dimanche 8 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le tout c’est de démarrer, il est tôt dimanche matin, j’entends le voisin qui ronfle. Je suis heureux je crois que j’ai d’autres fidèles lecteurs, je m’arrête à chaque phrases. Je sais ce que j’écris on considère pas ça comme de la littérature, y’a pas de nom qui me viens à l’esprit, de l’écriture? Plus humblement… Je me prépare un café. Je sais que ma « sobriété » reste fragile… Je pense à Varadero à cette bouteille de rhum qu’on avait laissé dans ma chambre, je l’ai laissé là. Y’a aussi ce vers dans une bouteille de tequila que j’avais avalé comme drink ça ressemblais à de l’huile avec de l’essence de quoi m’assommer me tuer. Toujours souvenir de la Malecon à LaHavane… La tequila c’était y’a longtemps chez un copain de boisson que je ne fréquente plus. C’est toujours l’alcool, mon thème de prédilection, je suis pas Ernest Hemingway, je pense à ses petites filles et à sa petite petite fille toutes marquées par l’alcoolisme dont certaines se sont suïcidées comme le grand-père. Dree Hemingway dès son premier film l’intitule my Suïcide. Moi je fais confiance une journée à la fois c’est vrai que ma schizophrénie m’aide pas, j’accepte, j’accepte la vie comme elle se présente. Je vais essayer de revenir à mon senti… Faut pas confondre l’honorable Hara-Kiri japonais à la mort violente que se donne souvent l’alcoolique du fond de sa dépression. C’est pas très optimiste ce matin mes écritures… Parfois je me vois éviscéré, les tripes sur le tapis dans le sang. Bon! On est pas à la boucherie, je me respecte plus que ça, j’ai encore envie de vivre et d’écrire même si j’ai pas le talent des monstres américains de la littérature. J’aurai pas fréquenté Harvard, ni Oxford et pas plus La Sorbonne, ça fait de moi un gratte-papier très ordinaire, tout est dans ma tête que je fouille et scribouille. Je pense qu’Hemingway faisait la fête à Cuba sous Batista, non pas vraiment un an avant sa mort il prenais un verre en discutant avec Castro. J’ai un gout de chips dans la bouche… Comment vous dire qu’en arrivant au matin je me sent mieux, je déteste pas la nuit parfois elle m’amène de l’esprit que j’essais de vous écrire ici. Je me bat toujours avec le temps qui s’en va et j’espère rester vivant encore longtemps. Je suis « un bon gars pas d’alcool pas de tabac »-Richard Desjardins. Je me demande ce qu’il y a de mal à ça essayer de vivre à jeun et être bon avec soi et les autres. Parais que lorsqu’on bois du mauvais vin on a des lendemains de veille difficile. Je jouerai pas ma vie pour une chanson, une mode qui va passer et laisser les grands bums cuvés au plus profond de la nuit. J’imaginais sans savoir. Avant que j’arrête de boire on voulait ma peau et c’étais pas de la paranoïa. Je termine en vous disant merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

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