étais laissé à moi-même dans la folie, ils étaient forts pour l’industriel mais pour l’humain nada. Je devais me relever après deux semaines, ça aussi c’est de la folie de croire qu’on se rétablis de la maladie mentale en deux semaines. J’avais un oncle psychologue mais c’était toujours la famille c’était pas bon de toute façon j’ai jamais eu la paranoïa aussi virulente qu’à cette époque. J’ai finis par me ramasser chez les « fous » et j’y vais encore parce que je me rétablis. Je sais que je suis jugé mais je préfère tout plutôt que de me retrouver dans cet univers industriel. C’est mon expérience qui parle, à mon âge on fait plus n’importe quoi de toute façon pour ce qu’il m’en reste de vie je préfère vous écrire sans chercher un coupable, c’est peut-être moi peut-être eux mais c’est terminé j’ai pardonné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai hâte de partir mais je me rend compte que j’ai pas beaucoup de temps, dix jours c’est pas long et j’ai des conflits d’horaire dans mes visites. J’essaye d’arranger ça. Je veux pas coucher dehors… Cet après-midi je vous écris après une préparation voyage, j’ai regardé mes guides et mes cartes me suis situer dans Barcelone et Madrid mais je suis pas certain. Semble qu’il y a un concierge dans les hôtels, je vais essayer de m’informer auprès de lui là-bas. J’ai regardé la télé latino et mon guide de langue espagnole. C’est pas facile de préparer un voyage comme ça… De toute façon je suis pas le premier québécois à me rendre là. J’ai toute la paperasse qu’il me faut, c’est un peu ça l’aventure, y’a qu’a Paris et à Washington que je suis partis comme ça, là ça s’avère plus complexe. Je sais pas comment ma lectrice secrétaire du CÉGEP de l’Outaouais à la retraite, s’organise mais eux ils ont beaucoup d’expérience dans les voyages outre-mer. Je crois que je vais bien m’en tirer, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus qui fait des séjours en Thaïlande c’est drôlement plus loin mais il se débrouille. De toute façon arriveras ce qui arriveras je part. L’erreur c’est avec la compagnie de réservation d’entré au parc Guëll ça devrais se régler je vous en dis pas plus. Ma lectrice belle-sœur à raison faut que ça me fasse du bien quand je vous écris, je crois que c’est comme ça que je réussis… Pourtant ça m’embête j’ai toujours la larme à l’œil, hier j’ai croisé quelqu’un qui m’a salué et je l’ai pas reconnus c’est plate. Je reviens au domestique ce soir je mange un steak avec des carottes et des pommes de terre, je viens de les préparer… Je sais pas pourquoi je me met toujours la pression des actualités télévisées pourtant j’en parle pas beaucoup, ça me sert un peu pour ce que j’écris dans mon cahier. Aujourd’hui je vous illustre ça avec le Rhinocéros d’Henri-Alfred Jacquemart un sculpteur né à Paris le 24 février 1824 et décédé le 4 janvier 1896. Le Rhinocéros est en fonte de fer et à été réalisé à Nantes en 1878 pour l’exposition universelle dans les usines de J.Voruz Ainé il est d’une hauteur de 2.86 mètres et d’une longueur de 2.29 mètres. Aujourd’hui on peut le voir sur le parvis du musée d’Orsay à Paris. Je sais pas si je sors de l’idée de Jacques Ferron, l’absurdité du rhino, disons que comme ça ça donne du sens, il était pas le premier à pensés Rhino. Le rhino est lourd pourtant je veux lui donner une légèreté, j’y arrive pas comme je le dis toujours je suis pas drôle. Ça me calme de vous écrire là-dessus avant de partir. Je sais qu’en Espagne je vais voir autre chose. Voilà pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 22 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis réveillé. Dodo après dodo le voyage en Espagne approche. J’ai un goût de pastis dans la bouche. Je suis content que mon blog ais un peu repris vie. Comme toujours j’y vais avec mon senti. Je regardais les photos de l’anniversaire de deux lecteurs, c’est bien, ça m’a rappelé que dans notre enfance, la matriarche soulignait toujours notre anniversaire avec un gâteau et un cadeau. Je crois que souvent elle me donnait un livre. Six enfants et toujours un anniversaire souligné faut le faire, on était gâté. Je pense toujours à l’avion, me suis acheté des chaussettes, ai bien hâte de voir la Sagrada Familia, quelqu’un m’a dit elle est pas finie cette cathédrale, je crois que c’est ce qui fait sa beauté après tant d’année on va la terminer. Comme les grandes cathédrales qu’on bâtissais sur des siècles. « À cause tu fait simp de même » une bonne vieille expression de ma mère patrie le Lac-Saint-Jean, je me souviens encore de Normandin, de Dolbeau et de Roberval, les balades en auto avec le patriarche et la radio à tue-tête qui gueulait Piékouagami en amérindien. Souvenir aussi de ce chapeau de paille que l’oncle nous avait acheté pour aller à la pèche, on y pêchait la truite… J’en profite pour souhaiter une bonne pêche à mon lecteur de la Rolls-Royce. C’est dimanche je suis réveillé, me souviens de ces messes dans l’auditorium de l’école secondaire, ça a pas duré le vicaire a défroqué.  Cette nuit je vais essayer de vous écrire ça plus léger, mais oui j’ai habité Terrebonne mais à un moment je détestais ça j’ai donc déménagé dans la grande ville, dans Rosemont plus précisément, me souviens de ce petit logement bourré de vermines, de cet autre dont je me suis fait évincé pour aller habiter avec une femme que j’aimais pas, quatre ans d’enfer… La nuit comme maintenant j’aime être seul, je suis debout j’écris et je dérange personne. Ce soir je vous illustre ça avec notre animal emblème national, l’harfang des neiges, c’est le poster du vingt-quatre juin. Ça j’ai pas pu faire autrement que m’en souvenir et vous l’écrire, un grand moment du septième art, un film qu’on diffusait toujours l’été pendant la canicule, la vie du clarinettiste Benny Goodman et le moment inoubliable c’est à la fin, le film se termine quand il se marie après on sait pas. J’ai arrêté de courir après le bonheur je vie le moment présent même si des fois j’ai des déjà vu, je sais on parle pas de ces choses-là mais pourquoi pas?  Je sais pas avec tous ces jeux électroniques si les enfants aiment encore les livres d’images, souvenir des martines de ma sœur de l’émotion que ça me faisait c’étais de bons moments, un boulimique de la lecture… J’espère que ça disparaitras jamais ce plaisir de la lecture, ce refuge que je me faisait dans les livres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de faire la lessive, j’ai pas perdus une chaussette mais mon maillot de bain… Je suis meilleur pour écrire que dans les tâches ménagères. Ce matin j’ai marché au moins une demie heure ça m’a fait du bien. Viens de souper, un grilled-cheese avec du fromage bold au bacon. Comme d’habitude je cherche quoi vous écrire. Je souhaite joyeux anniversaire à mon lecteur charcutier. Je sais pas pourquoi on est qu’en fin d’après-midi et je suis déjà fatigué. J’ai commencé à regarder les vêtements que j’amènerai en voyage, je pense que je vais m’acheter un maillot neuf. Le climatiseur est arrêté, il fait quand même frais chez moi… J’attends d’être inspiré, c’est toujours plus difficile en fin de journée qu’en soirée où dans la nuit. Je parle pas Espagnol ça risque d’être difficile en voyage… Je vous le répète j’ai quand même hâte de partir. Cette semaine je vais parler de mon groupe d’entraide et des enjeux de l’implication des patients partenaire dans les CIUSSS, de l’aspect financier aussi comment le savoir expérientiel doit être selon moi rémunéré. Présentement je cherche à me renouveler, je vais parler à des gens du CIUSSS-du-centre-ouest-de-Montréal, il y a aussi la pleine citoyenneté comme toujours… Parfois je crois délirer mais c’est toujours important de s’impliquer dans des comités où ailleurs. Je crois aussi que les patients partenaires ne doivent pas être cantonné à la maladie mentale mais aussi pour d’autre maladies dans la gestion des CIUSSS. Ce soir je suis loin de mon senti, je me sent lourd, je vais me faire un café, démarré le climatiseur, le gars racontait que les voix qu’il entendait étaient dénigrantes, pour moi aussi c’est comme ça mais je les envois souvent se coucher parfois ça prend l’humilité d’accepter et parfois de se féliciter. Je vous écris ça lentement, les voix je les entends pas, c’est ce que j’écris, j’ai pas trop besoin de faire le tri. Je pense aux amis qui m’ont aidé et qui sont décédé, je crois que parfois ils veillent sur moi, mais oui c’est comme ça! Je pense encore à mon voyage, j’ai commencé à préparer des vêtements, ai sortis mon sac à dos de première qualité. Les gens qui tombaient en vacances aujourd’hui ont une sacrée belle journée, j’espère que ce seras comme ça en Espagne. Ai mis la télévision sur la chaîne en espagnol, je comprends rien à part qu’ils parlent de corruption au Mexique. Bon! C’est samedi, j’y arrive pense à la nuit. Encore quelques mots, je sais que vous lisez, j’essais d’écrire sans trop d’aparté. À cette heure ci y’a rien de bon à la télé. Je sais pas si les feux d’artifices c’est ce soir où demain soir. J’ai terminé mon café je me sent un peu moins lourd mais y’a une voix qui dis que je suis une grosse cloche. Possible! Une grosse poche aussi!!! Je pense que c’est un avertissement pour arrêter!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 21 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a un party sur le toit d’à côté. Hier j’ai vu que j’avais un lectorat assez important. Je vais essayer de vous faire honneur. Je viens de manger deux rôtis me suis brûlé les doigts en les sortants du grille pain, ça c’est le versant drôle de la nuit, je vous l’ai déjà écris j’ai pas le sens de l’humour j’entends pas à rire. Je suis d’un triste mais d’un triste fou… D’ici j’en vois qui rigolent mais y’a pas lieu c’est quand même vrai que je suis pas aussi dramatique que Shakespeare, « to be or not not to be that is the question? » et revenir à la première personne du singulier c’est dramatique comme si y’avais que ce je. Je tout mêlé cette nuit. Dehors on entend Billy Joël, j’ai quasiment envie de m’inviter au party.  C’est just the way you are https://www.youtube.com/watch?v=tJWM5FmZyqU . Je suis content j’ai pris une douche, Narcisse sent bon. Cette nuit je suis plus tranquille. C’est samedi, les amis sont partis, semble que quand on va à l’hôpital faut que ce sois un membre de la famille qui vous accompagne, moi j’étais seul pour aller chez les fous. J’en sortais seul aussi jusqu’au moment où j’ai accepté, même si c’est difficile, que j’ai une maladie mentale en occurrence la schizophrénie paranoïaque avec comorbidité. J’en parle souvent ça prend tellement de place dans ma vie… Vous direz pas que je l’ai caché. Je me rétablis lentement, on dis pourtant l’important c’est pas la destination c’est le chemin. Je sais pas comment je vais voir ça à mes derniers jours cette maladie mentale. J’aime vous écrire la nuit. J’ai hâte d’être à Barcelone de marcher sur la Rambla, quelqu’un m’a dis que cette ville ressemblait à Montréal, je crois pas elle a beaucoup plus d’histoire… Je pense à mes bagages à ce que je vais apporter, pas grand-chose. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, je vous l’ai écris… Y’a mon odeur d’eau de toilette… Ça sent pas l’étable, j’irai pas faire le train ce matin, adieu veaux, vaches, cochons on est en ville… Faut que je vous raconte, le consultant en santé mentale de Québec se fait un plaisir de dire qu’il se rétablis parce qu’il a des érections moi c’est tout le contraire je me rétablis et j’en ai pas d’érection, je suis content j’ai toujours trouvé difficile de vivre une sexualité débridée, ça me faisait mal, j’avais l’urgence de baiser partout, maintenant je peux m’intéresser à autre chose qu’au sexe et ça me fait du bien. Il va se trouver quelqu’un pour me traiter de pédé parce que je vous écris là-dessus. Inquiétez vous pas je vous raconte pas mes histoires de cul. Je sais que quand ce seras le moment ça va fonctionner. Assez de confidence pour cette nuit quelques mots encore je vous le répète je suis pas drôle. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je termine ici à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre réponse m’a rassuré je sais que vous me lisez. Aujourd’hui je suis sortis et comme toujours y’avait des policiers. Ils m’ont pas arrêté ils ne faisaient que passer mais je me sens harcelé… De toute façon comme on me dis souvent si ils voulaient quelques chose ils viendraient me chercher chez moi, je crois que c’est ma paranoïa qui fait ça… J’ai pris une longue marche, y’a longtemps que je l’avait pas fait ça m’a fait du bien. Toujours hâte de partir pour Barcelone et Madrid. Ce midi ils ont arrêté quelqu’un devant l’édifice mais c’était pas moi. Souvenir du patriarche qui avait fait paraitre une lettre sur les contraventions que donne les policiers dans le journal local, ils s’en étais mordus les doigts un chef de police lui avait téléphoné pour lui dire de se tenir tranquille, qu’eux ils avaient le gros bout du bâton. C’est ce que je fait je me tiens tranquille, j’ai pas envie de faire une autre visite à la prison de Bordeaux. Ce midi au Dollarama y’avait des toxicomanes, des utilisateurs de drogue injectable, y’en à un qui en descendant les marches à échapper ses seringues, il en avait oublié une je lui ai dit de la ramasser, il l’a fait moi je voulais pas y toucher, j’ai eu peur. Je sais pas ce qui arrive avec les sites supervisés de drogue injectable, je pense que certains aiment pas ça… Je crois que parfois ils se font plusieurs injections dans une journée et qu’ils ne peuvent rester là, mais au fond je sais pas… La culpabilité ça va avec la maladie, ça m’ennuis, ça me dérange, ça fait plus de vingt ans que je crois être dans le bon chemin, pas de drogue, pas d’alcool, le loyer payé, les comptes aussi mais pourtant je m’en veut je sais pas trop pourquoi? Mais non ils m’arrêtent pas, j’ai peur d’eux, peur de la police, peur des toxicomanes je suis bien mal pris. Ce soir je reste chez moi, l’impression que ça me fait c’est tout comme si on voulait me faire faire une rechute, je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui, ce serais mentir que vous dire qu’ils sont toujours là, mais non c’est que parfois… J’ai marché sur la rue Sainte-Catherine dans le quartier gay, je me sentais en sécurité bien que parfois on pouvait apercevoir des prostituées. C’est comme ça l’été, je sais je devrais pas vous écrire ça, c’est la seule raison pourquoi on en aurait après moi. Dans le moment je me calme je reste tranquille, je fais pas de traffic sur des sites illégaux. C’est mon senti d’aujourd’hui, je voie pas pourquoi on m’arrêterais pour ça. La dernière fois que j’ai arrêté une voiture de police on m’a dit de m’en aller à l’hôpital. C’est ce que j’ai fait et on m’a renvoyé chez moi. Je suis chez moi et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 20 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai l’impression plus que jamais d’écrire dans le vide, ceux qui me lisez faites-moi signe! Cette nuit j’y vais toujours avec mon senti. Le soir du départ approche, hier j’ai vu une revue où j’ai donné une entrevue. Je vais la lire aujourd’hui. Je vais essayer d’avoir un peu d’humilité dans ce que j’écris. Je comprends que ça passe par l’humour mais j’ai pas ce talent-là, je suis pas drôle, j’aimerais bien avec tous ces justes pour rire et Gilbert Rozon y’aurait peut-être moyen de faire de l’argent. Mais non c’est les larmes mais je sais pas où il est celui qui a dis que c’était interdit de pleurer. Si on regarde le monde aujourd’hui y’a pas grand-chose pour se réjouir, une autre chose aussi j’aime pas, payer pour rire, j’aime bien rigoler avec mes frères et beau-frères . Cette nuit dans ma tête y’a du violon qui joue, c’est beau. Pleurer c’est un peu ça jouer du violon. Vous avez le droit de trouver ça pathétique… Je suis d’accord avec le grand écrivain la moquerie c’est détestable, bien souvent on se moque des pauvres des malheureux et on en rajoute à leurs désespoir. Je préfère beaucoup la tendresse, l’écoute c’est agréable quand on parle et qu’on se sent écouter et encore mieux, entendu. Moi je choisis de vous écrire et j’essaye de mettre un peu d’âme dans les systèmes informatiques. Je pense aux stigmates aussi à comment on se paye la gueule de ceux qui sont différents, on les repousses parce qu’ils ont une maladie mentale. Moi je suis chanceux j’ai une fratrie très compréhensive, je pensent qu’ils savent par où je suis passé dans ma folie… Le senti c’est aussi faire preuve de sensibilité, je compte les nuits avant de partir. J’ai hâte de prendre l’avion, je sais pas où mettre mes médicaments, je verrai. Les avions, je crois que je vais vous illustrer ça avec des avions, j’espère que je vais faire un bon vol. Hier dans les nouvelles ils disaient qu’Air Transat était à vendre… Moi j’ai acheté mes places je suis du côté allé, c’est bien… Je crois que mon amie lectrice retraitée du collège de l’Outaouais, prépare avec son mari un voyage en Espagne eux aussi. C’est toujours étonnant comment je me répète quand quelque chose m’obsède… Parfois je sens ça comme une interdiction d’aller en Europe c’est comme si ils me disaient pour l’aventure vous repasserez, choisissez plutôt l’Asie mais je laisse ça à mon lecteur chauffeur d’autobus. À les entendre faudrait que je me sente coupable de coucher à l’hôtel… Le climatiseur s’est arrêté, ce soir si ça se peut la schizophrénie est douce, les voix sont apaisantes, tout ça c’est dans ma tête je le sais. J’aurai écris ça en essayant de dire, la nuit quand je me lève pour écrire c’est plus rapide. Voilà ce que c’est pour le moment. Je termine en espérant que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je cherche ce que je vais manger pour souper, une pizza je crois. Cet après-midi je suis allé prendre un café dans le Plateau avec une copine, c’était sympathique. Hier soir j’ai fait une grosse crise d’angoisse mais ce matin tout étais rentré dans l’ordre aujourd’hui je me sens mieux… C’est toujours une question de senti ce qui me désole c’est que j’ai plus de souvenirs, j’ai parlé à l’amie des couchers de soleil de Saint-André-de-Kamouraska et ceux un peu plus près à Verchères. Quand je fais du théâtre je me fait toujours une copine, mais ça dure pas elles sont toujours prise ailleurs, elles ont une famille… J’ai hâte de partir pour l’Espagne, hier soir je croyais que ça m’était interdit qu’ils avaient mis des agents après moi, paranoïa!!! Je sais pas pourquoi je suis un peu triste, j’attends un certificat de transport du médecin… Je suis quand même un peu fatigué, j’écris et y’a rien de tombé, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis pas rendus à la chute. C’est une aventure platonique d’été…Ai mis la pizza au four, quand j’écris c’est comme si vous étiez derrière moi à attendre que je rédige. J’ai apprécié les lectrices qui trouvent que je suis authentique, si c’est pas ça je vois pas le pourquoi. J’essais de vous écrire mon senti le plus près… Avec la copine on a discuté de l’art de vivre des Espagnols, de leurs siestes en après-midi… Ici la journée est presque finies, les gens traînent sur le Plateau, il fait chaud, ai mangé ma pizza, la télé est en marche… Publicité pour ceux qui cherchent des célibataires cultivés, souvent c’est les nabots qu’on demande ils posent pas trop de questions et comme on dis ils font la job. Je pense que les vacances de la construction c’est bientôt… Ça va prendre de la bière en masse, moi je suis plus capable et je le regrette pas. Cette année je suis pas déménagé et c’est bien, je me rétablis comme ça en gardant le même logement… Pour revenir à l’Espagne j’espère que je vais me débrouiller, ça devrais sinon j’essairai de parler avec les mains. Je crois qu’à l’hôtel y’a un concierge, il devrait m’aider. Une aventure, je sais que s’en est pas une pour ceux qui ont tout vu, mais moi j’ai pas vu grand-chose. Mais oui! Les vacances de la construction commencent samedi… Je sais pas pourquoi je suis triste, pourtant un jour à la fois je gagne mon combat… J’ai lu sur le web qu’une mère laissait un jeune enfant coucher dehors, voèyons-donc on fait pas ça! Je suis d’accord avec ma lectrice mère de famille et puéricultrice. Bon! J’approche de la fin de ce texte, le Québec bouillonne d’activités, y’a des vacanciers qui vont en profité pour faire des rénovations. Ça vous dis rien sur moi, j’essairai de vous en dire plus plus tard. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 19 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis rentré avant la pluie. Je crois que vous n’avez pas apprécier mes derniers textes. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Cet après-midi j’ai juste envie de pleurer, vous allez me dire c’est comme toujours. Je pense au temps où je suait à la shop. Je détestais ça ce quatre à minuit… Maintenant j’essaye de faire comme du monde, je crois que j’y arrive, faut jamais que j’oublie que j’ai une maladie mentale mais non je suis pas obligé d’aller à l’institut c’est mon implication citoyenne… Pauvre fou! La pleine citoyenneté ça passe par le travail mais j’y arrive pas autrement que dans mes implications. Je suis le seul responsable de ce que je fais avec ma vie. Vous allez me dire t’est qu’un autre perdu, j’essais de garder ma vie simple. Je pense à ces gens qui veulent du pouvoir, je suis pas de ceux-là pour certains on devrait passé sa vie à manger de la merde et après mourir. Ma paranoïa j’en viendrai jamais à bout, je me sent surveillé… Mais après cette journée je vais y arriver. C’est pas une journée de poésie, ma niaiserie me choque beaucoup, j’écris rien de sensés. Je pense à l’odeur des ateliers de carrosserie, à la peinture qui empoisonne. Mes souvenirs sont toujours les mêmes le trouble que je faisait quand je prenais une bière. Je dis une mais c’était plusieures je savais pas boire. J’ai vraiment rien de nouveau à raconter je vais vous placer des photos de ce qui reste de l’endroit où j’ai longtemps bu, downtown Montréal, quartier latin. Fallait être fou perdre tout son temps là-dedans. Je crois que les gens qui travaillaient là sont aujourd’hui eux aussi malade. À la fin j’étais incapable de vivre avec et sans l’alcool. C’est encore et toujours mon thème de prédilections, mes thèmes! L’alcool, la folie et la mort, j’ai survécu et pour aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Cet après-midi j’ai pris un café dans le parc avec l’ami, je me sent surveillé, je sais pas trop pourquoi, je fait rien de mal je me répète je crois. Je pense qu’ils vont l’avoir ma peau… Il est tombé qu’une ondée, pas assez pour se tuer. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper peut-être un grilled cheese. Je crois qu’il y en a d’entre vous qui préfèrent la fioriture dans l’écriture. Je veux pas faire de mal à personne, j’exprime mon désarroi, mon malaise éternel, ma douleur existentielle. Je sais que plusieurs la tuent dans l’alcool mais avec moi ça ne fonctionne pas, ça fait toujours mal mais je reste quand même à jeun c’est moins pire. Je pourrais intituler ça variation sur un même thème, la schizophrénie est un de ceux là. Je vous en veux pas de ne pas lire. Je délire. Voilà pour aujourd’hui, j’essais de terminer. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux pas toujours être inspirés. Cette nuit j’ai dormis que quelques heures et je suis déjà réveillé. Je pense au match de football ce soir et à une série sur la deuxième guerre mondiale. Je sais pas si mes lecteurs de l’Outaouais vont regarder le match c’est Montréal versus Ottawa. Cette nuit je veux pas trop vous emmener dans mon intimité… Je pense à de vieux copains que j’ai laissé tomber y’a longtemps, j’étais pas le plus mauvais buveur tout ce que je savais faire c’est me saouler et me vider la vessie comme on dis j’en buvais une j’en pissais dix. Je reviens toujours à ce thème de prédilection faut toujours que je me rappelle. Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens de la fois où il courrais après moi et avais glissé dans les marches de la maison paternelle. Le patriarche m’avais fait peur avec un manche à balai c’est bien la seule fois où il avait voulu me donner une correction. Autre souvenir j’entrais à la brasserie en disant que j’arrêtais de boire, m’assoyais à une table, « callais » un coke pour aussitôt m’apercevoir qu’on pouvait pas passés une soirée à boire du Coca-Cola ça prenais de l’alcool de la bière… J’ai vu assez tôt que j’avais des problèmes de consommation mais j’étais pas près à passer à l’action pour les régler. Je passais mes journées de chômage à boire, je me rendais pas compte que j’étais saoul bien souvent je rentrais pas à la maison pour manger. Je me souviens de la saveur des langues dans le vinaigre et des biscuits soda. Je pense que les waiters appréciaient pas de me voir passés mes longues journées à boire… Parfois la nuit j’allais à la taverne du central discuter guitare avec un excellent musicien. Comment vous dire que je me tenais avec ces gars que ma sœur adoraient, évidemment qu’ils étaient plus vieux que moi. Y’avait aussi ces nuits passés dans des bars miteux, je vous l’écris et j’ai l’émotion malsaine de ces moments. Je voulais pas être seul j’étais en compagnie de n’importe qui… Hier une collègue me demandait si je fêtais quand je recevais ma paye, je lui ai répondu non que ces nuits là étaient derrière moi. Beaucoup plus tôt au souper familial j’agaçais mes petits frères en les dévisageant, ils aimaient pas ça, j’ai toujours eu ce problème avec le regard. Je croyais qu’on pouvais lire dans mes yeux, romantique? Je sais que mon bôf mangeait souvent à la maison moi j’étais pas là toujours partis sur la rumba comme on disait. Reste plus grand-chose de tout ça, je me suis rendu malade et malheureux. J’ai passé le point où l’alcoolisme deviens la schizophrénie, y’a pas de ticket de retour, une fois devenu fou on le reste mais on peux toujours se faire traiter et essayer de se rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça fait du bien il fait beau. Me suis reposé un peu… Je compte les jours pour mon départ, ça fait partie du plaisir. Je crois que j’ai perdu un lecteur, il est en amour. Moi je suis seul, je pense à ma dernière copine, ça fait déjà une couple d’année. Je le savais que ça durerais pas, on a pas passé le test de sortie du quotidien. Barcelone bientôt et Madrid, c’est une journée magnifique quelqu’un m’a dis que Barcelone ça ressemblait à Montréal mais avec beaucoup plus d’histoire. J’ai passé une journée tranquille, j’essais d’en revenir à mon senti. C’est toujours la difficulté de nommer ce que je vie, l’impatience, l’angoisse, la douleur intérieure en voilà trois parmis tant d’autre pourtant en ce moment c’est plutôt le vide… Ce soir j’aimerais bien avoir quelqu’un dans ma vie mais avec le temps j’ai découvert que mes relations étaient pas mal pareilles, l’enthousiasme et les échanges de confidences du début après l’espèce de confort au quotidien et ensuite les différents de l’habitude, et les chicanes, ça dure pas on met fin à la relation, quelqu’un me disait avoir réussis sa rupture, je crois que moi aussi je suis pas allé niaiser devant chez elle… Ce soir j’aimerais beaucoup vous faire rire oublier ma paranoïa sans pensés aux policiers mais j’ai pas le sens de l’humour. Je pense que je vais trop vite, j’ai changé mon horaire d’écriture. Le défi est toujours le même me saigner l’intellect pour quelques mots. Je sais pas pourquoi je veux faire ça en vitesse. Elle aimait pas que je parle de elle, maintenant qu’elle est plus dans ma vie j’y arrive pas. Étrangement j’ai comme une urgence, j’ ai pas appelé le neuf un un, d’écrire… J’en suis pas au chef-d’œuvre et tout à coup je suis au bord des larmes, ça me fait mal je pense à la sexualité comment je peut m’en passés comment c’est source d’ennuis, je crois je le dis. Je mange des PoGos vous allez peut-être faire encore la joke du phallus, y’a que vous pour voir mon inconscient. La voisine à des brûlements d’estomac elle m’a demandé deux comprimés anti-acide, je lui ai donné. Ce soir je suis seul et le soleil se couche, je pense à la dame Latino en charge du restaurant à l’hôtel à Washington elle étais sympathique. Je peux même pas me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés, c’est une traduction de Stephen Faulkner. https://www.youtube.com/watch?v=8vruDJ-Z_cM , où peut-être une composition… Lentement je vais essayer de vous terminer ça, étrangement tout à coups je me sent bien. J’ai hâte de partir, j’espère qu’il arriveras rien de mal. Je sais pas pourquoi il parait qu’en écriture utiliser les adverbes c’est pas bien, pourtant… La dame m’a dis que je suis une bonne personne, je crois, je fait de mon mieux. Voilà c’est tout pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de vous laisser sur une bonne note. À la prochaine!!!
Bernard