lundi 9 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me sent bien aujourd’hui, j’ai bien dormis et je suis sortis dehors pour une réunion du groupe d’entraide. Je veux pas me déranger pour vous écrire, ai regardé des émissions sur les douanes, on y vois des avions c’est magnifiques, y’a des gens qui n’aiment pas qu’on utilise ce mot la, magnifique, faut que ce soit ordinaire où banal, négatif parfois… Ils en ont pas eu assez de se battre avec les substances faut utiliser leurs langages uniforme. Aujourd’hui tout le monde est de retour au travail, y’a beaucoup de circulation dans le goulag. J’espère que votre rentrée se passeras bien. Je pense aux snowbirds qui partent bientôt, moi aussi je veux partir, je sais pas où ni quand, y’a Bali qui semble intéressant mais ils ont été y’a pas longtemps victimes d’attentat terroriste. Le Costa Rica peut-être? Où tout simplement un chalet dans le bois pour marcher et faire de la raquette dans la nature. Je veux vraiment pas vous déranger ni même me déranger, je suis bien chez moi et je réfléchis sur ce que je vais manger pour souper. Ce matin j’étais en retard à la réunion mais ça s’est bien passé, le magnétophone a bien fonctionné, je vais rédiger le compte-rendu. Pour une chronique du quotidien j’ai nettoyé mes lunettes. Je crois qu’il va neiger encore, louer un chalet c’est aussi dispendieux que se rendre dans le sud. Cet après-midi j’ai reçu un appel pour me dire que j’étais éligible pour un prêt, faut surtout pas que je fasse ça, je rentre dans les considérations financières qui sont aussi tabou que la maladie mentale. Y’a quelqu’un qui veux me rencontrer pour une entrevue dans un magazine de santé mentale. J’ai dis oui, on va me téléphoner pour prendre rendez-vous. Hé oui! Il neige, une belle petite neige fine, c’est janvier je dois rester actif pour pas déprimer, pour oublier un peu la schizophrénie. J’aimerais partir mais avec quelqu’un comme j’ai personne dans ma vie présentement ça semble impossible. Les avions me font toujours rêver pour les voir à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau faut passer les douanes quand on part pas c’est impossible, voilà une couple de chose qui vont pas de soi, qui me font répéter un mot qui n’est pas français. Vraiment, ce soir y’a longtemps que j’ai pas été si bien disposé. Je prends mon temps, la neige c’est de la poudreuse, c’est surement difficile sur les routes. Mes pareils sont à l’abri dans le goulag occidental, tiens! Tout à coup j’ai un gentil parfum qui me monte au nez, c’est pas de la lavande, je suis pas en Provence l’été, pour les images c’est les magnifiques peintures de Van Gogh et pour des peintures d’hiver faut admirer Marc Aurèle Fortin. Je vous laisse faire la recherche sur internet mais je suis persuadé que vous connaissez l’œuvre de ces peintres. Je vous laisse calmement en regardant la neige tomber. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

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