mardi 28 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La neige est presque toute fondue dans le goulag occidental. Cet après-midi j’ai préparé un chili, je crois que ça va être bon. Ce matin j’ai fait les courses au supermarché, ça m’a couté moins cher que prévus.  J’ai mangé du fromage en grain et des croissants ça m’est resté sur l’estomac. Je sais pas si mes snowbirds s’en vont bientôt sur la côte est de la Floride. Je leurs souhaite encore de belles plages et du beau temps. Il est dix sept heure, c’est la rentrée. À Montréal cette semaine c’est la relâche scolaire, je crois qu’à Laval c’était la semaine passée, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrais me le dire. Le martyr des bénéficiaires devrait se terminer cette nuit, ils vont déposer les chèques d’autre vont le recevoir par la poste, ils vont en profiter pour faire livrer une pizza et après ce seras que ça, y’en a qui vont garder un montant sur le prix du loyer, le propriétaire va en profiter pour les expulser. La misère c’est difficile et c’est comme si on s’en sortais jamais. Je me rappelle à un moment dans ma vie où je recevais pas deux cent dollars par mois. Je m’achetais une bouteille de vin ça me calmais, je dormais quand même pas, c’est là que je me suis fait faire de la paperasse par le psy pour signaler que j’étais inapte au travail pourtant j’avais essayé un retour au étude dans une école de décrocheur j’étais déjà trop vieux. Le directeur m’avait conseillé de m’inscrire tout de suite à l’université, c’est de la vieille histoire je vous l’ai déjà raconté… Tout ce temps qui a passé c’est comme si c’était hier, quand ça va bien le temps semble passé très vite, lentement le soleil se couche, ce soir je vais me rasé et prendre une douche. Je pense à la formation, un certificat universitaire de mentor de rétablissement en santé mentale, j’ai pas les moyens de payer ces cours, ça changerais trop de chose à mon statut, je retomberais dans la dèche et peut être dans la psychose, ce que je ne veux pas vivre. Je vous raconte ça c’est toujours mon histoire de loser scolaire, mon senti il est loin ce soir, je sonde mon âme pour vous dire… Tant de temps est passé je serai devenu… Un loser qu’ils disent mais je crois pas. J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’avais. Comme prestataire je suis pas mal moi aussi, pas vraiment différents des autres, je me fais vieux, j’ai droit à mes rentes de retraite. J’hésitais à vous l’écrire c’est comme si je baissais mes culottes… Y’a des choses dont je devrai toujours me rappeler, parfois j’ai des colères que je peux pas me permettre. Pas de guérison mais un apaisement, j’essaye de rester calme de me réconcilier avec mon devenir. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je vous donne encore à lire bientôt. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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