mercredi 1 mars 2017

Au printemps

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout au milieu de la nuit quand même assez éveillé. Ce matin je dois me rendre à l’institut et ce soir j’ai une réunion du conseil d’administration d’Antenne communication ceux qui s’occupent de l’émission de radio Folie Douce. Je crois qu’il pleut toujours dehors, après ceci je vais essayer de m’y mettre pour le Cabaret Poétique… Je vous vois déjà au deuxième jours du mois à essayer d’emprunter de l’argent. Je dois pas trop parler j’ai déjà fait ça, j’étais passé de roi à esclave. Le plaisir a duré qu’une soirée et tout ce que j’avais a payé l’a pas été. J’ai souvent cru que j’étais anarchiste parce que j’avais lu quelques livres mais même les anarchistes font payer les livres qu’ils distribuent et je me vois pas discuter en groupe ce sur quoi je vais travailler comment je vais faire survivre mes pairs. On parle pas souvent de l’aspect monétaire dans l’aide qu’apporte les pairs-aidants pourtant il est là le nerf de la guerre. Cette nuit ça veille et ça sniffe dans le goulag occidental. Les pushers sont partis à la chasse de leurs clients… J’arrête là-dessus, j’ai hate de prendre l’avion, je retarde le plaisir c’est important un toxicomane veux tout tout de suite, le plaisir au plus sacrant et advienne que pourras. J’ai à peine dormis quatre heure mais je me sent bien réveillé. Cette nuit c’est tranquille dans le goulag occidental. Je me souviens vaguement du rêve que j’ai fait, dedans y’avait un vieux copain… Je pense aux crack house aux bars clandestins, je suis heureux de plus avoir à fréquenter ces endroits, tout ce qu’il y a de politique dans le fait de consommer c’est que tu permets la vente et l’achat d’armes à feu, tu finance l’état islamique. Les bars sont encore ouvert, on s’y évade comme on peut, y’en a plusieurs qui jouent aux machines à roulettes électroniques viens un moment où c’est plus de la détente c’est de l’obsession, le casino est remplis de gens qui ont ce problème. J’entends pas trop hurler les voitures de police c’est bon signe… Je sais pas si le site d’injection supervisé va être très fréquenté, parfois je pense à ça me shooter, ça arrive le soir un peu après souper mais je le fait pas et le craving disparait assez vite, ça me tente pas de mener une vie de toxicomane et de me tuer lentement. Je m’excuse je viens de me rendre compte que je suis revenus dans mon thème de prédilection… Je pense à ceux qui sont très riches qui ne font pas grand-chose pour aider les plus pauvres et toutes leurs maladies. Souvent le toxicomane il n’y crois plus à ce qu’on lui offre, sa vie est fade et sans saveur y’a que le kick du hit qui le réjouis parfois ces gens-là sont très lucide. C’est ce que j’avais à dire cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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