samedi 29 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Puisque je suis debout pourquoi pas vous écrire. Tranquillement je vais prendre mon premier café après j’irai me raser prendre une douche et me parfumer. Y’a des lecteurs anonyme qui apprécient ce que j’écris j’aime ça!  Je réfléchis sur le voyage, sur les avions, je vais aller au musée Picasso à Barcelone en tout cas je vais essayer… Demain premier mai on a une répétition y’a quelques collègues qui ont râlé c’est la journée du chèque, dans la culture de l’assisté c’est un moment important. Ça y est, rasé, douché, parfumé ça rend un homme décent, je sais qu’à cette heure-ci ça bavasse dans les clubs, tout le monde espère se matcher, je me suis jamais fait d’ami là dedans… Je répète, je radote, on annonçais de la pluie pour cette nuit, il pleut pas,  je pense à Dédé Fortin le regretté fier porte parole du Lac, https://www.youtube.com/watch?v=y2o4HSzd-wY avec ses Co-Locs c’était une époque je le croisais parfois au G-Sharp un club qui n’avait de club que le nom, un trou! Je sais pas… Je pense à pépère Côté qui vivait à Normandin, il étais bedeau, ce sont mes racines Jeannoises, j’ai jamais oublié… J’entends des passants discuter sur le trottoir, la nuit c’est toujours difficile de se décider à rentrer chez soi, mais les gens sérieux sont pas là. Il arrive des moments vide, à quoi bon vous raconter les célébrités que j’ai rencontré une bière à la main pour moi ce sont tous des alcooliques actifs, j’espère que quelques un ont changé de chemin… Les jeunes veulent tous devenir des rocks stars, ils croient au sex drugs and rock’n’roll, c’est pas de bons exemples c’est pas la manière la plus simple de vivre, faites en de la musique mais faites en sérieusement, à jeun avec de l’inspiration et beaucoup de travail. C’est pour ça que j’écris, je travaille… J’en ai vus en spectacle qui maintenant se produisent à la télévision, avec l’âge ils sont devenus sérieux, des chanteurs sont devenus comédiens des humoristes aussi… J’ai souvenir de ce gars avec un clou dans le lobe de l’oreille, je crois qu’il était accoquiné aux motards, ils ont faillis avoir ma peau. Je suis chanceux cette nuit j’ai pas consommé et j’ai la paix. La consommation pour les jeunes c’est souvent, de toutes manières y’a rien a faire aussi bien y aller à fond, je pense à ceux qui veulent suivre une thérapie mais c’est hors de prix, je sais quand même qu’il y a moyen d’être abstinent sans avoir suivis de thérapie. C’est très mal écris tout ça, j’ai pas fait exprès je suis retombé dans mon thème de prédilection, y’a quelques jeunes qui ont de grandes ambitions moi ils m’appellent monsieur Durand parce que maintenant je suis rangé et j’ai une petite vie bien tranquille, eux ils veulent à tout prix réussir ils ont encore beaucoup de pouvoir ils risquent de rechuter. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Grand soleil aujourd’hui mais un peu trop de vent. J’ai mangé du foi de bœuf, j’ai toujours aimé ça… Ce matin je suis sortis faire des courses, ai acheté des chaussures. Je veux pas vous écrire encore sur la maladie. L’ami est toujours surpris quand je lui dis que je parle aux voix, la difficulté c’est de faire la différence entre la voix intérieure et cette voix dénigrante qui m’attaque parfois. Je pense à mon voyage en Espagne j’ai peur d’avoir de la difficulté avec la langue espagnole quoi que je suis allé en Italie et sans parler Italien j’ai été bien reçu, toujours de bons souvenirs de Milan et de Trieste. Faut dire que j’étais dans un groupe… Ai mangé une barre de chocolat, j’essais de trouver un point de vue sur l’argent qu’on va dépenser en santé mentale, pour maintenir les bi-polaires et les schizophrènes à domicile, moi je veux bien mais on va encore se faire des payes sur le dos des plus pauvres, on va nous envoyer manger à la soupe populaire et fréquenter la banque alimentaire, moi j’aime bien manger ce que j’aime, ce que j’ai acheté pas ce qu’on m’a donné c’est un peu ça la dignité… Je veux pas devenir intervenant, j’en ai besoin oui mais j’aime aussi avoir de vrais amis, je rajouterai rien à ce que j’ai écris hier, j’habite pas les beaux quartiers… Quand j’écris ça j’ai peur de me faire mettre à la porte de mon appartement. Je sais pas trop comment articuler tout ça, la difficulté de faire un budget avec quelques dollars par mois, l’importance de dédommager l’implication citoyenne. J’essais de remplir mes devoirs mon droit est le même que tout les autres citoyens et j’ai le droit de me faire traiter, de me faire soigner… Quand je vous écris comme ça je deviens paranoïaque, les nouveaux budget est-ce que ça va restaurer la confiance d’un malade dans le système. Y’a une vieille phrase populaire qui dis qu’il faut se tenir loin des hôpitaux… J’en suis plus au déni, je suis très conscient de la maladie et la semaine passée on m’a dit que c’était pas nécessaire de travailler . Je sais pas, je suis tellement anxieux quand je travaille toujours peur de perdre la job je lâche avant c’est pour ça que je m’implique socialement et que je parle de pleine citoyenneté quand je fais ça j’ai pas vraiment de patron et mon rétablissement passe par mon implication. Je pense à ce patron pour qui j’avais travaillé deux ou trois jours qui m’avait dit que l’atelier c’était pas ma place je crois qu’il avait raison. Ouais! Faut gagner sa vie, je travaille la maladie… Je pense que mon implication dans les différents comités et dans mon groupe d’entraide est honorable, mes activités « artistiques » aussi… Je suis vieux mais j’ai pas encore arrêter de chercher. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 28 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Après une phase où j’ai voulu tout abandonner je reviens en force! Me prépare un café noir, https://www.youtube.com/watch?v=m0LCOGuiK1Y&sns=fb voilà à quoi je m’occupe ces jours ci pour mes lecteurs de Montréal je vous invite venez voir. C’est un exercice exigeant, l’acteur Marc Béland liras mes textes quel privilège d’avoir un acteur chevronné pour la lecture. Je vais essayer de revenir à mon senti, le café est très chaud, j’ai des petites voix au ralentis qui s’éclatent dans ma tête, je les ai chassé elles sont disparues. Je vois les pessimistes de cabaret qui disent « de toute façon qu’est-ce que ça donne ça déjà été fait » et tout de suite commander une autre bière pour tomber dans la négation et la dépression. Ils ne donnent pas une chance tombent immédiatement dans le négatif. Je vais essayer de vous écrire mon senti cette nuit en évitant de faire de longues phrases alambiquées. Je suis pas médecin ni docteur j’écris quand même http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1030772/barrette-sante-mentale-schizophrenie-bipolarite-investissement-additionnel-quebec-suivi-terrain je crois que ce que le gouvernement fait là c’est une bonne chose. Je vais pouvoir rester chez moi encore quelques temps. Bein oui! Je peux pas le nier je souffre de schizophrénie mais je me rétablis. Y’en a plusieurs comme moi j’espère qu’ils vont pouvoir leur apporter de l’aide, la paranoïa ça éloigne souvent l’aide pour les souffrants l’ennemis est bien réel, on se cache au fond du sous-sol l’oreille au aguet et la peur au ventre, l’intervenant c’est l’ennemi qui veux me tuer, j’ai peur… C’est silencieux dans le building personne n’écoute de musique à haut volume… Dans la tête du schizophrène y’a souvent le complot des gens qui veulent sa peau, parfois y’a une part qui est fondé mais souvent c’est un délire qui repose sur rien. L’annonce des investissements en santé mentale me coupe l’herbe sous le pied. Mardi prochain je voulais parler de l’importance de l’implication et du dédommagement dans les soins en santé mentale. Nos revenus, dans mon cas onze mille dollars par années, sont pas énormes et pour le paranoïaque c’est difficile de se trouver un travail sur le marché régulier, parfois l’âge n’aide pas non plus, de là l’importance de l’implication citoyenne, de la pleine citoyenneté basée sur l’expérientiel dans des comités de gestions qu’on souhaiterais présent à tous les niveaux à toute les instances en santé mentale. Y’a ça aussi chaque « patient » à son expérience avec les soins, un accès plus ou moins difficile, cette idée du normal dans une toxicomanie active, le bistro du coin c’est pas le meilleur endroit pour se rétablir. Ça prend du temps pour en venir à ça, prendre la décision de cesser la consommation et donner le meilleur de soi, de là aussi l’importance de l’implication dans les divers comités une alternative au bistro. Parfois mon monde oscille entre les créatifs et les « malades » parfois ce sont les mêmes, on arrive à faire de belles choses. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est le matin, j’ai dormis, il fait un temps superbe… Le parc est tout vert, les feuilles commencent à sortir, la répétition commence à quatorze heure cet après-midi… Je pense toujours au voyage… Je fais tremper la vaisselle, tout à l’heure je vais la laver. La voisine reçois beaucoup de monde qui vont chez elle en passant par la passerelle, je sais pas ce qu’elle fais, quel traffic elle mène. J’ai pris une douche me suis parfumé. Je la soupçonne de prostitution, c’est peut-être complètement autre chose vente de cigarettes? Les oiseaux chantent… Ce matin j’ai de la difficulté à vous parler de mon senti, vous êtes surement au courant je suis pas allé à l’université pour apprendre à écrire. Ça donne ce que vous lisez là on croit que je m’amuse, mais non… Je pense à l’époque où je travaillais dans le recyclage de papier, ce chauffeur de camion qui avait eu un accident, il s’était collé en roulant sur une voiture, les policiers étaient venus à la shop… Pour le moment le balai-brosse mène un bruit du diable. Je regarde dehors les voitures passent, y’en a beaucoup qui ont pas de silencieux. Demain samedi je vais m’acheter des chaussures, ça vous intéresse pas trop que je vous raconte ça, c’est le quotidien plate, loin du senti, la vaisselle est lavée, je la laisse sécher et ensuite je vais l’essuyer. Ça fait dur mon écriture ménagère ce matin. Je me sent tout chose… La semaine prochaine je vais parler de l’instauration d’une gouvernance clinique soutenant l’intégration des patients partenaires au sein de l’organisation, c’est dans le cadre du grand forum de la santé mentale deux mille dix sept. Je vais leurs parler d’argent parce que selon moi l’intégration passe par le dédommagement monétaire, ils semblent avoir changé cette orientation. J’ai eu le reçu de mon rapport d’impôt provincial je suis bien en dessous du seuil de pauvreté, j’essais quand même de ménager… La vaisselle est rangé, je suis bloqué j’arrive pas à vous exprimer ce que je vie. J’ai parlé à personne ce matin, émotivement ça me donne un break, j’ai pas mal. Je crois que le malaise il va s’installer plus tard. Je le souhaite pas mais ça me prend toujours par surprise… Je pense aux commis de la sécurité du revenus comment ils nous reçoivent mal, heureusement j’ai pas d’affaire là… Ce matin j’irai pas dans le conditionnel, c’est comme ça faut que j’accepte et ne reviennent pas sur le passé, en ce moment c’est pas clair ce que je vous écris. Je veux parler des si j’avais et des si j’aurais inutile. Je termine bientôt, je vais me rendre au théâtre, une autre répétition, ça risque d’être intéressant. Voilà, ce matin je sais plus quoi vous raconter, dehors y’a un petit vent, il fait quand même doux. Je termine comme j’ai commencé en vous parlant de la température. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Salut!!!
Bernard

jeudi 27 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi, magnifique soleil qui se couche ce soir… La lumière est extraordinaire, y’a longtemps qu’on l’attendait celle-là chaleur partout, même dans le goulag occidental. Je vais relire mon texte pour le banquet de la mémoire, c’est difficile jouer quand on est pas comédien. Ce matin j’ai eu la frousse je vois de vieux amis revenir et j’ai peur. Je suis pas très brave mais j’ai pas envie de retomber dans la psychose, ça fait mal et je crois que j’en mourrais. J’ai pas envie de plonger dans l’enfer de la démence. Je vous écris ça avec le soleil qui plombe dans l’écran… Aujourd’hui j’ai reçu de bonnes nouvelles, une invitation aux noces dans un carnet extraordinaire, de nos jours c’est rare les gens qui se marient mais eux je les vois bien comme ça, ils ont déjà la famille et les enfants je ne peux que leur dire bravo. L’écriture, toujours l’écriture ça soigne ma névrose, vous le savez, y’avait la mère d’une amie qui écrivais à tous les soirs, une autre dame aussi qui entretenais une correspondance qui lui permettais de passer à travers des passages difficiles de sa vie. C’est pour ça que je vous écris ça me permet aussi de garder un certain équilibre. J’aspire pas à devenir un grand écrivain, juste un tâcheron du mot, des mots. Cette nuit je crois que plusieurs recevront leurs pensions et vont aller s’éclater dans les « boîtes », pas moi j’ai du travail demain même si y’en a qui croient que je m’amuse… Le ciel est maintenant orangé, c’est éclatant… Ce soir quand j’ai reçu le carnet extraordinaire, je me suis mis à penser comment j’étais entouré d’artistes dont ceux pas les moindres qui se créent une vie. Moi ma vie elle s’en va un peu chaque jour, c’est mon moteur d’écriture la trace que je laisserai dans le monde virtuel… Je pense que je laisserai pas la schizophrénie avoir le dessus sur moi, je crois avec vous pour me supporter avoir la force pour d’autre combats… Je cherche à vous dire ces soirées solitaires et silencieuses où les voix sont absentes. Une lectrice me suggérait un groupe d’entendeurs de voix, je verrai mais je crois que je les maitrises assez bien… Dans l’autobus y’a des gens qui veulent pas s’asseoir près de moi, le stigmate? Le racisme? Je sais pas c’est surtout des femmes qui ont peur de moi, comment leur expliquer que je ferais pas de mal à une mouche, on est pas dans Steinbeck, Des souris et des hommes… Je sais ça peut vous sembler de l’ordre de la manie ce que j’écris mais donnez- moi une chance. Maintenant il ne me reste qu’à terminer sur une bonne note, ce soir être célibataire je trouve ça pas si mal, les comptes à rendre sont au propriétaire. Je crois que les itinérants ont apprécié la journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 26 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, le temps de calmer la boîte à poux, ce matin je suis plus qui m’aime me suive. Je pense à l’ami comédien, je trouvais ça intéressant de l’avoir comme lecteur. Parfois je déraille j’espère que vous le voyez tous… En ce moment je pense aux amateurs de golf, je crois qu’aujourd’hui ce seras une belle journée pour un parcours. J’essaye de reprendre la bonne track, étrangement je pense à Monsieur Jacques Folch-Ribas l’architecte et homme de lettre venus au monde à Barcelone, tout ce que je peux dire c’est qu’il est un de nos grands intellectuel québécois, parfois je le lisait dans La Presse… Je sais que Falardeau serait pas d’accord avec moi. Quand je suis debout comme ça la nuit, je pense à ces rages de dent que j’avais, c’est la douleur la plus vive que j’ai jamais eu, je m’assommais avec du whisky, la dernière dent qui m’a fait mal ça a duré une nuit au matin j’étais chez le dentiste « arracheur de dents? » pour me la faire extraire… C’est étonnant et vous allez me trouver vraiment malade mais parfois je regrette, je m’ennuis d’une dent creuse. Ce que je décide pour aujourd’hui c’est de rien réclamer d’autre que mon dus, ma politique c’est pas d’exiger mais d’attendre. Je sais pas si ça peut vous être utile ce que j’écris… Y’a des écrivains agnostiques je suis pas de ceux-là, je viens de lire qu’Hemingway avait séjourné à Barcelone, je crois qu’il y étais pendant la guerre civile. Lentement je lis mon guide, Barcelone est une ville très intéressante j’ai hâte d’y être. La nuit le voisin ronfle à en arracher les murs… Je pense à Godbout, à une roulotte à patates le long du Chemin du Roy, y’a plus personnes qui passe par là tout est autoroute, les petites routes c’est pour les touristes qui cherchent un motel et le Québec d’avant. Quand j’étais enfant en revenant du Lac-Saint-Jean dans la voiture du patriarche, je m’ennuyais ferme sur cette route au travers des épinettes, je préférais les villes et les villages les zones habités, j’aurais aimé qu’on s’y arrête, ce sont des souvenirs j’y suis retourné seul et avec des copains on bummais devant l’église de petits villages ont était pas du genre à aller à la messe. Je me souviens aussi de cette énorme tête de vache dans les environs de Louiseville, c’était plutôt La Caillette dans Maskinongé moi ça me donnais le signal qu’on arrivais en ville parfois on arrêtais pour acheter du fromage en grain mais y’avait toujours l’excellent fromage Perron acheté au Lac-Saint-Jean on en trouve plus à Montréal de ce cheddar. C’est surprenant comment ça m’a marqué ces voyages en familles mes frères se souviennent pas de ça ils étaient trop petits, c’était les derniers jours de ces routes campagnardes après, tout deviendrais autoroute. Je termine comme un voyou de grand chemin en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je prends conscience qu’il est difficile d’écrire sur mon blog et de n’impliquer personne. Je pense à arrêter avant je m’excuse comme toujours auprès de ceux qui se sentent concerné, ce que je « pense » c’est justement ça une pensée, une forme d’écriture qui n’est pas neutre, si vous vous sentez visée vous avez qu’à commenter à répliquer. Je sais bien qu’on veut faire de beaux mots, de belles phrases et on parle à personne, y’a plein de choix, je vous nomme pas vous pouvez cesser de me lire ce seras pas plus mal. Je vais vous dire la vérité, je vous nommerai pas et je ferai des phrases vides avant d’arrêter, c’est comme ça que je me sent ce soir, je suis vidé, j’ai ouvert la fenêtre et j’ai hâte comme jamais de partir en voyage, trois mois avant de partir mais le temps passe quand même vite. Un cycliste casqué passe dans la rue il fume! Je sais y’en a de vous qui vont me juger parce que je pars en voyage, à ma place vous feriez la même chose… Ce que je vous demanderais de faire c’est de prier pour moi… Une courte pensée céleste… Je crois avoir fait mon possible aujourd’hui, je veux pas semer la bisbille. Ce soir il fait très beau, j’ai téléphoné à l’agent de voyage, je vais avoir des nouvelles quarante-cinq à soixante jours avant de partir, c’est bien! Si vous êtes tanné de me lire vous pouvez arrêter, je sais que plusieurs d’entre vous ont autre chose à faire… Parfois y’a des gens qui sont méprisant surtout quand je dis que je suis schizophrène paranoïaque avec co-morbidité, ils veulent même pas entendre que je me rétablis… Ça me fait mal pourtant y’a des gens qui sont très ouvert et très gentil, ceux-là je les sens… Je regarde où je vais entrer au musée du Prado, je vais essayer de me démèler… Lentement le soleil se couche, ce soir j’ai mangé de la pizza quand j’ai mon repas je suis un peu moins fou. J’irai mais j’irai donc en voyage, voir les vieux bâtiments, les vieilles pierres mais paradoxalement le berceau de l’art moderne. Demain je vais répéter la lecture du banquet de la mémoire. https://impatients.ca/nos-activites/le-banquet-de-la-memoire/  Vous êtes invités. Ce soir j’ai pas envie de me fâcher pour personne, vous faites ce que vous avez à faire et moi aussi, je sais c’est de la philosophie de bottine mais je suis dur de comprenure. C’est tranquille chez moi, le collègue me racontais ce qu’il vivait chez lui, je vivais la même chose y’a trente ans si j’étais resté là je serais mort. Vous êtes pas invités à la répétition mais à la représentation. Ça va être un bon show. J’essaye de terminer sur une bonne note, le clavier brûle quand même c’est une espèce de médiateur de lumière. Je suis content je crois que j’ai pas trop blesser de monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 25 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la vrai insomnie cette nuit, me suis rasé, ai pris une douche et j’ai mangé, deux toasts extrêmement bien grillé. Je sais pas si c’est vrai que les toasts brûlées donnent le cancer… Étrangement je pense au thé de quatre heure à Londres pris pour la première fois avec la charmante amie psychologue et son sympathique conjoint. Cette nuit il pleut, je sais pas si je fais œuvre utile… Les autobus à deux étages de Londres peut-être que mon lecteur chauffeur d’autobus aimerais en conduire une… On lui parle souvent de sa job au chauffeur parfois il doit être fatigué… Une expérience à faire, manger des sandwichs au concombre à Londres… Pour le moment je prépare un voyage à Barcelone et à Madrid, l’Espagne, je répète le peu d’espagnol que je connais… Je sens le sommeil qui reviens, il est minuit ce midi je serai au salon des ressources, je vous ai pas dis que je me suis parfumé mais pas au Brut trente trois avec plutôt avec une eau de toilette de qualité qui me ramène à des souvenirs de différent départ… Je sais pas si ça parais j’aime ça écrire, cette semaine j’ai rencontré un monsieur qui maintenant était incapable d’écrire, il a fait des études en lettre mais la maladie l’a empêché de terminer, on peut s’imaginer pas de prêt, pas de bourse et la maladie c’est impossible de terminer des études, moi j’écris beaucoup j’ai peur qu’un jour il m’arrive la même chose qu’à ce monsieur que je devienne incapable d’écrire… Ma lectrice de l’Outaouais va être fière de moi je magazine des souliers, je crois que je vais acheter des Adidas, je devrais demander des sous pour la publicité. Dans ce que j’écris y’a pas besoin de transposer c’est ça, l’authenticité j’espère de mon senti… J’avance lentement dans la mer des mots, je réalise que plusieurs proviennent du bas-fond et qu’il m’en manque, mon vocabulaire est limité. Je suis vide dans cette nuit, le monsieur me parlais aussi d’écriture automatique j’ai senti tout de suite qu’il connaissait ça… C’est pas tout à fait ma façon d’écrire ici. J’entends le tic-tac de l’horloge avant ça créait de l’angoisse maintenant ça m’accompagne vers le sommeil. Tiens ! Je vais vous le dire un ignorant a dit de moi que je bandais plus, quel idiot si il savait toute la souffrance, tout le trouble que ça m’a causé. Lui il parle trop bien ça cache quelque chose, un autre qui a raté ses cours de philosophie… C’est juste pour dire que les études c’est pas garants de l’honnêteté, de la charité en fait d’aucune vertu.  Je vais pas plus loin je veux pas être cruel. Aujourd’hui encore je vais avoir écrit quelques mots, je pense à l’ami historien d’art, il cesse de donner ses cours au conservatoire le cinq mai. Si il me lis qu’il me fasse signe. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors une dame qu’on sent battue par les psychoses à répétition. Les plombiers ouvrent l’abreuvoir… Ce matin on m’a téléphoné pour me donner de bonnes nouvelles, je vous en parlerai plus tard faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Demain je représente mon groupe d’entraide au salon des ressources. Vous semblez apprécier mon écriture, je cherche toujours à vous parler de mon senti, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage, je parlais avec un copain qui disait que ce serait agréable de partir pour six mois mais lui ne part jamais, vaux mieux quelques jours que pas du tout. Sortir du quotidien drabe, l’Espagne ça risque d’être intéressant sans parler du voyage en avion qui est toujours stimulant… Je sais, je sais y’en a qui aime pas être touristes ils vont donc nulle part, je sais pas quel mal y a à être touristes, les avions ne se remplissent que de ça… Je suis quand même touriste à Québec où à Ottawa c’est pas chez moi. Il commence à pleuvoir… Je pense à la photo qui va accompagner ce texte… Je crois que je vais placer des avions du musée de l’air à Washington. J’ai fait quelques appels cet après-midi j’attends qu’on me les retourne, les anxieux comme moi c’est pas supposé voyager pourtant j’aime ça, j’aime attendre mon vol à l’aéroport. J’aime quand je regarde la télévision et je peux dire tiens je suis allé là, je sais je suis pas un grand globe-trotter j’ai commencé un peu tard mais comme le dis la niaiserie mieux vaut tard que jamais. Quinze-heure cinquante le téléphone à pas sonné, les gens sont certainement rentré chez eux.  C’est pas grave j’aurai des nouvelles dans le courant de la semaine. Ce matin je me suis levé à six heures je croyais qu’il était neuf heures… Faute de style d’écriture j’y vais avec cet espèce de journal de mon senti, j’écoute c’est le silence dans ma tête j’apprécie, y’a longtemps de ça dans ma vingtaine, l’anxiété et l’angoisse me détruisais, ça bourdonnais tout le temps c’était très fatigant, j’étais incapable de rester dans mon appartement, j’allais mener ma lessive chez la matriarche… C’est des confidences que je vous fait, j’ai accepté de me faire soigner quand les policiers m’ont menés à l’hôpital, je crois que vous le savez déjà je l’ai déjà raconté, c’est pour ça que je voyage j’essais d’avoir autre chose à écrire. Le téléphone a sonné c’était l’ami directeur-adjoint, là je commence à paranoïer parce qu’il m’a dit de faire attention à moi… Je vais être prudent on se rencontre mardi prochain pour une conférence. C’est ma folie à moi cet angoisse avec laquelle je me bat. Je pense aux impôts c’est supposé être plus rapide quand c’est fait électroniquement, j’ai quand même les numéros d’enregistrement je crois que c’est suffisant. Ce seras tout pour cet après-midi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 24 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je remercie le lecteur de Deux-Montagnes pour son appuis. Aujourd’hui je vais essayer d’y aller comme à l’habitude avec mon senti. La nuit est bien jeune j’ai dormis un peu, ai appliqué de la crème de cortisone sur l’eczéma de mon bras. J’essaye de trouver un angle d’attaque, je pense à ces criminels qui volent et se paient la tête de ceux qui se lèvent le matin pour aller au boulot. Ici je salut ce lecteur de Terrebonne un vieil ami deejay avec qui j’aimais bien discuter musique. Je le félicite pour son choix de vie. Comme vous voyez vous êtes tous présent dans ma tête quand j’écris… Je pense que je vais y aller avec mon sujet de prédilection, l’alcool, comment maintenant j’ai cessé toute consommation, je ne vais plus au bar regarder les bouteilles en attendant personne et me saoulais avant que la crowd arrive. J’étais seul encore plus seul quand j’avais bu toute cette bière. Je sais pas ce que sont devenus ceux qui tenaient cette brasserie rue Saint-Laurent et ce bar rue Ontario, les édifices ont tous les deux brûlés. On feras pas d’histoire avec ça, je crois que je vais continuer à lire mon guide de Barcelone… Je vais beaucoup préféré faire la file pour rentrer au musée plutôt que d’attendre en ligne pour entrer au club dans un univers où mes dimensions sont dérangé. Quand j’ai vu le terrain vague qui reste me suis aperçu que c’était tout petit, il remplissait à pleine capacité avec un doorman qui avait l’air bête. Hier j’ai parlé à mes pairs leurs ai expliqué comment j’étais devenus abstinent, je crois que je radote je raconte toujours la même histoire, l’alcool avait pris une telle importance dans ma vie… Faut boire pour le croire, j’ai plus envie d’aller me briser la nuit avec des inconnus qui eux aussi n’ont qu’une idée en tête se saouler au plus sacrant. À une époque je laissais vingt cinq cents au portier c’étais pas suffisant il le jetais par terre. Je remercie le lecteur qui a laissé un commentaire, je vais essayer de rester dans la même veine j’en étais donc à l’alcool et à tout ce mal que ça fait aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Me souviens de ce bar où j’avais plus d’espace vital, où l’un empiétais sur l’autre, on me touchais presque parké autour de la piste de danse, souvent ça prenais pas une heure j’avais plus d’argent pour boire, quelle folie!!! Bon je laisse ça là, maintenant je suis réveillé et je vais lire mon guide de voyage. Aujourd’hui pour moi c’est relàche. Un mardi de congé. Je vais essayer de terminer en beauté, je peux pas convaincre personne des bienfaits du spirituel mais je sais que pour moi ça marche, le néant ça fait un temps mais vient un moment où il faut s’Accrocher à quelque chose, une force supérieure. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j’étais en retard, je me suis donc dépêché et pour aller plus vite j’ai pris un taxi. Une fois arrivé au boulot je me suis aperçu que j’avais perdus mes clés. Je suis donc revenu chez moi voir si elles étaient là mais non… J’ai trouvé la facture du taxi et j’ai téléphoné à la compagnie et heureusement le chauffeur avait mes clés il me les a ramené. Merci monsieur le chauffeur! J’ai continué ma journée, je suis allé parler de rétablissement avec des pairs qui suivent un programme à l’institut. Ce soir j’ai comme souvent de la difficulté à vous écrire. Je file abandon, j’ai envie de tout arrêter ça, mes implications, mon écriture, mon groupe d’entraide mais je sais pas ce que je ferais… Je suis brûlé, j’ai hâte aux vacances, je suis à la retraite mais j’ai jamais autant travaillé… Début mai on présente le Banquet de la mémoire une création collective, je pense qu’après cette représentation tout va revenir plus tranquille, ce qui est triste c’est qu’on avait droit à un dédommagement mais tout est arrêté, la pleine citoyenneté ça passe par là aussi, on s’implique, on travaille avec des pros on devrait donc être rémunéré comme des pros. Je sais le bénévolat à ses vertus mais quand on est sous le seuil de pauvreté c’est difficile de donner. Je fais quand mêmes des choses bénévolement mais j’aime ça quand on reconnait mon implication. J’ai hâte d’aller me ressourcer outre-mer, cet après-midi j’ai croisé un psy avec qui je suis allé à Londres, un monsieur très sympathique d’origine française. Je vous mentionne ça et j’essais de chasser la voix qui dis que je suis un pauvre cave. Je pense à cette artiste sculpteure et lectrice qui me proposait de participer à un groupe d’entendeurs de voix. Je les chasses les voix j’ai mes stratégies, je pense qu’il y a pas de solution magique, un groupe de plus je vais craquer, la schizophrénie c’est pas un sport d’été. Voilà où j’en suis… Y’a une nouvelle garde à mon groupe d’entraide, ils refont les choses à leurs manières, c’est « normal » je pense que je vais me tasser et les laisser faire. Y’a plus tellement de comités à l’institut, la pleine citoyenneté semble plus passer par là, pourtant… C’est rien de nouveau tout ça, la réforme de la santé ça fait presque deux ans on semble plus croire à l’implication des patients pourtant ça pourrais se transposer dans toutes les formes de soin, qui d’autre mieux que le malade connais sa maladie, la douleur qui vas avec on parle d’équipe soignante et le patient fait partie de cette équipe. Je suis peut-être dans le champ avec mes histoires de patients-partenaires mais me semble que c’était bien partis. C’est vrai que je suis plus jeune jeune , les psy connaissent plus la pharmacie… Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je vous écris comme souvent. Y’a une odeur de pizza, j’en ai fait chauffer une vendredi, je vais prendre une douche. Ça y est ! Je sens bon… C’est pas évident d’écrire à peine réveillé le matin. J’ai mon guide papier pour Barcelone, je devrai en acheter un pour Madrid, y’a déjà deux choses que je veux voir là. Ma nièce se marie ça arrive très juste avec mon départ mais je vais être là… J’ai hâte de partir semble que Barcelone est une ville sécuritaire. Lundi matin, groupe d’entraide et en après-midi je vais parler, je crois vous l’avoir déjà écrit, de mon rétablissement à mes pairs. La semaine est pas mal chargé, je serai au salon des ressources mercredi et pour le reste ce sont des répétitions du banquet de la mémoire. Faut pas que je m’énerve, je vais « travailler » assez intimement avec une dame, je lui donne un bec, ça m’est jamais arrivé d’embrasser une inconnue dans une pièce de théâtre, ça me fait un peu peur. Je sais pas si on vas avoir des nouvelles pour le dédommagement aujourd’hui, j’aimerais bien… À Madrid je vais aller voir l’œuvre phare Guernica de Picasso, je vous raconte pas tout y'a tant de chose à voir. Je suis déjà pas mal réveillé. Comme illustration aujourd’hui je vais placer le monument à Lincoln à Washington ma destination de l’an passé… Comme souvent je suis au centre du texte et j’essaye je ne sais quoi… C’est vraiment le printemps il fait plus doux et bientôt y’auras des feuilles dans les arbres. Avant de me coucher je me suis dit je vais me lever cette nuit et écrire quelque chose, c’est ce que je fais même si ça pas aucune espèce d’estie de bon sens… J’écris à ceux qui ne dorment pas et au lève-tôt… J’ai souvenir de ma regretté sœur aux funérailles de mon père, au goûter, sur sa table elle avait couché une bouteille de je ne sais quoi, je crois que c’est ça qui l’a tué, je parle pas souvent de ça je veux pas faire mal à ses enfants, ça vas être tout ce que j’ai à dire là-dessus… Les bars vont fermer de toute façon le dimanche soir c’est vide, y’a bien quelques esseulés isolé qui en ont jamais assez, à l’époque même le dimanche soir on cherchait les endroits où y’avait du monde… Souvenir d’il y a longtemps où la voiture de mon coloc avait passé aux feu. C’était difficile de vivre dans cette atmosphère de maladie mentale, de mort, je savais plus trop où me réfugier c’est pour ça que j’aime bien être seul chez moi. Me reste que quelques mots à écrire dans cette solitude bienheureuse. Je suis moins dur cette nuit, j’essais d’éloigner la folie, ces femmes qui parlent comme des enfants c’est très désagréable. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Tout à coup j’entends gueuler. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 23 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais m’acheter un cahier pour le voyage. J’ai commencé à prendre des notes. Aujourd’hui il fait beau mais il y a un petit vent désagréable. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami… Le voyage est encore loin j’espère que rien ne vas m’empêcher d’y aller. Encore une fois cet après-midi j’y vais avec mon senti… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pour ensuite aller parler de rétablissement avec mes pairs… Y’a le frigo qui ronronne, me suis fait un sandwich jambon beurre, je pense aux charcuteries qui bloquent les artères, pour moi à l’instant tout va bien. Les motos sont nombreuses, le bonhomme se promène avec sa canne et fout plus rien… Je sais pas comment dire que si j’ai pas de vie, y’en a qui en ont encore moins que moi. Je devrais pas écrire ça, y’a trop de ressentiment, lentement je commence à avoir sommeil, me suis servie un Gatorade, je le bois lentement, j’aime beaucoup cette boisson même si parfois je m’étouffe avec… Je veux pas écrire trop d’idiotie, y’en a qui se trouvent des maladies plutôt que d’assumer qu’ils sont pas intelligent pourtant ils ont des formations académiques solides et à mes yeux ils sont pas brillant, je comprends pas comment ils ont fait pour faire toute ces études, c’est moi qui est un raté, je le sais j’ai jamais étudié, suis jamais arrivé à rien… Je sais pas pourquoi je prends cette direction là, les valeurs des autres c’est pas de mes affaires. J’essaye de me sortir de ce bourbier dans lequel je me suis engagé, le cave c’est moé… J’écris pas ça à propos des amis si y’en a qui le prennent personnel je m’en excuse, moi je suis un imbécile, les bonnes femmes diraient que je fais de la réclame.  Je vous dirais d’oublier tout ce que je viens d’écrire là, c’est méchant. J’oublie parfois le vivre et laisser vivre, on m’a déjà dit que je faisais une chose de trop, je respirais… Dehors y’a beaucoup de jogger, mon jambon a un parfum de sirop d’érable, ce que je viens d’écrire là c’est assez pour qu’on me plante pas besoin d’être paranoïaque. Ouais! C’est pas une grande ligne éditoriale insulté les gens. Je me perds là dedans, c’est toujours pour ça que je préfère m’en tenir à mon senti. Comment vous écrire sans faire de mal c’est une difficulté , ne dire que du bon du beau je constate que je suis un être humain avec toutes ses carences, sa difficulté à se revaloriser, difficile même si je me tais et me berce y’en auras toujours pour critiquer. Je vous fait de la psychologie du goulag occidental, on en  garde au camp pour moins que ça, l’exil c’est ce que je méritais, exilé dans l’urbanité pauvre et anonyme… Je vous salue tous et je termine en vous, comme toujours, remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère et j’essairai d’être plus positif!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La grosse nouvelle c’est que le Canadien est éliminé. J’en ferai pas une grosse histoire vous pouvez vous informer ailleurs. Cette nuit je suis debout, j’ai commencé à lire mon guide National Geographic de Barcelone, c’est génial! Je pense que je m’ennuierai pas. J’ai acheté mon laisser passer pour Le Prado à Madrid. Je sais je suis un pauvre fou… Il pleut pas… Le last-call viens d’être fait dans les bars qui commencent à se vider, saoul, abrutis et seul voilà un aperçu de comment on se sent, on va manger dans des greasy spoon où les néons ne pardonnent pas parfois on est vert… On commande une poutine et en attendant on regarde nos semblables bibittes de la nuit. Ça m’amène comme toujours à vous parler de mon senti, je suis heureux d’être sortis de ce monde, je le répéterai jamais assez souvent… Je vous raconte pas tout ce qui se passe dans ma tête, j’ai pas besoin de me présenter plus fou que je ne le suis, je crois que le psy des médias disait que c’était pas bon d’écrire, je crois pas c’est une façon de s’exprimer,  de se rétablir de cette folie, au fond ils ne connaissent que la théorie de la maladie, de la folie, de la schizophrénie moi je connais la « pratique » de la maladie, l’expérientiel et comment j’ai fait, comment je fais pour me rétablir. Aujourd’hui c’est dimanche à part le congé ça veut plus dire grand-chose. J’ai hâte d’être en Espagne en pays Catalan. Je devrai être patient je crois que le voyage n’en seras que meilleur… Parfois la paranoïa disparait et elle reviens habillé de l’angoisse, de l’anxiété, la maladie a diminué mais tout n’est pas disparus. Ça me dédouane pas de mes façons d’agir, je dois être honnête comme toujours, c’est toujours plus facile on se mélange moins que dans les menteries. Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro y’a vingt-cinq ans, je trainais là je sais pas trop pourquoi c’était un peu une affaire d’affect… Maintenant je suis chez moi à ma place y’a personne pour m’empêcher de vous écrire la nuit. Je vais essayer de revenir à mon senti, à ce que j’ai dans le cœur, une sorte de charbon qui deviendras diamant, peut-être que j’espère trop quand on presse le charbon il s’effrite et je suis pas géologue. Je pense à l’impôt, au dédommagement pour mes activités. Je sais pas trop comment vous raconter ça, pas tellement d’affaire dans le senti les questions monétaires. Mes voyages ce sont pas des cures géographiques, c’est juste de voir ce dont j’ai entendus parler depuis si longtemps. Je vais essayer de renouveler mon écriture et tout à coup y’a un parfum de savon. Je pense aux hôtels à Barcelone et à Madrid je crois que ça va être bien. Je devrais faire attention je suis pas encore partis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 22 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai commencé à recevoir des documents pour mon voyage et j’ai acheté une entrée pour le musée du Prado. Pour la Sagrada Familia je crois qu’il est trop tôt. Dehors le temps est gris, j’entends un avion qui passe. Je suis toujours maniaque des avions. Je réfléchis ça risque d’être long à écrire ce texte. Aujourd’hui je suis pas sortis, je lis mon guide de Barcelone. Plus tard ce mois-ci je vais en acheter un de Madrid. Quatre mois encore avant de partir, je fais pas un voyage de noce si j’avais attendu après ça je serais jamais partis. Je connais des gens qui dans leurs jeunesses ont beaucoup voyagé, rencontré beaucoup de monde mais aujourd’hui ils sont extrêmement seul c’est triste. Je vais encore y aller avec mon senti plusieurs semblent pas savoir ce que c’est, c’est un rendu un exprimé avec vérité avec sincérité. C’est peut-être aussi un choix éditorial. Comme je l’écris souvent mon écriture est crûe, j’espère qu’il y a un peu de beauté dedans. Je suis pas tellement dans la figure de style… Je veux pas écrire l’orgueil, les arbres bourgeonnent, les rues ont été nettoyé. Je pense aux journées ensoleillées qui chauffent l’asphalte et donnent parfois des chaleurs intenables mais on en est pas là. À Barcelone je crois que je vais faire une petite visite à la plage sur la méditerranée. Je pense à la langue espagnole j’essaye de me rappeler un peu. Cet après-midi j’ai fait la sieste, dans mon âme ça ne me parle pas… Je pense à cette amie endeuillée, elle à toute mes sympathies… Voilà où j’en suis, dans le vide d’un samedi après-midi printanier. J’écris, j’écris, j’écris je sais plus trop quoi et je sais plus trop pourquoi… La journée avance j’entends les balais brosse qui nettoient la rue, c’est pas aussi poétique que les avions. Je me souviens dans mon enfance à Dolbeau fallait entrer quand la sirène hurlait, je crois que cette sirène indiquait la fin du quart de travail. Nous on devait cesser de jouer et rentrer à la maison. Il y a longtemps tout ça, ce sont des souvenirs vagues…  Je pense aux gens qui sont inondés je suis désolé pour eux. Je regarde beaucoup d’informations sur les voyages et les avions, c’est une passion, cet après-midi j’ai parlé à personnes j’entends pas de voix, c’est bien, un moment tranquille. Dans mon voyage je vais laisser un peu de place à l’imprévu, comme disait mon lecteur de Deux-Montagnes, je suis un peu vieux pour me faire de nouveaux amis. J’ai un peu peur de jouer dans le banquet de la mémoire… Voilà! Lentement je vous aurai livré un autre texte à ma manière, je vous aime beaucoup tous mes lecteurs, c’est rien de grave y’a pas mort d’homme comme on dis. J’essaye de terminer sur une bonne note. Je veux pas que ce soit triste. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! C’est toujours des au revoir!!! Des à bientôt!!!
Bernard

vendredi 21 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est tranquille, j’ai vu le médecin j’ai rien de grave juste des bobos de bonhomme de soixante ans. Ai reçu la confirmation de mon assurance pour mon voyage. Dehors ça s’est réchauffé j’ai ouvert la fenêtre, comme toujours je trippe sur les avions. Dans le parc en face c’est devenu vert, je veux pas m’arracher le cœur mettre mes tripes sur la table pourtant je ne connais que cette façon de faire. J’ai acheté un guide pour Barcelone et je recommence à marcher. Je crois que c’est bon signe… Lundi après-midi je vais parler de mon rétablissement, je raconte pas de mensonge j’ai été très malade la schizophrénie m’a attaqué, elle étais virulente, on me demandais comment je m’en étais sortis j’ai répondu, en faisant le fou… Je sais pas trop comment mettre de l’humilité dans mon affaire, le temps passe. Je vais compter les dodos qui me restent avant de partir. Je vais essayer d’aller visiter le Prado à Madrid, y’a surement moyen d’acheter un billet sur place… Vous voyez ce sont des choses comme ça qui me dérangent, je suis pas d’organisation quand même je suis déjà entré au Louvres et au musée du Quai d’Orsay sans réserver c’est surement possible en Espagne quitte à y aller tôt le matin sinon je marcherai en regardant l’architecture. J’espère qu’il feras beau, y’a surement des terrasses à Barcelone et à Madrid où on peut prendre un café en mangeant un sandwich. Y’a des façons plus bêtes de voyager. Je crois vous l’avoir dit je vais en profiter pour essayer d’écrire autre chose, l’été seras pas encore terminé quand je vais y être… Les voitures passent c’est le week-end qui débute, devant chez moi la rue ressemble à une piste de course. J’entends quand même des oiseaux qui viennent passés l’été… Écrivain! Je me suis laissé prendre au jeu, il est un peu tard pour être un apprentis… J’ai ouvert un sac de chips, hier soir j’étais dans un stationnement souterrain avec mon lecteur, de la rue on imagine pas tous ces parkings pour les voitures, une voiture de police avec ses gyrophares passe à toute vitesse… J’arrive pas à écrire aussi près de mon senti que les textes précédents, je courrai pas après la souffrance pour « pondre » quelque chose, ça va surement passés sans que je le demande… Prière de signaler à votre humble serviteur les manquements qui passent dans le texte. Je sais pas trop pourquoi j’écris ça, je fais du texte, c’est comme j’avais dit au gars du Balcon Vert je fais pas de poésie j’en écris. Cet après-midi je suis allé au coin de Saint-Hubert et Ontario un édifice qui abritais un bar que j’ai longtemps fréquenté est disparus, c’était voisin de la taverne du Cheval Blanc, des mauvais souvenirs qui sont partis c’est pas méchant, de toute façon le temps passe je pense que les bouddhistes parlent de l’impermanence. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 20 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du match de hockey, on a perdus mais moi et mon lecteur de Terrebonne on a eu beaucoup de plaisir. J’ai eu une journée chargée avec le banquet de la mémoire, vous viendrez voir le huit mai à l’auditorium de l’institut vous risquez d’être surpris… Je pense au regretté Robin Williams et à la Société des Poètes Disparus. Une belle histoire, Capitaine! Capitaine! Ça rien à voir avec le banquet les poètes disparus, c’est juste qu’aujourd’hui j’ai été un tout petit peu heureux, le petit bonheur… Cette nuit je suis devant mon écran et je veux vous parler de mon senti agréable, c’est moins noir qu’au début de la semaine, heureusement ça s’est adoucis. Je suis dans le silence, je réfléchis à ce que je pourrais vous écrire, quelque chose d’inédit je suis content de ma journée, les détecteurs de métaux et les vides poches du centre Bell m’ont fait pensé aux douanes à l’aéroport, le Centre Bell c’est vraiment distrayant… Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas gâcher cette belle journée. Je suis très heureux pour ce vieil ami lecteur qui a lui aussi cessé de boire de l’alcool, je le félicite pour son choix. Je pense au Appelez moi Stéphane de Claude Meunier et Louis Saïa, c’est de ça que j’ai peur dans mes aventures de théâtre… Je doute beaucoup de ce que j’écris et j’ai pas envie de faire de power trip… Le doute c’est un aspect important dans tous ce que je fais, quand je serai trop certain achevez moi. Voilà c’est difficile de rester heureux, j’ai pris un café et j’ai tout gâché, j’avance comme ça dans la nuit… J’essaye d’oublier le moins bon de ma semaine pour plutôt me concentrer sur le bon, tout ces gens que je rencontre et qui sont bien. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de mon voyage… Je reviens sur autre chose ça me rend parfois heureux d’avoir des frères et des sœurs c’est une belle fratrie. Aujourd’hui je pense que j’ai fait de mon mieux plus que ça je suis pas capable. Comment on dis? Parfois il faut séparer le grain de l’ivraie? Cette nuit j’ai beaucoup de difficulté à mettre mon senti en mot, je suis pas supérieur ni inférieur je suis juste moi, je laisse le jugement aux autres… Je pense à ma relation avec l’institut je sais c’est pas le conservatoire mais plusieurs grands créateurs sont passés par là… Je pense à mes lecteurs de l’Outaouais qui eux aussi veulent faire un autre voyage en Europe, on se croiseras pas mais on auras des histoires différentes à raconter. Quelques mots encore avant de vous abandonner, je suis pas une star juste un artisan, j’essais de travailler les mots, le dire, et le senti… Mais c’est toujours comme si on me disait un autre le fait mieux que toi, une autre aussi. J’arrête là, je sens le négatif qui monte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 19 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bon! Ça s’est replacé je reviens un peu plus optimiste. Je sais je suis pas un vrai écrivain. Je prends pas la pose. J’ai des flashbacks des moments qui ressemblent à d’autre déjà vécu. N’empêche pas un vrai mais j’y met tout mon cœur. Je sais pas ce que je veux pourtant je débute au bon endroit j’écris. J’aurai passé beaucoup de temps à écrire, sans éditeur, sans agent et j’en vois pas poindre à l’horizon… Je suis qu’un écrivaillon c’est pas si mal on a dit ça de Jacques Prévert qui est pas le dernier venu… Je recommence toujours, je me donne la permission d’écrire. J’aime ça quand les gens reconnaissent ma voix et ma voie. J’y aurai mis tout ce que je peux sans être certain d’y arriver avec plus de malheur d’échouer… J’aurai pas réussis à publier un bouquin. Je pense toujours à l’écriture aseptisé, uniforme que je suis incapable d’écrire… À l’âge que j’ai il n’est plus temps de devenir, on est tout simplement un être humain qui cherche… Un faiseux? Peut-être… J’ai jamais cherché à faire carrière trop instable pour apprendre un métier, une profession, demain je « travaille » pour la mise en scène du Banquet de la mémoire, après je vais au hockey. Vous êtes tous pour beaucoup de vrais retraités, moi j’y suis arrivé par la peau des dents… Je m’entends délirer pourtant j’ai pas le désir de tuer, je sais on écris pas ça surtout sur la machine à tout le monde. J’essaye de pas me dénigrer ce soir hier j’en ai beaucoup mis, quelques un d’entre vous ont semblé apprécier, aviez-vous le désir que j’en finisse? Je sais pas pourquoi je suis si « sensible »? Je débâtis plutôt que de bâtir. J’ai décollé de ma chaise, fait mon lit avant d’aller dormir… L’internet c’est pas de la littérature pourtant y’a des gens qui ne lisent que ça, ma mission en plus de la dé-stigmatisation c’est aussi de donner à lire… Quelle ostie de vie? Pourtant y’a personne qui a dit que ce serait facile, je pense à ce petit bar toujours plein sur la rue Fairmount. J’ai pas d’affaire là j’y connais personne, ce serait vraiment me tuer. Bon! Je reviens encore avec mon sujet de prédilection, c’est pas moi qui va se lever avec un hangover demain matin. Vous le savez, vous le connaissez mon discours là-dessus. J’ai hâte de partir en voyage, je vais essayer de vous raconter du nouveau  est-ce que c’est autre temps autre mœurs? Où autre lieu autre mœurs? Je vous raconte pas ce que j’ai dans la tête, l’ami dis souvent qu’il faut pas accorder d’importance aux idées folles. Je vais essayer de vous terminer ça d’une shot on est pas dans un roman de Christian Mistral où de Philippe Dijan deux auteurs culte des années quatre vingt vous êtes juste sur un blog des années deux milles dix qui mélange le senti et l’écriture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voix dénigrantes me tiennent occupés ça dis que je suis un gros débile. Je peux pas croire que les gens connaissent pas de difficulté dans la vie et que je suis seul à avoir ce mal là. Je les ai envoyés se coucher ces voix. Quand je vous parle avec cette terrible maladie je suis un gros loser, j’ai le goût d’en finir je comprends celle qui a fait ce choix. C’est vraiment mon senti ce soir pourtant la nuit dans la solitude de ma chambre c’est plus calme… O.K. je me rends vous avez tous plus de talent vous savez tous mieux vivre que moi je suis un chuton, un pauvre cave sans rien de positif à dire pour la suite des choses… Moi votre gros niais de la fratrie, j’ai mal ce soir, j’ai de la peine et j’écris pas ça pour faire l’intéressant. Je laisse faire « L’œuvre » pour le moment vous savez vivre pas moi, je suis un gros pas bon. À ce train-là je vais toutes les passées les voix dénigrantes. Je peux dire que c’est une poussée de schizophrénie, y’a personne qui peux m’aider je me débrouille seul avec ça, et y’a cette culpabilité comme si je l’avais demandé cette souffrance là. http://www.iusmm.ca/institut/evenements/2017/banquet-de-la-memoire.html  Voilà à quoi je participe en ce moment, j’ai pas besoin de pop-psychologie je suis carrément fou, ça me torture… J’aime la nuit pour ça je parle à personne, je suis en contact avec mon senti schizo, y’a personne qui me parle je sais que tout ça est dans ma tête, la dernière qui passe me dis que je suis une grosse truie folle… J’ai de la difficulté à me rendre à l’opposé, juste un gars ordinaire… J’ai toujours ces bêtises, ce mal qui me déchire, ceux qui « ratent » leurs suicides ont toujours un immense désir de vivre quand ils reviennent à la vie. Je vous écris ça cette nuit, c’est ma croix que je transporte… J’essaye de me sortir ça des tripes comme le pauvre type que je suis, la mort viendras bien assez vite, c’est quoi votre moteur à vous moi c’est la maladie, la folie grimpante du presque sénile… J’essaye de me rétablir en pensant à mon voyage bientôt. Je sais pas si ça vous choque que j’écrive des choses pareilles. Je suis bien réveillé dans la nuit j’essais de faire de mon mieux semble que c’est jamais assez… Bein oui! Je le sais je suis un raté. Cette nuit j’engueule pas personne je m’en prends qu’à moi, à ma nature dévoyé, à trop vouloir plaire je deviens déplaisant. Hier j’ai lu des choses qui provenaient de Noir Désir le groupe rock français et d’autre qui provenaient de citation du coach Jean Perron… Bon! Ça m’a laissé un peu, j’espère que ça peut vous être utile de savoir que dans le goulag occidental y’a quelqu’un qui souffre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’écris vraiment dans le matin. Je vais avoir la confirmation du voyage bientôt. Je suis tout fébrile c’est comme si je partais ce matin. Dehors le temps est magnifique, ciel tout bleu, j’espère que les opérations que j’ai fait vont fonctionner. Le matin comme ça après une bonne nuit mon senti est pas si mal. Cet après-midi je vais faire du théâtre. Dehors y’a un psychotique qui  s’entraine, je dis ça parce que sa manière de s’entrainer est pas celle des athlètes, il gueule courre et parle tout seul. Ce matin c’est l’heure des malades, un autre gars passe en parlant tout seul, « Je vas t’en crisser une volée ». Ça me fait tout drôle d’être debout à cette heure. C’est le goulag occidental, de mauvais boxeurs, des itinérants et des gens qui s’en vont au boulot. J’ai fait une gaffe j’ai téléphoné à l’agent de voyage trop tôt, elle devait encore dormir, je croyais qu’elle se levait tôt parce que ses enfants vont à l’école mais elle travaille à neuf heure l’heure du monde. Je vais me faire un autre café… C’est étonnant comment il se passe de chose le matin , les autobus passent à une bonne fréquence. J’ai peur que mes opérations bancaires fonctionnent pas. C’est loin de mon senti tout ça comment vous écrire, c’est toujours ça le problème,  nommer le senti sinon le sentiment… Je souhaite un bon retour aux gens de l’Outaouais. Ai pris une douche me suis aspergé d’eau de toilette ça sent bon. Dehors on entends les merles, ai terminé mon café, ce soir y’a un match de hockey, j’espère que l’équipe locale va gagner. Je me sent comme à une arrivée, comme si je venais de déménager ici… Parfois quand je fais quelques chose je voudrais que la terre tourne autour de moi, c’est la folie de mon angoisse de mon anxiété… Pas plus fort le matin que le soir mon écriture, j’allais écrire mon angoisse, ça aussi c’est pas mal toujours la même chose. J’aimerais beaucoup que tout fonctionne… Je pense qu’après Pâques on fait des miracles.  L’agent de voyage a probablement d’autre priorité que moi. Je sais pas si vous êtes comme moi mais je trouve que le temps file, je sais pas pourquoi je suis comme ça pourtant je pars pas avant la fin août. Ouais! Mes phrases sont jamais très très longues, sujet, verbe, complément c’est un peu tout ce que je sais faire. L’ami m’a dit qu’il y a pas de raison que ça marche pas. On va laisser les gens se réveiller, ce sont pas tous des anxieux comme moi… La grosse voisine se promène sur la passerelle je sais pas ce qu’elle trafique. Moi et cette foutu angoisse. J’arrive pas à m’en débarrasser ça doit être fatigant pour les gens qui travaillent avec moi, un fou, un vrai fou, j’ai finis pour ce matin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 17 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas trop quoi vous écrire, viens de souper, j’ai un peu d’indigestion. La télé est sur les actualités, des histoires de cimetière. Demain j’ai une répétition du banquet de la mémoire… Je vais essayer comme toujours de vous faire part de mon senti… Ai fermé la télé, c’est une soirée solitaire on dirais que le ciel veux se dégager, on parle souvent de la météo quand on veut pas parler des choses essentielles. C’était le lundi de Pâques plusieurs étaient en congé… Je sais pas si on va nous dédommager bientôt pour nos activités d’art dramatique. J’entends les mouettes dehors, c’est la nuit qui arrive quoi que les journées s’allongent jusqu’au mois de juin. Je suis toujours au prise ce soir avec un grand vide. Mon lecteur amateur de voitures à fait mon rapport d’impôt aujourd’hui, je l’en remercie. Je vais faire comme il dis et pensés à mon voyage, quand je pense voyage je pense avion et ça me rend heureux. Je viens de me rappeler que je suis sortis ce matin, suis allé au supermarché pour acheter du pain et du lait n’empêche je déprime un peu… Je suis pas toujours capable d’écrire des textes forts.  Le parc en face verdis, c’est bien en moi c’est le silence, je parle à personne je veux pas interpréter de voix, c’est souvent comme ça je préfère rester seul pour pas que tous les mots se mélangent et que ça me fasse mal. J’essaye de pas m’auto-dénigrer, je vaux autant que n’importe qui. C’est difficile de mettre des mots sur comment on se sent, ce matin à l’arrêt d’autobus j’ai croisé deux vieux haïssables que je connais, je me suis dis que valais mieux pas gâcher une partie de la journée en leurs compagnies des fois je me dis qu’il y en a qui changent de vie pour pire. Ce soir j’évite de vous écrire sur mon thème de prédilection. Écrire toujours, parce que ça libère, parce qu’a tous les soirs je tourne une page que c’est bien utile de vous partager… Je vois les autobus stationnées dehors au garage, le printemps ils les laissent là ils ont pas besoin de la place pour la neige. Ça c’est rien de très senti, j’essais de prendre mon temps pour mettre des mots malheureusement je suis pas Saint-Denys-Garneau on risque pas de me perdre dans le bois, les chances seraient plus grandes que je me perde dans les bars-salon… Je compose, je compose et c’est pas toujours très beau surtout quand j’utilise le verbe mettre, la voisine fume et tousse. Je suis toujours un peu triste mais j’aime bien ma solitude où j’essais de réfléchir, construire plutôt que déconstruire dans cette époque internationale du mal. Angoisse! Voilà le mot qui domine tout ce que j’écris. Le soleil se couche et rayonne c’est beau. Je pense vous avoir livré l’essentiel pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 16 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier, Dimanche de Pâques, je suis sortis du goulag pour me rendre à un diner banlieue nord chez mon lecteur collectionneur d’automobiles. J’ai eu la très belle surprise de rencontrer ma tante, ma cousine et son mari qui était en droite ligne de Roberval au lac Saint- Jean de la vrai grande visite. Le généreux lecteur que je remercie encore une fois ici, m’a donné un billet pour la partie éliminatoire, ça risque d’être amusant surtout que ce soir le Canadien a gagné et mène la série deux parties contre une. Je reviens avec mon senti, c’est la nuit j’ai un peu dormis n’empêche je fais de l’insomnie. Je salut mes snowbirds qui sont de retour chez eux en Outaouais. Je vais me faire un café, je devrais avoir des nouvelles bientôt pour mon voyage. Je paniquerai pas avant d’être là. Quoi dire de mon senti cette nuit, je commence à être tout a fait réveillé… Je pense à toutes ces guerres dans le monde je trouve ça difficile d’être léger comme un papillon, je peux pas toujours avoir la conscience militante, moi ma cause c’est la stigmatisation en santé mentale. Je suis toujours étonné d’entendre la matriarche parlé des autres qui ont fait tels voyages, sont allé à tels endroits comme pour signaler la banalité de ce que je fais, que ça en vaux pas la peine, les autres y sont allés reste chez toi!!! C’est comme ça que je ressent ça mais je suis convaincu que mon voyage vas être unique puisque je suis le seul Bernard Saulnier qui va le faire. J’entends dans ce discours là essaye pas, essaye même pas, reste chez toi et berce toi, tu ne vaux que ça pauvre cave. Ils ont de la difficulté a parler de ce qu’ils ressentent, sont toujours malhabiles avec le senti, moi je parle pas trop c’est un autre univers que celui de la matriarche… Quand même je l’aime beaucoup. Cette nuit comme souvent je pense aux avions, à ma visite de Barcelone et de Madrid pour la fin de l’été. Mon lecteur chauffeur d’autobus m’a dit de pas trop m’en faire pour la langue semble qu’ils en parlent deux ou trois, ils m’a dit aussi qu’il y avait une énorme file pour visiter la Sagrada Familia, je pense que je vais plutôt m’attarder dans le quartier gothique. Quoi qu’on en pense ce voyage là c’est mon voyage je vais le faire comme je veux. Je compte aussi m’asseoir sur une terrasse et regarder la vie en sirotant un café, y’a des pires endroits pour faire ça que Barcelone ou Madrid.  Je pense au bonheur, à comment parfois je suis heureux et je le réalise pas, la famille et les amis m’entourent et c’est bien… Je serai partis dix jours c’est pas beaucoup mais c’est mieux que pas du tout… Beaucoup de difficulté cette nuit à vous écrire avec, sur? Mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 15 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens ce soir, c’est Pâques, ça me rappelle les courses au chocolat, la matriarche nous donnait ça et je crois que le patriarche nous donnait de l’argent. J’en suis pas certain peut-être qu’il y a un lecteur-trice qui a un meilleur souvenir. Vous voulez savoir comment je me sent? Pas aussi fébrile que dans mon enfance, fallait être raisonnable avec le chocolat, le manger au dessert du midi après le jambon. Je me souviens d’une année où ma très chère marraine était passée en visite pour ma confirmation, j’étais seul à la faire le jour de Pâques, on m’avait offert un livre de messe, il existe une photo où on me vois en veston et cravate avant de partir pour la messe. C’est vieux tout ça plus de cinquante ans, je ne sens plus le temps passés, parfois aussi on avait en cadeau des bandes dessinées. Y’avait des jours de Pâques plus tardif où il faisait chaud… Le chocolat c’était bon pour se gâter les dents, je fréquentais pas beaucoup le dentiste… J’ai toujours l’odeur d’encens dans l’église, c’est difficile de vous décrire mon senti, hier j’ai entendu les cloches sonner, le jour de Pâques la résurrection pour moi c’est plus léger ça veut dire qu’on est sauvé. La paroisse de mon enfance c’était Saint-Vital à Montréal-Nord une église pas trop vieille. Je me souviens pas si le dimanche de Pâques on allait quand même au cinéma à la salle Paroissiale souvent on y regardait des films de capes et d’épée en technicolor, c’était magnifique parfois on pouvait en voir deux. Je me sentais pas tellement bien dans mes beaux vêtements neufs du dimanche, je voulais pas les tâchés ni les déchirés mais c’était comme si ils étaient empesés, ça me piquais un peu partout à cause de mon eczéma c’était fatigant. Je me souviens des balades dans le Rambler du patriarche, l’odeur de l’automobile me rendait malade, comment vous écrire cette douleur et cette odeur qui m’étourdissait, la voiture était neuve plus tard ça s’est tassé. Parfois à Pâques c’était déjà fleuris on disait que la fête était plus tard… C’était le temps où jamais de se confesser de ses péchés d’enfants, souvent on avait comme pénitence un chemin de croix qu’on ne terminait pas… J’ai hâte de partir en voyage, c’était souvent comme ça après Pâques, la saison du camping commençait. Moi si tout va bien je m’en vais en Espagne voir les vieilles pierres, l’architecture… Je crois que j’ai jamais fait ce qu’ils appelaient la communion solennelle en tout cas j’en ai pas le souvenir, je pense que ça définis bien l’enfant que j’étais toujours à part… Je suis pas un dévot c’est mon enfance printanière, dehors il pleut, ce que je vous ai raconté là ça fait partis de mon senti. Je sais toujours pas comment terminer, j’espère que ça vous à plus sinon dites une prière pour moi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu des commentaires d’un lecteur qui me disait que lorsque je dis que je vais écrire sur mon senti je le fait pas. Voilà cet après-midi je suis vide, le lecteur me suggérait qu’écrire comme ça donnait rien, pourtant d’autre m’ont dit que c’était utile. Je sais que ça me touche quand on me parle de ça, mon senti il est un peu partout là-dedans. Je me rends pas à la psychose pour vous traduire ça en mot, ça fait trop mal, la douleur cérébrale… Y’a aussi qu’essayer de plaire par écris c’est difficile. Je fouille dans ce que je vie, ce départ vers l’Espagne qui m’inquiète un peu, je parle pas beaucoup espagnol mais je vais me débrouiller… Comment vous faire part de mon monde intérieur déchiré, abimé. Je découpe je détaille dans le parfum de marijuana, ça aussi ça me blesse, fumer de l’herbe ça m’a toujours détruit. Juste l’odeur m’horripile. Les motos sont sorties… J’essaye de vous amener dans ma vie intérieure, les voix et les cris de ceux qui jouent au soccer dehors… La solitude voilà ce qui me pèse, vous êtes là à me lire et moi j’essaye de sentir de ressentir, j’ai l’âme lourde… Cette peine que j’ai, je sais pas pourquoi, je pense aux amis disparus c’est peut-être ça, où j’irai? Où ça iras? Je sais pas une fois que j’ai écrit ça je devrais me taire pourtant je m’agite devant l’écran pour justement pas me sentir et ça n’empêche rien. Les mots sont lourds, les mots sont vains, la douleur gronde, ça n’a pas de sens, les voitures passent la fenêtre est ouverte j’entends la musique d’une station pop. Des anarchistes vêtus de noir passent avec leurs chiens. Ici c’est pas l’hôtel du nord, on entends crier les sirènes, pompiers? Ambulances? Policiers? Je sais pas mais ça m’inquiète toujours de savoir quelqu’un en danger. Cette douleur intérieure m’a jamais quitté, c’est un peu mon moteur pour prier, une tentative d’évasion dans les mots, la prison du schizophrène qui persiste et ça roule, roule dans ma tête pourtant j’ai jamais été aussi à jeun… Il est pas question de m’étourdir dans les paradis artificiel, c’était y’a longtemps tout ça et comme on dis familièrement j’étais mongol. J’aimerais bien être plus léger mais je suis pas drôle de nature. J’essaye d’écrire et c’est pas très bon je crois… Je peux creuser pour atteindre la dalle des émotions qui coulent, les larmes qui se versent pour rien, rien de valable juste la peine inénarrable.  Mais non! Je fais pas semblant c’est comme ça que je me sent, quand j’en aurai finis vous direz il a écrit, ne serait-ce que ça mon mandat seras remplis… Voilà ce que j’avais à vous écrire cet après-midi, ni fort ni faible juste du senti… Je pense aux copines de la classe d’écriture au secondaire, si j’avais eu du talent on me l’aurais dis-là. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On est dans la non-nouvelle, le Canadien a gagné toute la province le sais. C’est samedi un peu moins triste, j’ai un peu mal dans le côté, c’est pas le cœur c’est l’anxiété. Ça sent bon, ai pris une douche et me suis parfumé… Je vous écris comme un bon à rien, hier le chauffeur d’autobus se payait la gueule d’un gars qui voulait écrire un livre, je suis même pas certain que lui il sait lire. Pour moi l’écriture c’est beaucoup plus noble que conduire un bus et dire des conneries mais je crois tout de même qu’il y a des conducteurs qui lisent.  J’ai hâte de confirmer mon voyage en Espagne, je vous en parle pas plus, j’en garde pour quand j’y serai. J’espère que j’ai pas blessé l’agent de voyage hier en révélant sa pratique religieuse. Je voudrais vous écrire sur mon senti cette nuit, mon blog c’est souvent vers ça qu’il se dirige. Je vais acheter quand le voyage seras confirmé un guide de Barcelone, de Madrid et un guide français-espagnol juste assez pour commander au restaurant et où sont les toilettes. Allez! Je vous l’écris, j’ai des démangeaisons au rectum et au partie génitales, c’est fatigant, parfois ça arrête et c’est bien, vous vouliez avoir mon senti c’est ça, c’est pas émotif c’est physique. Je vais dire comme l’autre je l’ai dans le cul… Ça va vous déplaire. J’essais malgré tout de rester zen, lentement j’avance avec ce texte. Je veux pas vous parler de la lessive, c’est banal mais au fond je suis pas Malraux et sa condition humaine, je pense à la guerre civile espagnole un prélude à la deuxième guerre mondiale les « nationalistes » versus les « républicains » le dictateur Franco était chef des nationalistes, dictateur jusque à sa mort en mille neuf cent soixante-quinze. Quand il est disparus on a rétablis le roi et la république. Je suis loin de mon senti avec ça, j’ai des pincements à la poitrine, je crois que les bars sont restés ouvert cette nuit, lentement saoul et étourdis les gens rentrent chez eux pour ceux qui en ont un, d’autre vont essayer de se trouver un endroit pour passer ce qui reste de la nuit… J’avais un ami qui pour rigoler disait qu’il était plénipotentiaire de droit divin, ça nous faisait un roi… Un roi québécois, le Québec une république? Je crois pas on a toutes les misères du monde à devenir un pays. C’est mon délire de la nuit c’est en partie mon senti, j’arrive pas à écrire des choses sensées, on a quand même nos notables, médecins, professeurs, scientifiques qu’on voie à la télévision pour nous dire quoi pensés.  Je dis bon retour aux snowbirds qui arrivent chez eux aujourd’hui je crois. Mais j’y pense le Québec est un royaume avec tous ces rois de la poutine, de la patate et du sous-marins. Voilà pour ce matin merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 14 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai rêvé avoir participé à une dictée, j’ai pas gagné j’avais trois fautes… C’était pas grave c’était entre amis. Il fait un temps magnifique, j’ai pas encore acheté mes guides de voyage. J’attends que tout ça soit officiel, la confirmation des destinations, des hôtels et des transports. J’ai hâte que ça soit fait. C’est vendredi saint, l’agent de voyage est chrétienne orthodoxe je crois qu’elle respecte ça, les jours saints. Les hôtels sont très bien placés au centre des villes de Barcelone et de Madrid. Je vais revenir à mon senti, j’ai dormis, pas grand-chose à tirer de ça. Mon âme est vide, je vais préparer le souper, dans le temps fallait que ça soit maigre. Je pense aux lectures de la messe du vendredi saint. Comment vous écrire ce vide effarant. J’ai pas mal juste… Je me souviens de vendredis saint où à trois heure tout se couvrais… Voilà ma difficulté j’arrive pas à dire la sainteté du jour où le Seigneur a rendu l’âme, je sais bien qu’au Québec on y crois plus beaucoup mais y’a quand même des marches du pardon. Je sais pas vraiment comment on dors quand on est athés, j’essaye juste d’avoir un peu de foi, je suis pas un curé. J’ai souper, les gars ont sortis leurs motos. Y’a beaucoup de monde qui veux plus me voir la face. Cet après-midi les terrasses sont certainement remplies de monde, ça discute avec la musique d’ambiance rock… Je pense à la gang de l’époque à comment y’avait pas de femme avec moi, je buvais seul et me faisait soigner seul à l’urgence de l’hôpital, on m’injectais mon anti-psychotique retard j’étais déjà en psychose. Ça n’arrive plus, je me tiens loin de l’hôpital et de toutes les substances psychotropes même l’alcool. Je fais pas de sacrifices c’est mieux pour moi comme ça. Encore mon thème de prédilection, bientôt on va prendre un café dans le parc. Je suis invité à toutes sortes de forum et tables ronde. Je peux pas être partout. On en parle beaucoup de la santé mentale mais on a pas l’air de la vivre, je cherche une définition de ce que c’est, des bonnes valeurs? Ses devoirs versus ses droits? Pour moi faut pas que ce soit trop compliquer, un peu de vie spirituelle. J’essaye d’aider mon prochain. Vous voyez je suis mêlé… Je pense au voisin à qui on a fait des pontages et qui s’est remis à fumer. Je suis loin de mes sentiments intérieur, je cherche pas à avoir plus de pouvoirs. « Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Y’a de ça dans ma santé mentale. Je vous écris ça timidement en acceptant… Quoi que quand les voisins cognent leurs portes ça m’énerve, ils font comme si ils vivaient seul dans une grange. Je suis un fou entouré de fous c’est pas facile. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

jeudi 13 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un immense vide, je suis pas arrivé à respecter mon horaire d’écriture. Il est vingt-deux heure trente. Je me prépare un café, je pense à la chorégraphe aphasique c’était un feu de paille. On a quand même passé de bons moments sur la rive-sud, c’était l’été passé à Verchères mais j’étais pas en amour. J’y arrive plus à cet état amoureux mon affect est brisé je ne m’attache plus à personne. Je crois que c’est mieux comme ça, ça me fait moins mal. Je vois vite qu’une relation est impossible, vous voyez c’est toujours à propos de mon senti… Je lui ai pas fait l’amour à la chorégraphe je m’en sentais incapable elle était trop handicapée. Je pense qu’elle voulait pas ça. Demain c’est vendredi saint y’a bien des commerces qui vont être fermé. Je suis de l’époque où en cette journée, les bars, les brasseries, les tavernes, les épiceries, les dépanneurs ne vendaient pas d’alcool, on était trop gaga pour faire des provisions la veille, on errait dans la ville en attendant minuit pour aller en écluser quelques une, j’aimais bien écouter les films religieux, les dix commandements, La dernière tentation du Christ qui est arrivé plus tard et est selon moi le plus réel des films sur notre Seigneur. Je me souviens on niaisait dans Villeray et on avait soif d’alcool… Je raconte toujours la même chose la semaine sainte, comment fallait manger maigre et dans notre enfance comment on trouvait longue la messe du vendredi saint, à Pâques en cadeau on avait du chocolat, des lapins, des poules en chocolat c’était dans mon enfance, je crois que j’ai été confirmé seul je ne sais pourquoi au dimanche de Pâques. Plus tard et plus vieux en buvant des bières on rejetait tout ce que la religion nous demandait, c’était les résultats de la révolution tranquille. Tout ce sucre c’était pas bon pour les dents… Pâques c’était aussi le jambon… J’espère que mon neveu charcutier va garder sa job après le rush de Pâques. Parfois on allait à cabane à sucre, je me rappelle m’être coincé un doigt dans la porte de la voiture, je le léchais il était tout estropié et sucré, ça faisait mal c’était très désagréable. Moi je l’ai pas fait mais les plus jeunes se souviendront certainement de la course au coco qu’on leur faisait faire. On aimait bien les chocolats entiers ces sucreries au corps remplis de chocolat… Le film le plus regardé je crois c’était la passion du Christ à la télévision, y’avait que ça et parfois Ben-Hur plus récemment y’a Gladiator… Je crois qu’à l’époque les bars fermaient à Minuit on était vendredi. Je me souviens aussi de comment il faisait gris à trois heure l’heure de la mort de Jésus-Christ. Veux veux pas c’est le bagage religieux du petit prolétaire que j’étais… J’ai une petite prière pour vous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en faites pas je termine pour cette nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai peur, y’a des noms de vieilles connaissances  qui viennent hanter Facebook, heureusement ils me demandent pas d’être ami. Je veux essayer d’écrire quelque chose de différent cette nuit. Je pense à quand je mangeais des tapes sur la gueule à la brasserie… Il y va toujours de mon senti. Ouais! Ça semble décidé à moins de force majeur, je m’en vais en Espagne fin août. Me reste qu’à confirmer avec l’agent de voyage. J’irai à Barcelone et à Madrid, je vais visiter librement différents endroits et je vais essayer d’aller à la corrida. Comme toujours je pense à l’avion, j’ai hâte… Je sais pas comment je vais me débrouiller en Espagnol, mais un lecteur m’a dit qu’il y a beaucoup de gens qui parlent français. On m’a dit que ça prenais un an préparer un voyage, disons que je prends six mois. À Barcelone j’ai très hâte de voir l’architecture… Je sais que ça va venir vite. Comme toujours la nuit j’entends le voisin qui ronfle. Je vais acheter des guides et un dictionnaire français-espagnol… Je pense à ce gars à Varadero qui disait qu’un tout inclus c’était pas l’aventure, il avait raison ce voyage ci ça va être beaucoup plus l’aventure… Juste avant de partir je vais avoir droit à des noces, ma nièce se marie officiellement, ça se passe dans sa cour. Ça fait une heure que je suis debout, je vais essayer de vous parler d’autre chose, je vous parle pas! Je l’écris c’est toujours la nuit et ma mâchoire grince c’est surement la folie. J’ai jamais fait de voyage de noces si j’avais attendus après ça je serais jamais partis, y’a une voix qui me dis Raphaël où Raphaëlle je sais pas, ça permet à ce prénom de rester vivant. Barcelone c’est la capitale de la Catalogne, je crois que je vais avoir de la difficulté avec l’accent. Je compte encore écrire sur ce voyage. Je serai partis dix jours, touriste c’est bien aussi. Je sais quand même pas comment commander un café en espagnol, je vais l’apprendre… Je compte marcher dans ce voyage, juste pour me montrer que je suis encore capable… Quand je parle de Raphaël, je parle pas du peintre italien mais du prénom du patriarche, je m’en vais en Espagne pas en Italie… Malgré tout y’a beaucoup de choses à voir à Barcelone… Quand je pense voyage, je pense toujours à ce gars qui s’est rendus à Paris et n’est jamais sortis de sa chambre, faut le faire… C’est pas une course que je vais faire… J’ai vu dans une émission de télé qu’on aimait pas les voyageurs solitaires, mais enfin!!! Quand je vous écris la nuit ça passe tellement vite, deux heures de rédaction, j’essaye de vous torcher ça. Quelques mots encore pour cette nuit, un salut tout spécial à tous les gens qui travaillent dans les avionneries et aux autres dans les avions. Je vous laisse ici merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard