samedi 6 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’essais d’apprendre quelques notions d’espagnol en prévision de mon voyage. J’ai attrapé une petite grippe, c’est pas grave. Je vais être en forme pour jouer lundi. J’ai hâte d’entendre mes mots dans la bouche du comédien. Je vous raconte pas tout je vous laisse la surprise. J’ai remarqué que je suis très intolérant du genre à dire faites donc comme moi tout va bien aller mais justement les autres c’est pas moi. Y’a des moments où j’ai des poèmes de Lucien Francoeur dans la tête, étrangement je mange des chips au milieu de la nuit. Me semble que j’ai plus rien à vous écrire. Ce matin je dois passer à la pharmacie, un autre poète glisse ses mots dans ma tête… Je pense au plateau Mont-Royal comment ils en ont fait un quartier de bobo, on est plus à l’époque où on allait chercher sa dope carré Saint-Louis… Un autre poète ses mots Gilbert Langevin… Une chanson « I dont need no doctor » https://www.youtube.com/watch?v=BXWKMwnWP4Q    Aujourd’hui je vais réviser mon texte. Je prends mon temps pour vous écrire, j’invite le lecteur chauffeur d’autobus à la représentation lundi soir. J’aimerais bien écrire des textes « politiques » mais souvent ont dis que tout est politique… Ai mangé un gâteau à la pâte feuilletée, ça pourrais s’intituler les ingénieurs font de la pâtisserie. Je suis perdus cette nuit, j’ai envie de tout sacrer ça là, pourtant quand je termine je me sent bien je me sent mieux présentement dans ma tête ça dis t’est chienne. Je laisse monter le texte, il va venir… Me suis arraché un cuticule, ça saigne un peu. Je pense aux tortionnaires qui arrachaient les ongles, j’aurais pas tenu le coup je leurs auraient raconté tout ce qu’ils veulent et encore c’est pas certain qu’ils auraient arrêté la torture. Ils m’auraient fait le supplice de la noyade, la tête dans une chaudière pleine d’eau… Je suis pas très optimiste cette nuit, je suis loin de ces clubs d’hommes d’affaires dont on entends plus beaucoup parler, y’a pas très longtemps j’ai parlé devant un club  Kiwanis de la rive-sud, ils ont eu l’air d’apprécié. Le jour se lève quand je vais avoir terminé je vais me recoucher, j’aurai écris ma dose de bêtises pour cette nuit. Non! J’irai pas me coucher tout de suite! Je vais terminer, reste qu’à écrire quelques dizaines de mots, je suis très éloigné de mon senti, les émotions ça se compte pas en mots c’est une difficulté vous émouvoir, une émotion quelle quel soit.  Pour le théâtre c’est comme l’ami disait « dont fuck with the pay roll » C’est comme si mon lit me parlais qu’il voulait que je me couche. Je vais quand même y arriver. Je vous laisse juger si j’ai écrit de la scrap, bon là c’est Boris Vian qui me passe dans la tête. Je pense à « Fait moi mal Johnny Johnny… » Je termine donc là en vous remerciant d’avoir lu!!! À la prochaine!!!
Bernard

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