lundi 15 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps s’annonce. J’espère que ça va être moins difficile pour les sinistrés. Aujourd’hui en lisant un guide de voyage j’ai appris que je me rendais à Barcelone à un temps où beaucoup de commerces sont fermés. Je ferai avec, je peux pas croire que la ville entière est paralysée. Je marcherai, semble qu’il fait chaud, j’ai de bons souliers, mon bof va  surement rire de moi. Je suis pas beaucoup d’organisation. Ça va peut-être me donner une chance il y aura moins de monde. J’ai un peu peur que la Sagrada Familia sois fermés aller si loin et rater ça, mais non c’est ouvert! Je vais essayer d’acheter mon billet sur le web, y’a tant de choses à voir pour un voyage si court. Mon senti se porte bien, j’ai pas mal, l’angoisse m’a un peu lâchée. Je pense à quel moyen de transport je vais prendre pour l’aéroport, si je pars tôt le matin je crois que je vais me payer un taxi. Sinon ce seras l’autobus je vais regarder l’horaire. Avant de me décider je vais attendre de savoir le départ est à quelle heure, de toute façon tôt le matin y’a pas de transport en commun. Mais je vous raconte tout ça vous avez pas besoin de savoir, pourtant moi ça me fait du bien… Quand je vais bien c’est comme si j’avais rien à vous raconter, incapable de vivre un peu de joie de bonheur. Un souvenir encore de la maison du patriarche où j’habitais en banlieue, les bungalows je les dénigrais en pensant à la pièce les voisins de Meunier, maintenant j’habite le bas de la ville que j’ai nommé goulag occidental et j’ai jamais pu me payer une maison, j’endure la circulation. Je fais chauffé le four, il me reste une pointe de pâté à la viande, ce seras mon souper. L’institut songe à aménager un espace de socialisation, je sais pas si c’est lieux sont assez « glamor » pour attirer des gens quoi qu’un espace d’échange et de rencontre c’est toujours bienvenue. L’histoire est lourde à l’institut, on me dis souvent les bonnes sœurs l’ont déjà fait, oui! Mais encore, y’en a beaucoup qui osent pas y mettre les pieds de peur qu’on les gardes. C’est de l’ignorance, une batisse vide ça a pas de vie et ça se détériore… Un peu d’animation pour côtoyer le « normal » pourquoi pas? Y’a des écrivains mythiques qui ont fréquenté cet endroit, beaucoup d’artistes aussi, je pense à qui aurais le courage de lire les Étals mixtes de Claude Gauvreau dans un espace commun? De l’autre côté de la clôture y’avait le docteur Ferron qui soignait les petites madames tout en écrivant. J’en nomme que deux d’autre ont pas voulus s’y identifier et on gardé l’anonymat sur leurs passages à l’institut. Moi les gens pensent que j’y suis hospitalisés que j’y reçois des soins c’est pas le cas, je suis libre et en rétablissement. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

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